Réjouissons-nous ! Entrons en Carême !

Réjouissons-nous !

Mercredi 10 février, nous entrons dans le Carême 2016. Même s’il ne fera pas la une des médias, le carême est un événement important pour les chrétiens.  Son ouverture, le mercredi des Cendres est un appel à la conversion, à la réconciliation, pour se préparer à célébrer la mort et la résurrection du Seigneur à Pâques. Un rendez-vous nous est donné mercredi 10 pour prier jeûner et partager.

Réjouissons-nous, nous entrons en carême !
Entrer en carême est une réalité bien concrète : cette période n’est pas une fin en soi, elle s’inscrit dans une démarche, comme un pèlerin prendrait la route avec des pauses pour mieux vivre chaque jour la fidélité de Dieu à notre égard. Dans son message de Carême de 2016, paru le 26 janvier, le pape François nous rappelle : « La miséricorde de Dieu transforme le cœur de l’homme et lui fait expérimenter un amour fidèle qui le rend capable d’être, à son tour, miséricordieux… Ne laissons pas passer en vain ce temps de Carême favorable à la conversion ! Nous le demandons par l’intercession maternelle de la Vierge Marie. »

Réjouissons-nous !
Le carême nous fait prendre conscience de notre chance d’être chrétien. Il nous appelle à faire le vide pour mieux nous concentrer sur l’essentiel. Il est avant tout une invitation à nous remettre régulièrement sous le regard de Dieu pour que nous puissions réaliser pleinement son projet de création, d’amour, d’alliance de réconciliation et de miséricorde pour chacun et pour tous.

Réjouissons-nous !
Trois mots retentissent pendant carême : la prière, le partage et le jeûne. Trois chemins intimement liés, que nous découvrons dans le chapitre 6 de Saint Matthieu.
• Le premier, la prière, nous fait entrer dans l’attitude du Christ qui s’est fait tout à tous, prenant sur Lui les attentes et les faims des hommes. La prière peut redonner souffle à notre foi si nous la choisissons, y offrant tout ce et toutes celles et ceux qui nous préoccupent.
• Le second, le partage, est un appel à se décentrer de soi pour s’ouvrir aux attentes et aux préoccupations de tous au risque de renoncer un peu à notre avoir.
• Le troisième, le jeûne, favorise l’apprentissage de la maîtrise de soi, de nos désirs pour s’ouvrir au projet créateur de Dieu pour les besoins des hommes.

Réjouissons-nous !
Pour stimuler notre démarche personnelle, chaque dimanche de carême ouvrira une semaine au cours de laquelle nous serons invités à pratiquer, autant que faire se peut et à notre mesure, un geste de miséricorde, l’un de ces gestes traditionnels évoqués déjà dans la Bible et repris par le pape dans sa bulle d’indiction du jubilé de la miséricorde (n°15).

Dès le 10 février il sera temps de savourer le Carême pendant 40 jours ! Réjouissons-nous pendant le carême et après et les jours suivants !

d’après Marc MANGOT