Cette année la fête de Sainte Louise de Marillac est déplacée au 9 mai.
Dans l’allée de la Chapelle de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, rue du Bac, à Paris, il y a sur la gauche, juste avant d’entrer dans le sanctuaire, un socle sur lequel se trouvent deux statues. L’une est debout, légèrement penchée vers l’autre qui la regarde en levant la tête, tout en ayant un genou à terre.
Nous devinons que cette dernière est Sœur Catherine Labouré, cette Fille de la Charité qui a vu la Vierge Marie et révélé la médaille. Mais connaissez-vous la première ? Il s’agit aussi d’une fervente de l’Immaculée et du Coeur de Jésus. C’est sainte Louise de Marillac, la fondatrice des Filles de Charité avec Vincent de Paul.
Voici quelques éléments de sa biographie. Elle est née le 12 août 1591. Elle épouse Antoine Le Gras en l’église Saint Gervais de Paris le 5 février 1613. A la mort de son époux, le 21 décembre 1625, elle fait vœu de demeurer veuve. Sous la conduite spirituelle de saint Vincent de Paul, elle s’emploie à secourir les pauvres et à organiser les Confréries de Charités. Le 29 novembre 1633, elle accueille ses premières aides avec qui débute la Compagnie des Filles de la Charité. Elle meurt le 15 mars 1660.
Béatifiée le 9 mai 1920, c’est le 11 mars 1934 qu’elle est inscrite au catalogue des Saints. Le 10 février 1960, le pape Jean XXIII l’a déclarée patronne de tous ceux qui s’adonnent aux oeuvres sociales chrétiennes. Nous célébrons normalement sa fête le 15 mars.
J.-Daniel Planchot, cm