Le Synode de l’Église en Val-de-Marne s’est achevé à Créteil le 16 octobre dernier. Il nous laisse dix commandements qui synthétisent les orientations missionnaires du diocèse de Créteil et rejoignent bien ce à quoi nous aspirons aussi en tant qu’associés de la Médaille Miraculeuse.
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De la Parole tu te nourriras
À célébrer Dieu dans la beauté tu t’appliqueras
À la messe dominicale l’inconnu tu accueilleras
Dans ta paroisse aux jeunes et enfants place tu feras
Tout croyant ou non-croyant tu respecteras
Les assoiffés de justice tu rejoindras
Tes frères souffrants tu serviras
Le souci des familles tu porteras
De tout décider seul tu te garderas
La joie de l’évangile tu partageras
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Synode de l’Église en Val-de-Marne
Octobre 2014 – Octobre 2016
Comme chaque année, le Pape François a célébré ce matin dans la basilique Saint-Pierre une messe en hommage aux cardinaux et évêques morts dans l’année, l’occasion de revenir sur le témoignage que leurs vies nous enseigne, dans son homélie.
«Alors que nous nous confions une nouvelle fois à la bonté et à la miséricorde du Père, renouvelons notre reconnaissance pour le témoignage chrétien et sacerdotal qu’ils nous ont laissés. Ces défunt savaient bien que notre pèlerinage terrestre s’achève auprès de la maison du Père céleste, et que seulement là se trouve la ligne d’arrivée, le repos et la paix. C’est à cette demeure que nous conduit le Seigneur Jésus, notre chemin, vérité et vie».
«Le chemin vers la maison du Père commence, pour chacun de nous, le jour-même où nous ouvrons les yeux à la lumière, et par le Baptême, à la grâce. Une étape importante de ce chemin, pour nous prêtres et évêques est le moment où nous prononçons « Me voici ! » durant l’ordination sacerdotale.»
Le Pape a souligné que les cardinaux et évêques dont la mémoire était rappelée ce vendredi dans la prière, s’étaient durant toute leur vie dédiés au témoignage et au don de l’amour de Jésus aux autres.
«Ils ont été des pasteurs du troupeau du Christ», et à son image, se sont donnés et sacrifiés pour le salut du peuple qui leur était confié. Certains de ces cardinaux et évêques défunts ont été amenés à témoigner de l’Évangile de manière héroïque, en vivant de lourdes épreuves.
«À la lumière du mystère pascal du Christ, leur mort est en réalité l’entrée dans la plénitude de la vie. Dans cette lumière de la foi, nous nous sentons encore plus proches de nos frères défunts: la mort nous a apparemment séparés, mais la puissance du Christ et de son Esprit nous unit d’une façon encore plus profonde. Nourris du Pain de Vie, nous aussi, avec ceux qui nous ont précédés, nous attendons avec une ferme espérance le jour du face-à-face avec le visage lumineux et miséricordieux du Père. Sur eux, comme sur nous, que veille toujours notre mère Marie, et qu’elle nous obtenir de ne jamais ‘nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur’.» (Romains 8:39)
Le Pape François a reçu ce jeudi matin, 3 novembre, dans la salle Clémentine du Vatican, 200 personnes de plusieurs religions dont une délégation du conseil français du culte musulman. Une audience interreligieuse au cours de laquelle le Pape est revenu sur le sens de la miséricorde, qui est familier à toutes les traditions religieuses.
«Le mystère de la miséricorde n’est pas à célébrer seulement par des paroles, mais surtout par des œuvres, avec un style de vie réellement miséricordieux, fait d’amour désintéressé, service fraternel, de partage sincère.»
C’est le style auquel sont appelées les religions pour être, particulièrement ces temps-ci, des messagères de paix et instrument de communion, pour proclamer, à l’inverse de ceux qui alimentent les affrontements, les divisions et les fermetures, qu’aujourd’hui est un temps de fraternité. Par conséquent, «il est important de chercher la rencontre entre nous.»
La miséricorde dans chaque tradition religieuse
Ce qui est plaisant à Dieu est un devoir urgent, en réponse non seulement aux nécessités d’aujourd’hui, mais surtout à l’appel à l’amour qui anime chaque expression religieuse authentique.
«Le thème de la miséricorde est familier à de nombreuses traditions religieuses et culturelles, où la compassion et la non-violence sont essentielles et indiquent le chemin de la vie.»
Au cœur de chaque tradition authentiquement religieuse réside un appel : «celui de s’agenouiller avec compassion et tendresse vers l’humanité faible et nécessiteuse, mais aussi se faire proche de ceux qui vivent des situations de maladie, de handicap, de pauvreté, d’injustice, ceux qui subissent les conséquences des conflits et des migrations.»
L’âme vraiment religieuse est celle qui repousse la tentation d’imposer avec la force, qui refuse de marchander la vie humaine et qui voit dans les autres des frères et non des numéros.