Marie, une maman, une histoire d’amour

Ce dimanche 26, au terme du mois de Mai consacré à la Vierge Marie, est aussi le jour de la Fête des Mères.

La Vierge Marie, particulièrement honorée au cours du mois de mai, nous montre en elle-même que toute notre vie est Eucharistique, c’est-à-dire Action de Grâce. Puisque Marie a porté en son Sein le Christ-Seigneur, Elle continue sans cesse de nous mener à Jésus. Marie est ce canal entre ciel et terre qui nous porte et nous élève jusqu’à Dieu. Mère de l’humanité, Marie n’a de cesse de nous révéler la tendresse de Dieu pour chacun.

En Marie, c’est bien aussi d’une maman dont il est question ! « Elle est plus Mère que Reine ! » disait la petite Thérèse de l’Enfant-Jésus. Mère de Dieu, Mère de l’Église, Mère des hommes… La Vierge est le modèle parfait de toutes les mamans de la terre à l’honneur particulièrement en ce dimanche. Une maman est l’icône de la tendresse de Dieu dans une famille. Rien ne peut jamais remplacer une maman. Souvent les enfants disent : « Ma maman ? c’est la plus belle ! »… et c’est vrai ! A toutes les mamans aujourd’hui nous disons un immense Merci de donner la vie, de refléter l’Amour de Dieu dans nos familles, d’être cette présence attentive et discrète en même-temps, à l’image de la Vierge Marie.

la foi des gens simples

25-05-2013 source : Radio Vatican

Une Église avec les “portes ouvertes”, pas “une douane” où celui qui cherche Jésus est éloigné parce qu’il a commis quelque erreur. « Tenir éloignées les personnes, ce n’est pas du zèle, et les contrôleurs de la foi ne font pas plaisir à Jésus, » qui veut son Église ouverte à tous ceux qui cherchent de l’amour. Voilà ce que le Pape a expliqué samedi matin lors de la messe en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican, en présence d’un groupe de prêtres. Et dans son homélie, le Pape a aussi évoqué le Concile Vatican II et ce que celui-ci affirme au sujet de « la foi du peuple de Dieu » et la foi des « gens simples ».

Le Pape François nous exhorte à ne pas éloigner de l’Église les personnes à la “foi plus simple”. Et il rappelle à ce propos l’épisode de l’Évangile où Jésus réprimande les disciples parce qu’il veulent éloigner les enfants qu’on lui amène. « Jésus les embrassait, les touchait, tous. Mais il se fatiguait beaucoup et les disciples voulaient l’empêcher », explique le Pape semblant parler un peu de lui-même en réalité et des hommes du service de sécurité du Vatican qui ont peur de la pression des gens qui veulent s’approcher de lui lors des audiences. « Jésus, rappelle en effet le Pape dans l’homélie de la messe de samedi matin, se mettait en colère et parfois disait : « Laissez-les venir à moi, ne les empêchez pas . Car le Royaume des Cieux appartient à celui qui est comme eux ».

Pourquoi instituer un huitième sacrement, celui de la « douane pastorale »?

Le Pape a alors pris deux exemples de la vie quotidienne, notamment « l’histoire de ce sacristain qui face à un couple de fiancés qui demandent d’être accompagnés au mariage leur demande aussitôt tous les certificats et leur communique le tarif des messes. Et puis cette fille mère qui demande le baptême pour son fils et à qui on oppose le fait qu’elle n’est pas mariée, alors qu’elle a eu le courage de porter à terme sa grossesse. » ! « Qu’ont-ils trouvé ? Porte close, a poursuivi le Pape, et « loin d’être du zèle, cela éloigne du Seigneur, cela n’ouvre pas les portes. Et ainsi, lorsque nous sommes sur ce chemin, dans cette attitude, nous ne faisons pas du bien aux personnes, au peuple de Dieu. Jésus a institué sept sacrements, et nous par cette attitude nous en instituons un huitième : le sacrement de la douane pastorale ! »

« On se comporte trop souvent comme des contrôleurs de la foi, a poursuivi le Pape, alors que nous devrions être des facilitateurs de la foi des gens. C’est une vieille tentation, celle de nous approprier un peu du Seigneur », a lancé le Pape. « Les enfants qui veulent aller vers Jésus, a-t-il commenté, expriment la « foi du peuple de Dieu, c’est une foi simple, c’est une fois peut-être sans beaucoup de théologie, mais avec une théologie à l’intérieur qui ne se trompe pas, parce qu’il y a l’Esprit Saint ». Le Pape François a alors cité la constitution Lumen Gentium qui affirme que « le peuple saint de Dieu ne peut se tromper en croyant », et pour expliquer sa pensée le Pape a ajouté : « Si tu veux savoir qui est Marie va trouver un théologien et il t’expliquera bien qui est Marie ». « Mais si tu veux savoir comment on aime Marie, tourne-toi vers le peuple de Dieu qui te l’enseignera beaucoup mieux ».

