journée missionnaire mondiale

PAPE FRANÇOIS

ANGELUS 

Place Saint Pierre à Rome
Dimanche 20 octobre 2013

Semaine missionnaire mondiale l'Évangile pour tous j'y crois

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Chers frères et sœurs !

Aujourd’hui, c’est la journée missionnaire mondiale. Quelle est la mission de l’Église ? Répandre dans le monde la flamme de la foi, que Jésus a allumé dans le monde : notre foi en Dieu qui est Père, amour, miséricorde. La méthode de la mission chrétienne n’est pas de faire du prosélytisme, mais de partager la flamme qui réchauffe l’âme. Je remercie tous ceux qui, par la prière et l’aide pratique  soutiennent le travail missionnaire, en particulier la préoccupation de l’évêque de Rome à répandre l’Évangile.

En ce jour, soyons proches de tous les missionnaires qui si paisiblement travaillent et donnent leur vie. Comme l’Italienne Afra Martinelli, qui a travaillé pendant de nombreuses années au Nigeria : il y a quelques jours elle a été tuée ; tous ont pleuré, chrétiens et musulmans. elle voulait le bien. Elle a proclamé l’Évangile par sa vie, par son travail elle a créé un centre d’éducation, ainsi a-t-elle répandu la flamme de la foi, elle a combattu le bon combat ! Pensons à  notre sœur et  par nos applaudissements saluons-la tous !

Etienne SandorJe pense aussi à Étienne Sándor, qui a été béatifié hier à Budapest. Il était salésien, il accomplissait un service exemplaire laïque auprès de jeunes dans l’art de parler et dans l’enseignement professionnel. Lorsque le régime communiste a fermé toutes les œuvres catholiques, il fait face à la persécution avec courage, et a été tué à 39 ans. Nous nous associons à l’action de grâces de la famille salésienne et de l’Église hongroise.

Je tiens à exprimer ma proximité avec la population des Philippines touchée par un fort tremblement de terre et je vous invite à prier pour cette chère nation qui a récemment subi plusieurs catastrophes.

Message du pape François pour la Journée Missionnaire Mondiale 2013

Trouvera-t-il la foi sur la terre ?

Le Fils de l’homme trouvera-t-il la foi sur terre ?

Dans l’évangile de ce 29ème dimanche ordinaire, cette question vient juste après la parabole de la veuve importune, elle nous montre que la foi est une question de confiance et de persévérance, et c’est la prière qui l’exprime.

Le Christ veut « montrer à ses disciples qu’il faut toujours prier sans se décourager ». Si la prière a un sens, elle doit être profondément motivée. Pour la veuve, c’est de lui rende justice. Mais pour nous, qu’est-ce qui motive notre prière ? L’habitude ? La recherche d’un meilleur confort, d’une plus grande facilité pour vivre le jour ?

Un véritable acte de foi est à faire lorsque nous prions. « C’est lorsque tu seras parvenu, dans ta prière, au‐dessus de toute autre joie, qu’enfin en vérité tu auras trouvé le vrai sens de la prière ». (Un disciple d’Origène, IIIe siècle) Que notre prière soit un véritable abandon à Dieu, un acte de foi qui nous décentralise de nous‐mêmes pour mettre Dieu au centre de notre vie !

C’est d’ailleurs la seule façon d’admettre les occasions où nous ne pensons pas être exaucés. Donnons toute la place à Dieu dans notre prière, sachant que l’absence de réponse spontanée de sa part prépare l’acte d’amour plus grand qu’Il nous donnera en temps voulu.

Persévérer est important, sans pour autant le confondre avec s’obstiner. La prière non exaucée, il faut savoir la remettre en question et nous remettre en question. Là aussi, l’abandon à Dieu est un bon critère pour savoir si nous sommes en droit d’insister, pour savoir si ce sont nos exigences que nous présentons à Dieu ou bien la mise en lumière de sa volonté.

A l’approche de la Toussaint, n’hésitons pas à solliciter nos saints patrons, chargés d’intercéder pour nous auprès de Dieu, – et bien sûr notre Sainte Mère Marie par excellence, – pour qu’ils interprètent exactement nos demandes, tout en remplissant nos cœurs de la présence de Dieu. Ainsi, le Christ à défaut de trouver la foi sur la terre, la trouvera-t-il au moins dans nos cœurs.

les deux extrémités de l’existence

18-10-2013 source : Radio Vatican

Moïse, Jean-Baptiste, Saint Paul. Lors de la messe célébrée ce vendredi matin en la Chapelle de la Maison Saint Marthe, le Pape François a axé son homélie sur trois personnages, en soulignant qu’aucun n’a été épargné par les angoisses mais que le Seigneur ne les a jamais abandonnés. En pensant ensuite à tant de prêtres et de sœurs qui vivent dans les maisons de repos, il a invité les fidèles à leur rendre visite car ils sont de vrais « sanctuaires de sainteté et d’apostolicité ».

Le début de la vie apostolique et le crépuscule de l’Apôtre Paul. Le Pape François s’est inspiré des lectures du jour pour s’attarder sur ces deux extrémités de l’existence du chrétien. Au début de la vie apostolique,  les disciples étaient « jeunes » et « forts » et même « les démons s’en allaient face à leur prédication ». La Première Lecture nous montre par contre Saint Paul à la fin de sa vie. Et le crépuscule de l’Apôtre :

« L’apôtre connaît un début joyeux, enthousiaste avec Dieu en lui, n’est-ce pas ? Mais le crépuscule ne lui a pas été épargné. Et ça me fait penser au crépuscule de l’Apôtre…trois icônes me viennent à l’esprit : Moïse, Jean-Baptiste et Paul. Moïse est le chef du Peuple de Dieu, courageux, il luttait contre les ennemis et il luttait avec Dieu pour sauver le peuple : C’est grandiose! Et puis à la fin, c’est seulement sur le Mont Nébo, il regarde la terre promise mais il ne pouvait pas y entrer. Jean-Baptiste : dans les derniers moments, il n’a pas été épargné par les angoisses ».

Les extrémités de l’existence

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