REGARDONS LA CROIX DE NOTRE MÉDAILLE

24 MAI

REGARDONS LA CROIX DE NOTRE MÉDAILLE

la face cachée de la Médaille Miraculeuse
la face cachée de la Médaille Miraculeuse

Nous avons contemplé ces jours derniers la première face de notre Médaille. Or, sous les yeux de la Voyante, l’ovale se retourna et elle vit apparaître les signes que nous contemplons de l’autre côté. Pas d’inscription. Lorsque Sœur Catherine demanda à la Sainte Vierge s’il n’y avait rien à graver au revers, une voix intérieure lui répondit : « Le M, la Croix et les deux Cœurs en disent assez. »

Ces signes sacrés n’évoquent-ils pas en effet tout le mystère de notre Rédemption, qui suppose tout d’abord l’incarnation de Jésus-Christ ? Considérons d’abord cette Croix qui domine le revers de notre Médaille.

C’est à son ombre lumineuse que l’Église continue sa marche à travers les siècles, c’est grâce à elle que les âmes se sauvent et se sanctifient. Jésus Crucifié est la réponse à toutes les angoisses, à toutes les douleurs.

Sans doute, la Croix est un mystère, elle est contraire à notre nature. Adorons en silence et croyons simplement que c’est le moyen qu’a choisi le Christ pour nous sauver et pour nous témoigner l’immensité de son amour. Elle doit faire partie de notre vie comme elle fait partie de la Médaille Miraculeuse.

N’ayons pas peur de la Croix, sous quelque forme qu’elle se présente : souffrances du corps, du cœur, de l’esprit, épreuves personnelles, familiales, nationales. Acceptons-les comme des parcelles de la croix de Jésus, en union avec la Vierge Immaculée qui nous a donné un si sublime exemple en demeurant debout au pied de la Croix de son Fils.

Sans doute, la souffrance est pénible, mais Marie nous aidera à la supporter chrétiennement si nous savons implorer son secours. Quand viendra l’épreuve regardons notre petite Médaille. Et si nous pleurons, que ce soit aux pieds de Marie.

PRIÈRE

Ô Marie, nous avons à souffrir en ce monde, et nul ne sait quelle sera la mesure de nos épreuves. Peut-être, un jour, serons-nous seuls, loin des nôtres, livrés au secours banal de l’indifférence et aux consolations qu’il faut payer.

Venez alors, ô Mère, venez au-devant de nos plaintes ; mettez sur nos lèvres ce nom tant de fois invoqué depuis nos premiers jours, ce nom qui calme, qui apaise, qui console et qui purifie.

Ô Marie, au milieu de vos jours glorieux, n’oubliez pas les tristesses de la terre ! Jetez un regard de bonté sur ceux qui sont dans la souffrance, qui ne cessent de tremper leurs lèvres aux amertumes de la vie !

Ayez pitié de ceux qui s’aimaient et qui ont été séparés ! Ayez pitié de ceux qui pleurent, de ceux qui prient, de ceux qui tremblent ! Ayez pitié des objets de notre tendresse ; donnez à tous l’espérance et la paix. Ainsi soit-il !

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+P. BAETEMAN