les deux disciples d’Emmaüs

DISCIPLES D'EMMAUS - REMBRANDTDans la page évangélique de ce jour, saint Luc rapporte l’une des apparitions de Jésus ressuscité (24, 35-48). Précisément au début du passage, l’évangéliste note que les deux disciples d’Emmaüs, revenus en hâte à Jérusalem, racontèrent aux Onze comment ils l’avaient reconnu « quand il avait rompu le pain » (v. 35). Et pendant qu’ils racontaient l’expérience extraordinaire de leur rencontre avec le Seigneur, Celui-ci « lui-même était là au milieu d’eux » (v. 36). A cause de son apparition soudaine, les Apôtres furent frappés de stupeur et de crainte, au point que Jésus, pour les rassurer et vaincre toute réticence et doute, leur demande de le toucher – ce n’était pas un fantôme, mais un homme en chair et en os – et demanda ensuite quelque chose à manger. Encore une fois, comme cela avait eu lieu pour les deux pèlerins d’Emmaüs, c’est à table, alors qu’il mange avec les siens, que le Christ ressuscité se manifeste aux disciples, les aidant à comprendre l’Écriture et à relire les événements du salut à la lumière de la Pâque. « Il fallait que s’accomplisse – dit-il – tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes » (v. 44). Et il les invite à regarder vers l’avenir:  « la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations » (v. 47).

Chaque communauté revit cette même expérience dans la célébration eucharistique, en particulier la célébration dominicale. L’Eucharistie, le lieu privilégié où l’Église reconnaît « l’auteur de la vie » (cf. Ac 3, 15), est « la fraction du pain », comme elle est appelée dans les Actes des Apôtres. Dans celle-ci, grâce à la foi, nous entrons en communion avec le Christ, qui est « autel, victime et prêtre » (cf. Préface pascale 5) et qui est parmi nous. Nous nous rassemblons autour de Lui pour faire mémoire de ses paroles et des événements contenus dans l’Écriture; nous revivons sa passion, sa mort et sa résurrection. En célébrant l’Eucharistie, nous communiquons avec le Christ, victime d’expiation, et nous puisons en Lui le pardon et la vie. Que serait notre vie de chrétiens sans l’Eucharistie? L’Eucharistie est l’héritage perpétuel et vivant que nous a laissé le Seigneur dans le Sacrement de son Corps et de son Sang, que nous devons constamment repenser et approfondir afin que, comme l’affirmait le vénéré Pape Paul VI, il puisse « imprimer son efficacité inépuisable sur tous les jours de notre vie mortelle. »

Benoît XVI, 26 avril 2019

les enfants abandonnés sont un cri…

… qui monte vers Dieu

08-04-2015 source : Radio Vatican

« Avec les enfants, on ne plaisante pas ! » : lors de l’audience générale de ce mercredi, le Pape François a continué son cycle de catéchèses sur la famille, et plus particulièrement les enfants. Après avoir parlé du grand don qu’ils représentent, le Pape a voulu aborder la « passion » que beaucoup de ces enfants vivent, parce que refusés, abandonnés, privés de leur enfance ou de leur avenir.

Il est honteux d’oser dire, « comme pour se justifier, que c’était une erreur de les mettre au monde. Ne déchargeons pas nos fautes sur les enfants ! Les enfants ne sont jamais « une erreur ». Leur faim n’est pas une erreur, ni leur pauvreté, leur fragilité, (…) ni leur ignorance et leur incapacité. Tant d’enfants ne savent même pas ce qu’est une école ! »

Toutes ces caractéristiques sont autant de raisons « pour les aimer encore plus, avec une plus grande générosité. Que fait-on des déclarations solennelles des Droits de l’Homme et des Droits de l’enfant si ensuite on fait payer aux enfants les erreurs des adultes ? »

« Aucune de leurs larmes n’est perdue »

