Synaxe de la très sainte Mère de Dieu

synaxe_sainte_viergeLes Églises orientales fêtent Marie, en son mystère d’être la « Theotokos », la Mère de Dieu, la toujours Vierge, le 26 décembre, au lendemain de la Nativité.

Cette ancienne fête mariale (Ve siècle) a été instaurée pour confondre les Nestoriens, qui lui refusaient le titre de Théotokos, en soutenant qu’elle avait enfanté un simple homme oint (christ) de la grâce de Dieu, comme les autres prophètes et hommes sanctifiés. Cette fête est appelée « Synaxe » parce qu’en ce jour, tous les fidèles se rassemblent pour glorifier très sainte Mère de Dieu, et pour célébrer partout avec solennité une fête en son honneur.

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La Synaxe de la très sainte Theotokos est célébrée le second jour de la fête de la Nativité. Combinant les hymnes de la Nativité avec ceux célébrant la Mère de Dieu, l’Église montre Marie comme celle par qui l’Incarnation a été rendue possible. Son humanité – concrètement et historiquement – est l’humanité qu’Il a reçue de Marie. Son corps, avant tout, vient de son corps à elle. Sa vie, vient de sa vie à elle. Cette fête, l’assemblée en l’honneur de la Mère de Dieu, est probablement la plus ancienne fête de Marie dans la Tradition Chrétienne, le tout début de sa vénération par l’Église.

6 jours mènent la période de Noël à sa clôture le 31 décembre. Aux offices de tous ces jours, l’Église répète les hymnes et chants glorifiant l’Incarnation du Christ, nous rappelant que la source et le fondement de notre Salut ne peut se trouver qu’en Celui qui, étant Dieu d’avant les siècles, vint s’incarner en ce monde, et pour notre Salut, « est né petit Enfant. »

P. Alexander Schmemann, Les Offices de Noël

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prier pour les martyrs chrétiens d’aujourd’hui

le martyre de saint Etienne – enluminure – Bibliothèque Nationale de France

Les chrétiens d’aujourd’hui subissent la même cruauté que celle vécue par les martyrs des premiers siècles : c’est ce qu’a affirmé le Pape François ce lundi, lors de l’Angélus, Place Saint-Pierre à Rome. En ce 26 décembre, l’Église fête saint Étienne, lapidé pour avoir confessé sa foi en Jésus. Ce martyr chrétien continue à être présent dans l’Histoire de l’Église, de saint Étienne, jusqu’à aujourd’hui.

Les martyrs d’aujourd’hui sont plus nombreux qu’aux premiers siècles du christianisme. La cruauté qui visait alors les disciples du Christ, les chrétiens d’aujourd’hui l’éprouvent à leur tour. « Combien de nos frères et sœurs dans la foi subissent abus et violences, sont haïs à cause de Jésus ! Nous voulons penser à ces chrétiens persécutés, être proches d’eux avec notre affection, notre prière et nos pleurs. » Le Souverain Pontife a évoqué les chrétiens irakiens, persécutés par Daech, qui ont pu cette année fêter Noël dans leur cathédrale détruite, « un exemple de fidélité à l’Évangile. »

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Bénédiction URBI et ORBI du Pape pour Noël

Bénédiction URBI et ORBI du Pape pour Noël

Place Saint-Pierre ce dimanche 25 décembre à midi, le traditionnel message de Noël du Pape François. Depuis la loggia de la Basilique Saint-Pierre, il a prononcé la bénédiction urbi et orbi, « à la ville et au monde ».

Chers frères et sœurs, joyeux Noël !

Aujourd’hui, l’Église revit l’étonnement de la Vierge Marie, de saint Joseph et des bergers de Bethléem contemplant l’Enfant qui est né et qui est couché dans une mangeoire : Jésus, le Sauveur.

En ce jour plein de lumière, résonne l’annonce prophétique :
« Un enfant nous est né,
un fils nous a été donné !
Sur son épaule est le signe du pouvoir ;
son nom est proclamé :
« Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort,
Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix » (Is 9, 5).

Le pouvoir de cet Enfant, Fils de Dieu et de Marie, n’est pas le pouvoir de ce monde, basé sur la force et sur la richesse ; c’est le pouvoir de l’amour. C’est le pouvoir qui a créé le ciel et la terre, qui donne vie à toute créature : aux minéraux, aux plantes, aux animaux ; c’est la force qui attire l’homme et la femme et fait d’eux une seule chair, une seule existence ; c’est le pouvoir qui régénère la vie, qui pardonne les fautes, réconcilie les ennemis, transforme le mal en bien.

C’est le pouvoir de Dieu. Ce pouvoir de l’amour a porté Jésus Christ à se dépouiller de sa gloire et à se faire homme ; et il le conduira à donner sa vie sur la croix et à ressusciter des morts. C’est le pouvoir du service, qui instaure dans le monde le règne de Dieu, règne de justice et de paix.

Pour cela la naissance de Jésus est accompagnée du chant des anges qui annoncent : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime » (Lc 2, 14).

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