Soigner un malade, c’est servir le Christ

08-02-2015 source : Radio Vatican

 « Prêcher et guérir, telles sont les principales activités de Jésus dans sa vie publique. Avec la prédication, il annonce le Règne de Dieu et avec les guérisons, il prouve que Dieu est nous est proche, qu’Il est parmi nous ». Lorsque Jésus annonce et accompli le Salut des hommes, il montre une attention particulière pour ceux qui sont blessés dans leurs corps et dans leurs âmes : les pauvres, les pécheurs, les possédés, les malades et les personnes mises au ban de la société. L’Évangile de Marc de ce dimanche narre quelques-unes de ces guérisons et le Pape François en profite pour proposer aux fidèles une réflexion sur le sens et la valeur de la maladie, à quelques jours de la Journée mondiale du Malade, le 11 février prochain.

« L’œuvre salvatrice du Christ ne s’arrête pas avec sa personne et sa vie terrestre. » Elle continue via l’Église, sacrement de l’amour et de la tendresse de Dieu pour les hommes. « En envoyant ses disciples en mission, le Christ leur donne un double mandat : annoncer l’Évangile du Salut et guérir les infirmes. Fidèle à cet enseignement, l’Église a toujours considéré l’assistance aux infirmes comme une partie intégrante de sa mission ». L’Église considère les personnes malades comme « une voie privilégiée » pour rencontrer le Christ, l’accueillir et le servir. « Soigner un malade, l’accueillir, c’est servir le Christ. Le malade est la chair du Christ. »

Pourquoi la mort ? L’Église doit répondre aux questions existentielles à la lumière de la foi

« Malgré les multiples avancées de la science, la souffrance intérieure et physique des personnes suscite de fortes interrogations sur le sens de la maladie et de la douleur, et sur le pourquoi de la mort ». Il s’agit de demandes existentielles auxquelles l’action pastorale de l’Église « doit répondre à la lumière de la foi, ayant le Crucifix sous les yeux où apparait tout le mystère salvifique de Dieu le Père qui par amour des hommes n’a pas épargné son unique Fils. » 

« Chacun de nous est appelé à porter la lumière de l’Évangile et la force de la grâce à ceux qui souffrent et à ceux qui les assistent », leurs proches, les médecins et infirmiers, afin que le service apporté aux malades soit accompli « avec toujours plus d’humanité, de dévotion chaleureuse, un amour évangélique et de la tendresse. »  « L’Église mère caresse nos souffrances. Elle le fait comme une mère ».

« Prions Marie pour que chaque personne puisse expérimenter la sollicitude de ceux qui les entourent, la puissance de l’amour de Dieu et le réconfort de sa tendresse paternelle ».

Sainte Bakhita…

… pour promouvoir la lutte contre l’esclavage

Journée internationale de prière et de réflexion contre le trafic de personnes
Journée internationale de prière et de réflexion contre le trafic de personnes

2015-02-08 Radio Vatican

Le Pape François, lors de l’Angélus de ce dimanche 08 février 2015, mémoire de Sainte Joséphine Bakhita, a notamment invité à prier un Ave Maria pour les victimes de la Traite humaine. La journée de dimanche a ainsi vu l’organisation de plusieurs activités de prières.

C’est la figure de Sainte Joséphine Bakhita, canossienne, née au Soudan en 1869, qui mourut à Schio en Italie en 1947, et qui a connu « les angoisses de l’enlèvement et de l’esclavage », qui a été prise en modèle.

Rappelons en ce qui concerne la sainte dont on célèbre la mémoire en ce jour, que Bakhita n’est pas le prénom qu’elle reçut de ses parents à sa naissance. La terrible expérience qu’elle vécut lui a fait oublier son prénom. Bakhita, qui signifie «fortunée», est le prénom qui lui fut donné par ses ravisseurs.

Au soir de sa vie, elle revécut les jours terribles de son esclavage, et ce fut la très Sainte Vierge Marie qui la libéra de toute souffrance. Ses dernières paroles furent: «Notre Dame!Notre Dame!», tandis que son ultime sourire témoignait de sa rencontre avec la Mère du Seigneur.

Une foule accourut rapidement à la maison de l’Institut pour voir une dernière fois leur «petite Mère noire» et lui demander la protection du ciel. Sa réputation de sainteté s’est désormais répandue sur tous les continents. Et nombreuses sont les grâces obtenues par son intercession.

Ville et anti-ville

opportunités et des risques des espaces urbains

Samedi 7 février, en recevant les membres du Conseil pontifical pour les laïcs, le Pape François s’est arrêté sur le thème de leur assemblée plénière qui vient de se conclure.

« Il semble vraiment que chaque ville, même celle qui apparaît la plus florissante et ordonnée, ait la capacité d’engendrer en elle une obscure ‘anti-ville’. »

« Face à ces tristes scénarios, nous devons toujours nous rappeler que Dieu n’a pas abandonné la ville ; Il habite dans la ville ».

« Le phénomène de l’urbanisme a pris désormais des dimensions mondiales : plus de la moitié des habitants de la planète vivent dans des villes. Et le contexte urbain a un puissant impact sur la mentalité, la culture, les styles de vie, les relations interpersonnelles, la religiosité des personnes. Dans ce contexte, si varié et complexe, l’Église n’est plus la seule « promotrice de sens » et les chrétiens doivent absorber les « langages, symboles, messages et paradigmes qui offrent de nouvelles orientations de vie, souvent en contraste avec l’Évangile. » Les villes présentent de grandes opportunités et de grands risques: elles peuvent être de magnifiques espaces de liberté et de réalisation humaine, mais aussi de terribles espaces de déshumanisation et de misère ».

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