Le modèle du Bon Pasteur…

 … offert par le Pape aux nouveaux prêtres

26-04-2015 source : Radio Vatican

En ce IV° dimanche de Pâques, le Pape François a indiqué le modèle du Bon Pasteur à tous ceux qui ont pour mission de guider l’Église. Devant les personnes venues participer à la prière du Regina Coeli, à midi sur la place Saint-Pierre, le Souverain Pontife a souligné qu’il ne suffisait pas de rendre grâce pour la sollicitude paternelle de Dieu. « Il faut suivre le Bon Pasteur, et cela vaut surtout pour les prêtres, les évêques et les papes. Ceux-ci ne doivent pas adopter la mentalité d’un chef d’entreprise mais être des serviteurs, comme Jésus qui, en se dépouillant, nous a sauvé par la miséricorde. »

Le Saint-Père a fustigé « les pasteurs mercenaires » en rappelant que le Bon Pasteur pense à ses brebis, il ne les exploite pas. « Il participe avec empressement à la vie de son troupeau. Il n’a aucun autre intérêt ni ambition que celui de guider, nourrir, et protéger ses brebis, même au prix de sa propre vie. »

Auparavant, dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François a ordonné 13 nouveaux prêtres pour le diocèse de Rome dont il est l’évêque et six autres pour différents diocèses. Il a créé une nouvelle fois la surprise en invitant deux d’entre eux, très jeunes, à réciter avec lui le Regina Coeli de la fenêtre du Palais apostolique et à bénir avec lui les fidèles.

Le Saint-Père a encouragé les nouveaux prêtres à choisir un style de vie pastorale sous le signe du service. « En nous donnant Jésus comme Pasteur, le Père nous a donné ce qu’Il avait de plus précieux, l’amour total qui n’est dicté par aucun intérêt, calcul, ou besoin ». Saluant les nombreux fidèles venus de Pologne à l’occasion du premier anniversaire de la canonisation de Jean-Paul II, il a répété le célèbre appel du pape polonais « N’ayez pas peur », un appel qu’il lançait « de sa voix forte et sainte. »

Il a terminé en se tournant vers la Sainte Mère de Dieu : « Que la très Sainte Vierge Marie obtienne pour moi, pour les évêques et les prêtres du monde entier la grâce de servir le saint peuple de Dieu à travers l’annonce joyeuse de l’Évangile, la célébration sincère des sacrements et une patiente et douce conduite pastorale. »

Regina Coeli laetare

Le Pape a assuré être proche des populations touchées par le puissant séisme qui a frappé samedi le Népal et les pays voisins. Il  prie et invite à prier pour les victimes, pour les blessés et pour tous ceux qui souffrent à cause de ce violent tremblement de terre et souhaite qu’ils aient le soutien de la solidarité fraternelle.

le mandat missionnaire du Seigneur

« Allez dans le monde entier, proclamez l’Évangile à toute la création » (Mc 16, 15). C’est par ces paroles du Seigneur Jésus Ressuscité, présentes dans la partie conclusive de l’Évangile selon Saint Marc, que débute le temps de la mission de l’Église. L’Église, comme Peuple de Dieu, est signe et instrument du salut , et a reçu du Ressuscité la mission d’annoncer l’Évangile et de baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Elle existe pour évangéliser, pour annoncer toujours et partout la Bonne Nouvelle à tous les hommes de bonne volonté. Le mandat demeure le même, tout comme Jésus Christ et son Évangile est le même « hier, aujourd’hui et à jamais » (He 13, 8) alors que les destinataires et les conditions sociales, culturelles, politiques et religieuses dans lesquelles ils vivent changent. Le mandat missionnaire du Seigneur glorifié, vainqueur du péché et de la mort, s’inscrit dans le cadre de la nouvelle évangélisation et le but de celle-ci est la transmission de la foi chrétienne.

la première rencontre avec le Christ…

… ne jamais l’oublier

24-04-2015 source : Radio Vatican

C’est par la rencontre que Jésus transforme la vie de ceux qu’il rencontre. Au cours de son homélie à Sainte Marthe ce vendredi, le Pape est revenu sur ce « premier amour » qui nait de la rencontre du Christ avec ses contemporains et qui ne cesse de se poursuivre dans l’histoire, à travers tous ses témoins. Cette rencontre que nous avons parfois tendance à oublier dans nos vie alors que Jésus ne nous oublie jamais.

Cette « première rencontre » a changé la vie de ceux qui ont croisé le chemin de Jésus: d’abord celle de Jean et André qui ont parcouru avec lui tout le chemin, puis de Simon, devenu la pierre de la nouvelle communauté, mais aussi de la Samaritaine, du lépreux ou encore de la femme malade qui guérit en touchant la tunique du Christ. « Il s’agit de rencontres qui poussent le chrétien à ne jamais perdre la mémoire du premier contact avec Jésus. »

« Lui ne nous oublie jamais tandis que nous oublions souvent cette rencontre avec Jésus. Ceci serait une bonne chose à faire à la maison en se demandant « quand est-ce que je sens le Seigneur proche de moi ? Quand est-ce que je sens que je peux changer ma vie, être meilleur et pardonner à une personne ? Ceci est le fondement de notre foi : j’ai rencontré Jésus comme Paul. »

La mémoire de chaque jour

« Demandons-nous : ‘quand m’as-tu dit quelque chose qui m’a changé la vie ou m’as-tu envoyé faire un pas en avant dans la vie ?’ Ce questionnement peut être une belle prière et je vous conseille de la faire chaque jour. Une autre belle chose serait de prendre l’Évangile et regarder les nombreuses histoires où Jésus rencontre les gens, comment il choisit ses Apôtres, etc… Tant de rencontres ont lieu avec Jésus, et sans doute une d’entre elle ressemble à la mienne. »

Le Pape a ainsi invité à ne jamais oublier que le Christ cherche un rapport avec chacun de nous, un rapport privilégié, un rapport d’amour, un tête-à-tête. Il faut donc prier et demander la grâce de la mémoire, pour ne pas afin de ne pas avoir à entendre ce reproche que le Seigneur fait dans le livre de l’Apocalypse : « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. »

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