Nouveau-né dans le mystère de Noël

Nouveau-né dans le mystère de Noël

Le-nouveau-né-Georges-de-la-Tour
Le-nouveau-né-Georges-de-la-Tour

La vie est le cadeau le plus précieux ; lorsque entre nos mains tremblantes nous tenons ce nouveau-né, nous faisons l’expérience du merveilleux et c’est comme si Dieu nous demandait, comme à Adam au jardin d’Éden, “Ayéka ?” (Gen., III, 9), où es-tu ?

Où es-tu face à ce petit être qui ouvre grand ses yeux pour plonger dans les tiens comme dans une mer profonde et transparente où il n’y a que confiance et espoir, où es-tu face à cette respiration qui répond à la tienne comme un dialogue d’âme à âme, mélodie douce du je et du tu, où es-tu face à ces mains qui s’agrippent à tes doigts tels des oiseaux au fil de leur vie ?

Qu’allons-nous apprendre à celui qui déjà nous apportent la chaleur de son amour, et surtout qu’allons-nous apprendre de Lui ? Allons-nous nous laisser transformer par ses questions, sa vie, ses exigences ?

Un être humain naît petit mais il n’est pas de la glaise que l’on transforme au gré de nos envies, il n’est pas une sculpture qui doit se plier à nos rêves et à nos ambitions, il a ses propres rêves et tandis que nous l’élevons, il nous élève.

D’après Pauline BEBE, le temps d’un nuage Actes Sud