Coup d’envoi des 28e JMJ

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24-7-2013 Radio Vatican

Les JMJ sont officiellement lancées et retrouvent le continent sud-américain après 26 ans. En 1987 la première édition internationale des Journées Mondiales de la jeunesse s’étaient tenues en Argentine à Buenos Aires, la ville de l’actuel Pape. Sur la plage de Copacabana, la messe d’ouverture a été célébrée par Monseigneur Orani João Tempesta. Une célébration festive dont les chants ont retenti dans la nuit brésilienne. L’archevêque de Rio de Janeiro a évoqué les jeunes “persécutés, marginalisés, dépendants“, ceux victimes d’injustice, mais aussi le décès dans un accident de bus en Guyane française, une semaine plus tôt, d’une jeune Parisienne devant participer aux JMJ.

Suivre le Christ en disciple

Un podium installé sur la mythique plage de Copacabana a vu défiler toute l’après-midi de mardi des groupes de chanteurs qui ont entretenu la ferveur des jeunes pèlerins qui n’ont cessé d’affluer jusqu’à la nuit tombée. Une heure avant le début de la messe, des dizaines d’évêques sont entrés en procession, avant l’arrivée de la croix des JMJ, portée par des jeunes. Malgré la pluie et le vent, ils étaient entre 500 et 600 000 à écouter l’homélie du prélat brésilien marquant le lancement officiel d’un évènement que tous attendaient et préparaient depuis des mois. Il les a invités à vivre en disciples du Christ pour vivre l’enthousiasme missionnaire, et à leur tour, aller faire d’autres disciples. Pendant une semaine, leur a-t-il dit, Rio est le centre de l’Eglise, vivante et jeune. Toutes les routes convergent vers Rio. C’est ici que les pèlerins puiseront la force et la joie d’être disciple du Christ et pourront devenir des missionnaires pour toutes les Nations.

La jeunesse est la réponse à la crise de nos sociétés

C’est un message d’espoir que Monseigneur Tempesta a délivré à la jeunesse massée sur la plage. Face à lui, ces dizaines de milliers de jeunes provenant des quatre coins du monde et faisant flotter au vent les drapeaux géants de leurs nations d’origine. La démonstration de l’Eglise vivante et universelle transcendant les peuples, les cultures et les langues. « Le visage des jeunes chrétiens est celui qui unit le témoignage d’une authentique vie chrétienne avec la dimension sociale de l’ Evangile » a déclaré l’archevêque de Rio. Un écho au premier discours du Pape François aux autorités brésiliennes qui insistait sur l’importance de valeurs spirituelles et humaines pour surmonter la crise qui frappe de plein fouet la jeunesse. Il a exhorté les jeunes à « construire des ponts à la place des murs », pour surmonter « barrières et injustices ». Des mots d’espoir pour la société dans son ensemble :

« Chers jeunes, vous êtes le cadeau d’espoir pour une société qui attend une solution à sa crise de valeurs. Vous êtes appelés à former une nouvelle génération qui vit la foi et la transmettra à la prochaine génération. Nous sommes invités à une expérience de foi et nous en sortirons renouvelés. Être impliqué dans la communauté, avec enthousiasme, sera l’occasion, vivant avec nos frères et sœurs, de témoigner qu’un autre monde est possible. Nous avons beaucoup d’obstacles et d’injustices à surmonter. Nous pouvons construire des ponts plutôt que des murs et des barrières. Grâce à vous, qui êtes ici, à Rio, le monde a besoin du témoignage de la solidarité, du partage et de l’amour du Christ Rédempteur. Il est temps de réveiller la confiance et l’espoir pour qu’ils se transforment en actions concrètes pour un avenir de lumière. »

« Allez, de toutes les Nations faites des disciples »

Le thème des JMJ était évidemment au cœur de cette célébration. Monseigneur Tempesta a insisté sur l’importance de cet évènement qui se trouve au cœur de l’Année de la Foi. Cette opportunité doit être un temps propice pour la confirmation des engagements pris devant la communauté chrétienne. Nous sommes appelés à vivre profondément notre foi en ce moment historique particulier marqué par tant de questions et un bouleversement sans précédent qui caractérise nos sociétés. Mais toujours avec l’enthousiasme et la cohérence de ceux qui se laissent guider par l’Esprit Saint. La boussole dans cette mer agitée est le Christ. Le Christ rédempteur symbole de la ville de Rio qu’il embrasse de ses bras ouverts comme il accueille les pèlerins qui y ont afflué en masse.

« Allez par les villes, témoignez de Jésus-Christ, engagez-vous pour un monde nouveau, contaminez tous de la joie et de la paix du Christ, soyez des sentinelles du matin, travaillant pour le renouvellement du monde à la lumière du plan de Dieu ! Nous vivons cet intense moment de pèlerinage que parce que Jésus-Christ est vivant parmi nous, nous donne son Esprit Saint, et nous sommes appelés à vivre cette réalité et à la transmettre à d’autres personnes d’une manière qui soit accessible et compréhensible. Jésus-Christ est toujours présent, surtout pour les jeunes qui cherchent la vérité, la justice et la paix – et ils ne peuvent la trouver que dans Jésus-Christ. »

Monseigneur Tempesta a invité les jeunes à suivre le « premier pèlerin », le pape François. « Il nous indiquera le chemin pendant ces jours-ci » leur a-t-il lancé. Il le fera sur la plage de Copacabana dès jeudi. Trois des cinq principales célébrations des JMJ vont en effet s’y dérouler. Elle sera le théâtre de la fête d’accueil des jeunes, présidée par le pape, sous forme de liturgie de la Parole, le 25 juillet. Enfin, le lendemain soir, le Pape participera au Chemin de croix de près d’une heure et quart qui se déroulera près de la plage.