« Tous ces enfants sont un cri qui monte vers Dieu et accuse le système que nous avons construit. Dans les pays riches, beaucoup d’enfants vivent des drames à cause de la crise de la famille, du vide éducatif et des conditions de vie parfois inhumaines. Mais aucun d’eux n’est abandonné du Père des Cieux. Aucune de leurs larmes n’est perdue. »

Le Pape a également eu une pensée pour les enfants malades ou dans une situation difficile : « grâce à Dieu, ceux qui ont de graves difficultés trouvent souvent des parents extraordinaires, prêts à tous les sacrifices, a-t-il relevé. Nous ne devons pas les laisser seuls, mais les accompagner, leur offrir des moments de joie partagée et de joie insouciante, pour qu’ils sortent de la routine thérapeutique. »

La société doit changer son regard sur les enfants

« Aux familles et aux enfants, l’Église porte la bénédiction de Dieu, sa tendresse maternelle. Quand il s’agit des enfants qui viennent au monde, aucun sacrifice des adultes n’est trop grand pour qu’aucun d’eux ne puisse penser être une erreur, ne rien valoir. Si la société faisait sienne ce principe, beaucoup lui serait pardonné ! Que ce serait beau ! ».

Au moment de s’adresser aux pèlerins de langue arabe, le Pape François a souligné que les enfants « sont souvent les premières victimes des problèmes familiaux, des conflits, des guerres et des persécutions. Prions pour tous les enfants qui souffrent, en demandant au Seigneur de les protéger de tout mal, de réveiller les consciences endormies et de convertir les cœurs de pierre pour qu’il ne manque ni l’amour ni le soin à aucun enfant. »

Voici un résumé de l’AUDIENCE –>

La résurrection du Christ…

banners_PASCUA-FR… « de l’esclavage du péché à la liberté de l’amour »

06-04-2015 Radio Vatican

Pour la méditation des associés de la Médaille Miraculeuse, nous proposons les paroles du Pape qui s’est exprimé à nouveau lundi en faveur de la défense et de la protection « de nos frères et de nos sœurs persécutés, exilés, tués à cause du seul fait d’être chrétiens ». Il a exhorté par deux fois la communauté internationale à « ne pas assister, muette et inerte, à un tel crime, inacceptable, qui constitue une dérive préoccupante des droits humains les plus élémentaires ». Il l’a aussi invitée à « ne pas détourner le regard » face à cette situation.

Le Souverain Pontife s’est exprimé sur cette question depuis les appartements pontificaux, après la prière du Regina Coeli, devant des fidèles réunis place Saint-Pierre. Après s’être arrêté sur l’Évangile du jour, le Saint-Père a insisté pour que chacun en lise chaque jour un extrait dans lequel il est question de la Résurrection.

« Le Christ est ressuscité ! » Le Pape l’a répété, avant la prière, et a invité la foule à répéter cette phrase avec lui. « C’est l’annonce que l’Église répète depuis le premier jour. Et en Lui, par le baptême, nous aussi sommes ressuscités. Nous sommes passés de la mort à la vie, de l’esclavage du péché à la liberté de l’amour. La foi en la résurrection de Jésus et l’espoir qu’Il nous a porté sont les plus beaux dons que le chrétien peut et doit offrir à ses frères. »

Le Pape François base ses paroles sur l’Évangile du jour,  présentant le récit des femmes qui trouvèrent le tombeau de Jésus vide et virent un ange leur annonçant qu’Il était ressuscité. Puis lorsqu’elles coururent apporter la nouvelle aux disciples, elles rencontrèrent Jésus, qui leur dit : « allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » La Galilée est la « périphérie où Jésus avait initié sa prédication. Et de là repartira l’Évangile de la résurrection ».

« Nous annonçons la résurrection du Christ lorsque sa lumière éclaire les moments sombres de notre existence et que nous pouvons la partager avec les autres. Lorsque nous savons sourire avec qui sourit et pleurer avec qui pleure. Lorsque nous cheminons à côté de celui qui est triste et qui risque de perdre l’espoir. Lorsque nous racontons notre expérience de foi à celui qui est à la recherche de sens et de joie ».

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