du voyage en Géorgie et en Azerbaïdjan

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 5 octobre 2016

condensé

Frères et sœurs, je remercie Dieu qui m’a permis de réaliser mon Voyage apostolique en Géorgie et en Azerbaïdjan. Dans ces deux pays l’Église catholique est appelée à être présente spécialement par le signe de la charité et de la promotion humaine, en communion avec les autres Églises et Communautés chrétiennes et en dialogue avec les autres communautés religieuses, dans la certitude que Dieu est Père de tous et que nous sommes tous frères et sœurs. En Géorgie, cette mission passe par la collaboration avec les frères orthodoxes qui sont la grande majorité de la population. La rencontre avec le Patriarche Élie II a été très émouvante, ainsi que la visite à la cathédrale patriarcale où se vénère la relique de la tunique du Christ, symbole de l’unité de l’Église. Avec la Communauté Assyro-Chaldéenne, nous avons prié pour la paix en Syrie, en Irak et dans tout le Moyen-Orient. En Azerbaïdjan où la majorité de la population est musulmane, nous avons vécu deux moments que la foi sait tenir dans une juste relation : l’Eucharistie avec la petite communauté catholique et la rencontre interreligieuse. La communion au Christ nous pousse en effet à chercher la rencontre et le dialogue avec tous ceux qui croient en Dieu, pour construire ensemble un monde plus juste et plus fraternel.

Je vous confie à l’intercession de saint François d’Assise et de sainte Thérèse de Lisieux, afin que vous marchiez courageusement sur les chemins de la sainteté, dans la recherche d’une authentique fraternité entre tous. Que Dieu vous bénisse !

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séisme du 24 août : le Pape à Amatrice

Le Pape François s’est rendu ce mardi 4 octobre 2016 dans les trois villages frappés par le séisme meurtrier du 24 août dernier, qui avait fait au total près de 300 morts et 400 blessés.

Dans un cadre privé, qui n’avait fait l’objet d’aucune communication préalable officielle, le Pape a salué les habitants et les services de secours et de déblaiement, tout d’abord à Amatrice, le village le plus durement touché, avec 234 morts, soit l’équivalent de 10% de la population. Accompagné par l’évêque de Rieti, il s’est notamment rendu dans l’école du village, interrompant à l’improviste les cours, organisés dans des préfabriqués, le temps de la reconstruction. Le Pape s’est aussi rendu dans la « zone rouge », théoriquement interdite aux visiteurs en raison du risque d’éboulement. Après avoir récité un Ave Maria avec la population locale, il a prié, seul et en silence, au milieu des ruines.

Le Pape s’est aussi rendu à Arquata dela Tronto, où 50 personnes avaient trouvé la mort, et à Accumoli, où 11 décès avaient été déplorés. Il s’est aussi rendu à l’hôpital San Raffaele à Borbona, saluant les 60 pensionnaires de cette maison de retraite, dont beaucoup avaient perdu leurs logements lors du séisme.

La parabole du bon samaritain

Vincent Van Gogh - Le Bon Samaritain d'après Delacroix, 1890L’Évangile d’aujourd’hui — nous sommes au chapitre 10 de Luc — est la célèbre parabole du bon samaritain. Qui était cet homme ? C’était un homme quelconque, qui descendait de Jérusalem vers Jéricho sur la route qui traverse le désert de la Judée. Sur cette route, un homme venait d’être attaqué par des brigands, volé, frappé et abandonné à moitié mort. Avant le samaritain, un prêtre et un lévite passent, c’est-à-dire deux personnes attachées au culte dans le Temple du Seigneur. Ils voient ce pauvre homme, mais ils passent outre sans s’arrêter. Le samaritain, au contraire, quand il vit cet homme, « fut saisi de pitié » (Lc 10, 33) dit l’Évangile. Il s’approcha, pansa ses plaies en y versant un peu d’huile et de vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et paya le logement pour lui… En somme, il prit soin de lui : c’est l’exemple de l’amour pour le prochain.

Mais pourquoi Jésus choisit-il un samaritain comme protagoniste de la parabole ? Parce que les samaritains étaient méprisés par les juifs, à cause de diverses traditions religieuses ; et pourtant Jésus montre que le cœur de ce samaritain est bon et généreux et que — à la différence du prêtre et du lévite — il met en pratique la volonté de Dieu, qui veut la miséricorde plus que les sacrifices (cf. Mc 12, 33). Dieu veut toujours la miséricorde et non la condamnation de tous. Il veut la miséricorde du cœur, car Lui est miséricordieux et sait bien comprendre nos misères, nos difficultés et nos péchés. Il nous donne à tous ce cœur miséricordieux ! Le samaritain fait justement cela : il imite précisément la miséricorde de Dieu, la miséricorde envers celui qui a besoin.

… Soyez comme lui, des bons samaritains ! Et je souhaite aussi aux médecins, aux infirmiers, et à ceux qui travaillent dans les hôpitaux et dans les maisons de soin, d’être animés par le même esprit. Confions cette intention à l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie.

Pape François extrait de l’Angélus dimanche 14 juillet 2013

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s’inspirer de la compassion du Samaritain

« Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » (Lc 10,25) Lire la suite →

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