Un humble pèlerin sur son continent natal

23-07-2013 source : Radio Vatican

Un humble pèlerin sur son continent natal

« Dieu a voulu que le premier voyage international de mon Pontificat m’offre la possibilité de retourner dans cette Amérique latine bien-aimée » a dit le pape a la présidente brésilienne, en la remerciant pour son accueil.

Fidèle à son image, c’est un pape humble qui s’est présenté pour cette semaine, lui qui vient en pèlerin et non en chef d’état. « J’ai appris que pour avoir accès au peuple brésilien, il fallait entrer par la porte de son cœur immense ; qu’il me soit donc permis aujourd’hui de frapper délicatement à cette porte. a-t-il souligné, demandant « la permission d’entrer et de passer cette semaine avec vous. » « Je n’ai ni or ni argent, mais je vous apporte ce qui m’a été donné de plus précieux : Jésus Christ ! »

Après avoir salué les autorités présentes, le pape est revenu sur le sens de cette rencontre avec les jeunes du monde entier : « des jeunes attirés par les bras grands ouverts du Christ Rédempteur. Ces jeunes veulent trouver refuge dans ses bras ouverts, tout proche de son Cœur, écouter à nouveau son appel clair et puissant : « Allez donc ! De toutes les nations, faites des disciples ».

La jeunesse est la fenêtre à travers laquelle l’avenir entre dans le monde

Le Christ leur offre une place, a-t-il poursuivi, il a confiance en eux et leur confie l’avenir de sa propre mission ; allez au-delà de ce qui est humainement possible et suscitez un monde de frères. Mais les jeunes aussi font confiance au Christ, ils n’ont pas peur de risquer avec lui l’unique vie dont ils disposent, parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas déçus.

« La jeunesse est la fenêtre à travers laquelle l’avenir entre dans le monde, et elle nous propose donc de grands défis. » a expliqué aussi le pape François, conscient que derrière la jeunesse, c’est à la société tout entière qu’il parlait. Une jeunesse à qui il faut savoir faire une place et lui assurer les conditions matérielles et spirituelles nécessaires à son épanouissement ; lui transmettre des valeurs enracinées pour lesquelles il vaille la peine de vivre et lui assurer un horizon transcendant pour apaiser sa soif de bonheur authentique

Le pape a enfin élargi son regard à tout le Brésil, pays-continent : « De l’Amazonie à la pampa, des régions arides au Pantanal, des petits villages aux métropoles, que personne ne se sente exclu de l’affection du Pape. »

Le pape s’est ensuite entretenu en privé avec la présidente brésilienne, avant de rejoindre sa résidence à l’archevêché de Rio

la 69ème guérison miraculeuse de Lourdes

Née le 16 janvier 1946, Danila Castelli, épouse et mère de famille, a mené jusqu’à l’âge de 34 ans une vie ordinaire quand elle a commencé à souffrir de crises hypertensives spontanées graves. En 1982, des examens radiologiques et des échographies mettent en évidence une masse para-utérine et un utérus fibromateux. Danila subit alors une hystérectomie et une annexectomie. En novembre 1982, elle subit une ablation partielle du pancréas. Une scintigraphie confirme l’année suivante la présence  de « phéochromocytome » (affection tumorale produisant des catecholamines) dans la région du rectum, de la vessie et du vagin. Plusieurs interventions chirurgicales sont alors réalisées dans l’espoir d’éliminer les points provoquant les crises de tension artérielle jusqu’en 1988, sans aucun résultat.

En mai 1989, lors d’un pèlerinage à Lourdes, Danila sort des piscines du sanctuaire où elle a été baignée et ressent un extraordinaire bien être. Elle déclare bientôt sa guérison subite au Bureau des Constatations Médicales de Lourdes. Après cinq réunions (1989, 1992, 1994, 1997 et 2010) le Bureau constate la guérison par un vote formel et unanime : « Mme Castelli est guérie, de manière complète et durable, depuis son pèlerinage à Lourdes en 1989, il y a 21 ans, du syndrome dont elle souffrait,  et ceci sans relations  aux interventions et aux traitements ».

Danila Castelli a depuis lors repris une vie tout à fait normale. Le CMIL (Comité Médical International de Lourdes) dans sa séance du 19 novembre 2011 à Paris a certifié « que le mode de sa guérison reste inexpliqué dans l’état actuel des connaissances scientifiques ».  Le 20 juin 2013, Mgr Giovanni Giudici, évêque du diocèse de Pavie (Italie) où réside Danila Castelli, a déclaré le caractère « prodigieux-miraculeux » et la valeur de « signe » de cette guérison. C’est la 69ème guérison de Lourdes reconnue miraculeuse par un évêque.

Source : Bureau des Constatations Médicales du sanctuaire de Lourdes

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