PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 18 octobre 2017
Frères et sœurs, aujourd’hui je vous parlerai de l’espérance chrétienne devant la mort. De nos jours, la mort est une réalité que notre civilisation moderne tend toujours plus à cacher, alors que les hommes d’autrefois la regardaient en face.
La mort nous fait découvrir notre néant, elle révèle nos manques d’amour, la vanité de notre orgueil ; par contre, elle met en lumière le bien que nous avons semé. Jésus a éclairé le mystère de la mort lorsque, pleurant son ami Lazare, il le fait sortir du tombeau.
La Parole que Jésus dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Crois-tu cela ? », il nous la redit chaque fois que la mort vient déchirer le tissu de notre vie et de nos affections.
Nous sommes faibles et sans défense devant la mort ; mais c’est une grande grâce, en cet instant ultime, que de garder la foi. Voilà notre espérance. Elle ouvre grand une porte devant nous : Jésus nous prendra par la main et nous dira à nous aussi : relève-toi !
Lorsque nos vies connaissent des épreuves et des deuils, Jésus nous dit à nous aussi : « Je suis la résurrection et la vie ». Gardez dans votre cœur la flamme de la foi et de l’espérance.
Que Dieu vous bénisse.
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Le Pape François a présidé ce dimanche la messe et la canonisation de 35 bienheureux. A propos de l’Évangile de ce dimanche, qui parle du Royaume de Dieu comme de la célébration de noces, le Saint Père commence son homélie en soulignant que le Seigneur désire «célébrer les noces» avec chacun d’entre nous.