comme pour les saints Pierre et Paul, Dieu toujours à nos côtés

Saint Pierre et Saint Paul – église de Monclar d’Agenais 47

Après avoir célébré la messe place Saint-Pierre en la Solennité des saints Pierre et Paul, le Pape François a  prié l’angélus. Dans son commentaire de l’Évangile de ce jeudi 29 juin 2017, il est revenu sur les deux « libérations » des deux saints Pierre et Paul. Elles révèlent « le chemin commun des deux Apôtres qui furent envoyés par Jésus pour annoncer l’Évangile dans des environnements difficiles et dans certains cas, hostiles. »

Ces deux exemples nous parlent aujourd’hui : « le Seigneur est toujours à notre côté, il marche avec nous, il ne nous abandonne jamais. » « Dieu nous tend la main, particulièrement quand nous traversons des épreuves, il nous vient en aide et nous libère des menaces de nos ennemis. » Mais « notre vrai ennemi est le péché. »

Heureusement, « en recevant la grâce du pardon, nous sommes libérés des liens du mal et allégés du poids de nos erreurs. Ainsi nous pouvons continuer notre parcours de joyeux annonciateurs et témoins de l’Évangile, démontrant que nous, les premiers, nous avons reçu la miséricorde. »

Bénédiction des palliums

Après la prière, le Pape est revenu sur la célébration de la matinée, lors de laquelle il a béni les palliums des archevêques métropolitains nommés au cours de l’année. Il les a encouragés à « poursuivre avec joie leur mission au service de l’Évangile, en communion avec toute l’Église ». Il a également salué la délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople dont la « présence est le signe des liens fraternels existant entre nos Églises. »

 

l’espérance chrétienne, force des martyrs

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 28 juin 2017


Frères et sœurs, l’espérance est la force des martyrs. Jésus prévient ses disciples que l’annonce du Royaume suscite des oppositions : « Vous serez haïs à cause de mon nom ».

En effet, le style de vie du chrétien va à contrecourant du monde. Il est humble et pauvre, détaché des richesses, du pouvoir, et surtout de lui-même. Telle une brebis au milieu des loups, il n’a pour arme que l’Évangile, n’usant jamais de la violence, répondant au mal par le bien.

Il a choisi de vivre sur l’« autre versant du monde », celui que Dieu a choisi : non pas imposteur mais honnête, non pas arrogant mais doux, non pas menteur mais véridique, non pas persécuteur mais persécuté.

Le chrétien ne perd pas l’espérance dans les épreuves, car Jésus qui a lui-même été persécuté n’abandonne pas son disciple. Le martyr ne vit pas pour soi, il ne combat pas pour affirmer ses idées personnelles, mais il accepte de mourir par fidélité à l’Évangile, pour l’amour de Dieu et du prochain, amour qui surpasse tout.

Parfois, en lisant les histoires de tant de martyrs d’hier et d’aujourd’hui – qui sont plus nombreux que les martyrs des premiers jours -, nous sommes étonnés devant la force avec laquelle ils ont affronté l’épreuve. Cette force est signe de la grande espérance qui les animait : l’espérance certaine que rien ni personne ne pouvait les séparer de l’amour de Dieu qui nous est donné en Jésus-Christ (cf. Rm 8,38 à 39).

Que Dieu nous donne toujours la force d’être ses témoins. Là se trouve le don de vivre l’espérance chrétienne, en particulier dans le martyre caché pour faire le bien et aimer nos tâches quotidiennes.

Je vous invite à lire la vie des martyrs, d’hier et d’aujourd’hui. A leur exemple, mettons toute notre espérance en Jésus qui nous donne la force, dans l’abnégation et le sacrifice de soi, de faire le bien et d’accomplir notre devoir tous les jours de notre vie.

Que Dieu vous bénisse !


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25 ans d’épiscopat pour le Pape François

Le Pape François a concélébré ce mardi 27 juin 2017 au matin une messe avec les cardinaux présents à Rome, à l’occasion du 25e anniversaire de son ordination épiscopale.

C’est en effet le 27 juin 1992 que le P. Jorge Mario Bergoglio avait été ordonné évêque auxiliaire de Buenos Aires par le cardinal Quarracino, qui avait demandé à Jean-Paul II de nommer ce jésuite pour l’assister dans son ministère d’archevêque de la capitale argentine. Il lui succèdera après sa mort, en 1998.

Ce matin donc, lors d’une messe en la chapelle Pauline, là même où il avait célébré ses 80 ans le 17 décembre dernier, le Pape a délivré une méditation sur la vieillesse, montrant que l’appel du Seigneur doit être entendu jusqu’au bout, et qu’il faut se mettre en chemin même quand les forces physiques déclinent.

« Va t’en. Quitte ta terre. Lève-toi ! Regarde ! Espère ! » C’est sur ces interpellations lancées par Dieu à Abram, dans la première lecture de ce jour, tirée du Livre de la Genèse, que le Pape a donné son homélie.

« Lève-toi, chemine, ne reste pas immobile. Tu as un devoir, tu as une mission, et tu dois l’accomplir en chemin. Il ne faut pas rester assis : lève-toi, debout ! » Malgré son âge avancé, Abram n’avait pas de maison, mais une simple tente. Cependant, il avait construit un autel, « pour adorer Celui qui lui avait demandé de se lever, d’être en chemin ».

Abram avait « plus ou moins notre âge, il s’apprêtait à prendre sa retraite, pour se reposer », mais il s’est levé, « comme un jeune homme », « comme s’il était un scout ». Alors aujourd’hui aussi le Seigneur nous dit que « notre histoire est ouverte », « jusqu’à la fin, avec une mission ».

Invitation au rêve

Face à ceux qui critiquent « la gérontocratie de l’Église », les cardinaux sont invités à répondre en devenant « des grands-parents » qui peuvent donner aux jeunes un sens à la vie, avec une expérience qui ne doit pas amener à s’enfermer dans la mélancolie, mais au contraire à s’ouvrir, à « rêver », comme Anne et Syméon qui dans leur vieillesse, au Temple de Jérusalem, avaient su identifier Jésus comme le Sauveur, et avaient transmis leur joie à Joseph, à Marie et aux autres témoins. Aujourd’hui aussi, les jeunes ont besoin de « nos rêves ».

« Je vous remercie pour cette prière commune en cet anniversaire, en demandant le pardon pour mes péchés, et la persévérance dans la foi, dans l’espérance, dans la charité. Je vous remercie beaucoup pour cette compagnie fraternelle et je demande au Seigneur qu’il vous bénisse et vous accompagne sur la route du service de l’Église. »

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