supporter avec patience et amour

24-05-2013 source : Radio Vatican

Comme chaque matin, le Pape François a célébré la messe à 7h dans la chapelle de la maison Sainte Marthe. En ce jour de prière pour la Chine, étaient présents Mgr Hon Tai-Fai, secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, ainsi qu’une délégation de catholiques chinois, prêtres, religieux, séminaristes et laïques.

Lors de son homélie, le Saint-Père a formulé une prière : « supporter avec patience et vaincre avec amour les résistances internes sont les grâces propres du chrétien que nous demandons à Marie Auxiliatrice, dont nous célébrons la fête aujourd’hui.» Il s’agit de grâces propres au chrétien a souligné le pape en faisait référence à Saint-Paul. Le chrétien doit avoir la force de ne pas baisser les bras face aux difficultés, mais ceci est une vertu que nous devons demander.

Supporter : une grâce chrétienne

« Supporter veut dire prendre la difficulté et la porter, avec force, afin que la difficulté ne nous abaisse pas. Supporter ne nous abaisse pas. Supporter avec force : c’est une vertu chrétienne. Saint Paul en parle très souvent. Supporter . Cela signifie ne pas se laisser vaincre par la difficulté. Cela signifie que le chrétien a la force de ne pas baisser les bras, de les avoir comme ça. Porter, mais au dessus : supporter. Et ce n’est pas facile, parce que le découragement arrive, et untel veut baisser les bras et dire : « allez, avançons, faisons notre possible, mais rien de plus », un peu comme ça… Mais non, supporter, c’est une grâce. Nous devons la demander, dans les difficultés. »

Demander la grâce de prier pour ses ennemis

« Cette grâce est celle de la victoire de l’amour », a poursuivi le pape, qui est loin d’être facile à comprendre dans l’adversité. « Quand nous avons des ennemis dehors qui nous font beaucoup souffrir, ce n’est pas facile de vaincre par l’amour » a-t-il souligné. Mais face aux tentation de se venger et de répondre à l’autre qui me fait du mal, l’amour enseigné par Jésus est la seule victoire.

Prier pour ses ennemis est sans doute la chose la plus difficile pour un chrétien, et le pape a poursuivi sa réflexion en soulignant que « les chrétiens sont vaincus s’ils ne pardonnent ni ne prient pour eux ». « Combien de chrétiens tristes et découragés trouvons-nous ? » s’est-il interrogé, en demandant de faire confiance à La Vierge d’avoir ce cœur patient et plein d’amour.

Le Pape prie pour les catholiques chinois

A l’occasion de la Mémoire liturgique de la Très Sainte Vierge Marie auxiliatrice, vénérée dans le Sanctuaire chinois de Sheshan, à Shanghaï, le Pape François invite en effet les fidèles du monde entier à prier pour les catholiques de Chine. La « Journée de prière pour l’Église en Chine » a été instituée par Benoît XVI en 2007.

Le Pape François, lors de l’audience générale de mercredi avait invité « tous les catholiques du monde à s’unir en prière avec nos frères et sœurs qui sont en Chine afin d’implorer de Dieu la grâce d’annoncer avec humilité et joie le Christ, mort et ressuscité, d’être fidèles à son Église et au Successeur de Pierre et de vivre le quotidien au service de leur pays et de leurs concitoyens de manière cohérente avec la foi qu’ils professent. »

Faisant nôtre des paroles de la prière à Notre-Dame de Sheshan,  le pape voudrait invoquer Marie en ces termes : « Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus ». « Que Marie, Vierge fidèle, dit-il, soutienne les catholiques chinois, qu’elle rende leurs engagements difficiles toujours plus précieux aux yeux du Seigneur et qu’elle fasse croître l’affection et la participation de l’Église qui est en Chine au cheminement de l’Église universelle ».

A l’issue de la prière des fidèles, le pape a rajouté cette intention : « pour le noble peuple chinois, que le Seigneur le bénisse et que la Vierge le protège ». La messe de ce vendredi s’est conclue par un chant à Marie.

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