21 JANVIER
CONTENTEZ-VOUS DE CE QUE VOUS AVEZ
Lectures bibliques
Hébreux 13,1-5 : Que demeure l’amour fraternel ! N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. Que le mariage soit honoré de tous, que l’union conjugale ne soit pas profanée, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu. Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent : contentez-vous de ce que vous avez, car Dieu lui-même a dit : Jamais je ne te lâcherai, jamais je ne t’abandonnerai.
Matthieu 6,25-34 : C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ? Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?” Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.
Réflexion
L’auteur de la lettre aux Hébreux met en garde contre l’amour excessif de l’argent et des biens matériels. Devant notre tendance à estimer que nous n’en avons jamais assez, le texte nous rappelle la providence divine et nous assure que Dieu n’abandonnera jamais sa création.
À travers la fécondité de la terre, des rivières et des mers, la bonté de Dieu a prévu toute la nourriture et l’eau fraîche nécessaires à la subsistance de tous les êtres vivants, et pourtant beaucoup de gens manquent de ces premières nécessités.
La faiblesse et l’avidité humaines aboutissent souvent à la corruption, à l’injustice, la pauvreté et la faim. Il peut être tentant, au lieu de nous soucier des autres et de partager nos biens avec eux, d’amasser et accumuler de l’argent, de la nourriture et des ressources naturelles rien que pour nous-mêmes, notre nation ou notre groupe ethnique.
Jésus nous apprend pourtant à ne pas nous soucier d’abord des biens matériels. Nous devrions plutôt rechercher d’abord le royaume de Dieu et ce qui le caractérise, dans la certitude que notre Père céleste nous procurera le nécessaire. Ces dernières années, certaines Églises d’Indonésie ont fourni différents soutiens financiers, humains et éducatifs à de petites Églises en zones rurales.
À travers cet exemple simple et concret d’amour mutuel, elles manifestent que leur unité avec leurs frères chrétiens est un don de Dieu à son Église. En vivant plus simplement, sans nous préoccuper de gagner de l’argent plus que nous n’en avons besoin ou d’accumuler des ressources pour l’avenir, nous pouvons faire que la terre, notre maison commune, soit plus juste.
Prière
Dieu compatissant, nous te remercions de tes dons généreux. Fais-nous la grâce d’accepter toutes tes bénédictions avec simplicité et dans une humble gratitude. Rends-nous capables de partager avec d’autres qui sont dans le besoin, afin que nous puissions tous expérimenter l’unité dans l’amour qui vient de Toi notre Dieu Trinité qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen.