redécouvrir la joie de prier en famille

Centième audience générale du Pape François ce mercredi matin place Saint-Pierre. Avant de lancer un appel pour une participation active des catholiques à la journée de prière pour la sauvegarde de la Création, le 1er septembre prochain, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse sur la famille avec cette fois une réflexion sur la prière en famille.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 26 août 2015
condensé

Frères et sœurs, le cœur humain recherche toujours la prière même sans le savoir, et il ne connaît pas la paix s’il ne la trouve. La prière est un langage d’amour affectif qui nous touche, nous émerveille et nous attendrit. Quand l’esprit de prière nous habite sans cesse, et quand Dieu est affectueusement présent à toutes nos pensées, comme une caresse qui nous tient en vie, alors nous sommes heureux en sa présence. Ainsi tout devient prière, alors que, sans affection pour Dieu, les paroles mêmes de la prière ne réchauffent pas la vie. En famille, au milieu de l’agitation et des préoccupations quotidiennes, la prière redonne du temps à Dieu, elle nous fait retrouver la paix des choses nécessaires et redécouvrir la joie de dons inattendus. Elle surgit de l’écoute de Jésus, de la familiarité avec sa parole.

Je vous invite à prier ensemble en famille à partir de la lecture de l’Évangile qui nourrit le cœur de chacun, et de la méditation du Rosaire. Vos familles s’en trouveront davantage unies dans les moments forts comme dans les moments difficiles.

Que Dieu vous bénisse !

 


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quelques extraits significatifs

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Tu as les paroles de la vie éternelle

23-08-2015 source : Radio Vatican
L'amour du Christ nous presse« Qui est Jésus pour moi  ? Que représente-t-il dans ma vie ? une nom ? Une idée ? Un personnage historique ? Ou bien vraiment cette personne qui aime, qui a donné sa vie pour moi et qui marche avec moi ? ». Ce dimanche, le Pape a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre pour la prière de l’Angélus à faire une minute de silence pour se donner le temps de répondre à cette question « Pour moi qui est Jésus ? », encourageant chacun à lire chaque jour un passage de l’Évangile pour connaître la Parole de Jésus car « plus nous sommes avec Lui , plus croît le désir de rester avec Lui ».

Ce dimanche, il a commenté l’Évangile de Jean, (6, 60-69) : la fin du discours sur le Pain de vie. Jésus y explique être le Pain descendu du ciel, et affirme qu’il donnera sa chair comme nourriture et son sang comme boisson, « une allusion claire au sacrifice de sa vie même ».

Après « le grand enthousiasme » de la multiplication des pains, « les gens sont déçus » par ces paroles qu’ils jugent « indignes d’un Messie ». Ce ne sont pas des paroles de « gagnants ». « Certains regardaient Jésus comme un Messie qui devait parler et agir afin que sa mission ait du succès immédiatement ». Même les disciples ont du mal à accepter « le langage inquiétant » de Jésus. « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »

En réalité, les disciples avaient très bien compris, « tellement bien qu’il ne voulaient pas écouter, parce que c’est un discours qui à mis leur mentalité en crise », et c’est ce que font « toujours » les paroles de Jésus. « Elles nous mettent en crise par exemple devant l’esprit du monde, la mondanité ».

Jésus offre cependant la clé pour dépasser cette difficulté. Une clé en trois points qu’énumère François : son origine divine (Il descend du ciel et Il montera « là où il était auparavant »), ses paroles ne peuvent être comprises que par l’action du Saint-Esprit, enfin la vraie cause de l’incompréhension est le manque de foi. « A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner » écrit Jean. Mais que fait Jésus ? « Face à ces défections ? Il ne brade pas ni n’adoucie ses paroles, et même il contraint à faire un choix précis : ou être avec lui, ou se séparer de lui ». C’est à ce moment-là que Simon-Pierre se confesse au nom des apôtres : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ». Il ne dit pas « où » mais « à qui ». « La fidélité à Dieu est une question de fidélité à une personne » : Jésus.

« Tout ce que le monde nous offre ne rassasie pas notre faim d’infinie. Nous avons besoin de Lui, d’être avec Lui, de se nourrir à sa table, à ses paroles de vie éternelle. Croire en Jésus signifie faire de Lui le centre, le sens de notre vie. Christ n’est pas un accessoire : Il est le Pain de vie, une nourriture indispensable. Se lier à Lui dans un vrai rapport de foi et d’amour, ne signifie pas être enchainés, mais profondément libres et toujours en chemin, ouverts aux défis de notre temps. »

Le Pape prie enfin la Vierge pour qu’elle nous aide à aller vers Jésus, pour expérimenter la liberté qu’il nous offre, et qui nous permet de « nettoyer nos choix de ses incrustations mondaines et de nos peurs ».

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Le travail contribue au bien commun

Le Pape a poursuivi son cycle de catéchèses consacré à la famille. Après avoir parlé la semaine dernière de la fête dans la vie de famille, il est revenu ce mercredi matin sur un « élément complémentaire », le « travail », fête et travail faisant partie du « dessein créateur de Dieu »

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
Mercredi 19 août 2015
condensé


 

Frères et sœurs, le travail est nécessaire aux familles, afin qu’elles puissent assurer à chacun de leurs membres une vie digne ; et c’est en famille que l’on éduque les enfants au travail par l’exemple des parents. Dans la tradition chrétienne, la prière et le travail vont ensemble. Le manque de travail nuit à la vie spirituelle et réciproquement. Le travail exprime la dignité de la personne humaine créée à l’image de Dieu. Il fait partie du dessein de Dieu créateur, c’est pourquoi il ne doit pas devenir l’otage de la logique du seul profit. Autrement ce sont les pauvres et les familles qui en souffrent le plus. Il est alors certain que la société travaille contre elle-même. Car ce sont les familles qui gardent ces précieux fondements de la création que sont le lien entre l’homme et la femme, la génération des enfants, et le travail qui rend le monde habitable ; fondements dont la perte est dommageable à la maison commune.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, particulièrement les prêtres en cette fête de saint Jean Eudes.

En ce moment difficile de notre histoire, demandons au Seigneur de soutenir les familles dans leur vie quotidienne et dans leur mission. Qu’il leur accorde de garder fidèlement et courageusement les valeurs fondamentales de la création.

 


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