appel pour l’Ukraine et la Centrafrique

01-06-2014 Radio Vatican

« C’est avec l’âme triste que je prie pour les victimes des tensions qui se poursuivent encore dans certaines régions de l’Ukraine mais aussi en République centrafricaine. Je renouvelle mon appel plein de tristesse à toutes les parties impliquées pour que soient dépassées les incompréhensions et que soient recherchés avec patience le dialogue et la pacification. » C’est l’appel lancé par le Pape François ce dimanche midi place Saint-Pierre après la récitation du Regina Caeli. Dans ses saluts, le Pape a également évoqué la Syrie, autre pays en conflit au cœur de ses pensées et de ses prières.

« Que Marie, Reine de la Paix nous aide tous par sa maternelle intercession. Marie, Reine de la Paix, prie pour nous! Marie Reine de la Paix… Marie Reine de la Paix… « , a insisté le Pape tandis que la foule répondait en invoquant trois fois Marie, Reine de la Paix.

Ce 1er juin est aussi la Journée mondiale des Communications sociales dont le thème est la communication au service de la culture de la rencontre. « Les moyens de communication sociaux peuvent favoriser le sens de l’unité de la famille humaine, la solidarité et l’engagement pour une vie digne pour tous. Prions pour que la communication, sous toutes ses formes, soit au service de la rencontre entre les personnes, les communautés, les nations, une rencontre fondée sur le respect et sur l’écoute réciproque. »

Le Pape François est revenu sur la béatification de Mère Espérance, née en Espagne Maria Josefa Alhama Valera, fondatrice en Italie des Servantes et des Fils de l’Amour Miséricordieux. « Que son témoignage aide l’Église à annoncer partout, avec des gestes concrets et quotidiens, l’infinie miséricorde du Père céleste envers chaque personne ».

Jésus est à nos côtés

Avant la récitation du Regina Caeli devant plus de soixante mille personnes, le Pape François est revenu sur l’Ascension, célébrée en Italie et dans d’autres pays, ce dimanche. « Jésus part vers le Père et ordonne à ses disciples de partir vers le monde. » « Il ne s’agit pas d’une séparation parce qu’il reste pour toujours avec nous, en une forme nouvelle. Avec son ascension, le Seigneur ressuscité attire le regard des Apôtres, et aussi notre regard, vers les hauteurs du Ciel pour nous montrer que le but de notre chemin est le Père. Toutefois, Jésus reste présent et opérant dans les affaires de l’histoire humaine avec la puissance et les dons de son Esprit ; il est à côté à chacun de nous : même si nous le voyons pas avec les yeux, Il est là ! Il nous accompagne, il nous guide, il nous prend par la main et nous relève quand nous tombons. Jésus ressuscité est près des chrétiens persécutés et discriminés, il est près de chaque homme et de chaque femme qui souffre. »

Jésus est « présent également via l’Église qu’il a invitée à prolonger sa mission. “Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples”. C’est un mandat précis, il n’est pas facultatif. La communauté chrétienne est une communauté en sortie, en partance. Dans l’œuvre apostolique nos forces, nos ressources, nos structures ne suffisent pas même si elles sont nécessaires. Sans la présence du Seigneur et la force de son Esprit, notre travail, même bien organisé, sera inefficace. »

La Vierge Marie est mère de la promptitude

2014-06-01 Radio Vatican

Comme chaque année, une procession au flambeau a eu lieu samedi soir en conclusion du mois de mai, le mois de Marie, au Vatican. Au terme de la prière du Rosaire, le Pape François s’est adressé aux nombreux fidèles, rassemblés devant la reproduction de la Grotte de Lourdes qui se trouve dans les Jardins du Vatican.

Dans une brève allocution, le Saint-Père a rappelé que la Vierge Marie est la « mère de la promptitude ». Elle est « toujours prête à nous venir en aide, quand nous la prions, quand nous avons besoin de sa protection » à différents moments de notre vie. Rappelons-nous, a-t-il insisté, que la Vierge « ne se fait pas attendre, elle va tout de suite servir ».

Visitation

Jean-Paul II à Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse

Il y a 34 ans, le 31 mai 1980, jour de la Visitation, le pape Jean-Paul II est venu dans la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse. A la suite du Père Maximilien Kolbe, nous connaissons la dévotion qu’il avait envers la Sainte Mère de Dieu exprimée par la Médaille Miraculeuse.

Lire le DISCOURS DE JEAN PAUL II DANS LA CHAPELLE NOTRE-DAME DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE

Sur le signe de l’ange Gabriel qui est comme une indication, Marie part dans la montagne de Juda pour rendre visite à Élisabeth sa cousine, emportant son secret avec elle. En quelques étapes, elle atteint le bourg où vivent Élisabeth et Zacharie. Tous deux appartiennent à la tribu de Levi.

Six mois auparavant, Zacharie, au cours de son ministère au Temple, avait eu une vision. Tandis qu’il déposait la braise brûlante sur l’autel des parfums, dans le Saint, l’Ange Gabriel lui était apparu, lui annonçant la naissance d’un enfant qui serait le précurseur du Messie. Zacharie n’y avait pas cru : sa femme et lui étaient trop vieux ! Frappé de mutisme, il était rentré chez lui et avait dû constater que la parole divine allait se réaliser. La visite de la Vierge sera un nouveau signe de Dieu. (Lc, 1, 40-55).

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La Visitation est unie à l’Annonciation  dans l’Évangile selon saint Luc. Ce sont les deux premiers « mystères joyeux », et la joie se perçoit à travers l’allure vive et légère du récit.

« En ces jours-là » nous montre déjà la promptitude avec laquelle « la servante du Seigneur» saisit l’indication de l’ange sur Élisabeth comme une invitation à la rejoindre, non pour vérifier le signe, mais pour servir. C’est le propre de ceux qui vont «au pas allègre de l’obéissance et dans l’agilité de la crainte de Dieu» (Règle de saint Benoît, ch. 5).

Marie va monter de Nazareth, humble bourgade située dans la basse Galilée,  non seulement en altitude, puisque Ain Karem est dans les monts de Judée, mais aussi spirituellement, puisqu’elle commence sa mission de porter le Christ et d’éveiller les âmes à l’Esprit Saint, auprès de Jean-Baptiste et de sa mère. Comme l’arche dans l’Ancienne Alliance, le lieu où Dieu demeurait parmi son peuple, ainsi Marie dans la Nouvelle Alliance, car en elle le Verbe de Dieu demeure. Dans l’Histoire le même Dieu avance, réalisant des merveilles et soulevant la joie messianique.

Marie porte non seulement Jésus, mais son Esprit Saint, à la Visitation comme à la Pentecôte, où elle est avec les Apôtres pour que vienne d’En-Haut sur eux cet Esprit, d’abord venu sur elle, et qu’il les « remplisse » comme elle-même en est  comblée.

« Marie agit par charité et nous donne là une règle à suivre, nous dit Saint Ambroise ; car il faut remarquer que dans cet épisode c’est le supérieur qui vient à l’inférieur pour l’aider : Marie vient à Élisabeth, et le Christ à Jean. Ainsi, plus tard, le Seigneur viendra au baptême de Jean pour le sanctifier. »

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