L’Évangile pour tous, j’y crois

<b>l'Evangile pour tous j'y croisSemaine Missionnaire Mondiale (13-20 octobre 2013) : « L’Évangile pour tous, j’y crois ».

Le mois d’octobre est consacré aux Missions. La Semaine Missionnaire Mondiale appelle les catholiques à la prière et au partage, pour soutenir la vie et la mission des Églises locales du monde. Les Œuvres Pontificales Missionnaires en sont chargées.

Leur point de départ  est une jeune laïque, Pauline Jaricot (1799-1862). À l’âge de 17 ans, elle tourne le dos à sa vie aisée et s’associe avec de jeunes ouvrières des usines de son père pour collaborer à la propagation de l’Évangile par la prière et l’animation missionnaire. Après trois années, prenant conscience des nécessités matérielles en « pays de mission », Pauline invente un système ingénieux de collecte. Elle convainc dix personnes de remettre un sou par semaine pour les missions, tout en recrutant dix autres donateurs qui, à leur tour, en trouvent dix chacun et ainsi de suite. L’entreprise fait boule de neige et amasse des sommes considérables pour l’époque.

Trois ans plus tard, la chaîne financière et spirituelle compte 500 membres. Elle devient officiellement l’Association de la Propagation de la Foi le 3 mai 1822. Sa croissance rapide à travers toute l’Europe attire l’attention du Saint-Siège, qui demande à l’accueillir dans ses offices. C’est ainsi que, un siècle après la fondation de l’Association de la Propagation de la Foi, le 3 mai 1922, l’œuvre de la Propagation de la Foi voit le jour. Elle continuera de s’étendre à travers le monde, regroupant trois autres œuvres, pour former les Œuvres Pontificales Missionnaires et se retrouver aujourd’hui dans plus de 120 pays.

Une Journée missionnaire mondiale en 1926

Pour amplifier le travail des Œuvres Pontificales Missionnaires, le pape Pie XI accepta de créer une Journée missionnaire mondiale en 1926 pour qu’elle soit « la fête de la catholicité et de la solidarité universelle ». Cet objectif rejoint l’intuition de départ de Pauline Jaricot : « De la part de tous, selon les possibilités, à tous, selon les nécessités ! ». La journée est fixée à l’avant dernier Dimanche du mois d’octobre. Elle est désormais « célébrée le même jour dans tous les diocèses, dans toutes les paroisses et dans tous les Instituts du monde catholique… et pour demander l’obole pour les Missions » (S. Congrégation des Rites : 14 avril 1926).

En France, depuis plus d’une trentaine d’années, l’animation est étendue à une semaine pour donner plus de visibilité aux activités missionnaires dans les diocèses et permettre aux paroisses de vivre cette semaine, ou au moins cette journée, éventuellement le dimanche précédent le dimanche de la Mission, selon leurs possibilités.

© – conférence des évêques de France

sans la prière : idéologie et moralisme

17-10-2013 source : Radio Vatican

Si un chrétien « devient disciple de l’idéologie, il a perdu la foi ». Le Pape François met en garde contre ce danger d’une attitude avec « clé en poche et porte fermée », et rappelle que lorsque l’on ne prie pas, on abandonne la foi et l’on tombe dans l’idéologie et dans le moralisme. Une mise en garde exprimée jeudi matin dans l’homélie de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican.

Le Pape est parti de l’Évangile du jour, de Saint Luc, où Jésus fait des reproches aux docteurs de la Loi : « Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d’entrer, vous les en avez empêchés. » Le Pape a actualisé cette mise en garde. « Quand nous sortons dans la rue et que nous nous trouvons devant une église fermée, déclarait-il, on nous donne des explications qui ne sont que des prétextes, mais la réalité reste que l’église est fermée, et que les gens qui passent devant ne peuvent entrer ». « Pire encore, le Seigneur qui est à l’intérieur ne peut sortir ».

Avoir la clé en poche et ne pas ouvrir la porte

« Aujourd’hui, a poursuivi le Pape, Jésus nous parle de cette image de la fermeture, l’image de ces chrétiens qui ont en main la clé, mais l’emportent, et n’ouvrent pas la porte ». « Pire encore, ils restent devant la porte et ne laissent personne entrer », et « de la sorte, eux-mêmes n’entrent pas ». « Le manque de témoignage chrétien arrive à ce résultat et quand ce chrétien est un prêtre, un évêque ou un Pape, c’est bien pire ». Et le Pape s’interroge alors sur cette « l’attitude du chrétien avec la clé en poche et la porte fermée ».

« La foi passe, pour ainsi dire, par un alambic et devient idéologie. Et dans les idéologies, Jésus n’a pas sa place : on ne trouve pas sa tendresse, son amour, sa douceur. Les idéologies sont toutes rigides, toujours. Et quand un chrétien devient le disciple de l’idéologie, il a perdu la foi: il n’est plus disciple de Jésus. » « C’est ce que Jésus dit aux docteurs de la Loi : ‘vous avez emporté la clé de la connaissance’. La connaissance de Jésus est transformée en une connaissance idéologique et moraliste, parce que ces docteurs de la Loi fermaient la porte avec précision ».

Ne pas être des chrétiens rigides, moralistes, sans bonté

« La foi devient idéologie et l’idéologie fait peur, éloigne les gens, éloigne l’Église des gens ». « C’est une maladie grave que celle des chrétiens pris par l’idéologie » « Mais ce n’est pas nouveau, car déjà l’apôtre Jean, dans sa première Épître, parle de cela. Les chrétiens qui perdent la foi et préfèrent les idéologies. Ils deviennent rigides, moralistes, mais sans bonté. » Le Pape François devait alors rendre l’absence de prière responsable de cette dérive, que le « chrétien en question soit un simple fidèle, ou un prêtre, un évêque, même un pape ». « S’il n’y a pas la prière, tu fermes toujours la porte ».

« La clé qui ouvre la porte à la foi, a ajouté le Pape, c’est la prière ». « Si un chrétien ne prie pas, son témoignage est rempli de superbe ». « Celui qui ne prie pas est un orgueilleux, il manque d’humilité, et ne cherche que son édification personnelle ». « Par contre, si un chrétien prie, il ne s’éloigne pas de la foi, il parle avec Jésus ». « Je parle de prier, pas de dire des prières, parce que ces docteurs de la Loi récitaient beaucoup de prières, mais pour se faire voir. » « Et quand on réprimande une personne qui est tombée dans ce travers, nous avons la même réaction que les docteurs de la Loi, dans l’Évangile : Jésus était à peine parti, que les scribes et les pharisiens commencèrent à parler mal de lui ».

Le Pape a mis en relief alors leur hostilité, leur manque de transparence, leur orgueil, et a demandé à Dieu la grâce que « nous ne cessions jamais de prier, de ne pas perdre la foi, de rester humbles, sans nous fermer, et sans fermer le chemin au Seigneur ».

Sans Jésus, il n’y a pas d’Église

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre à Rome
Mercredi 16 octobre 2013
Condensé

Année-de-la-foi-2012-13Chers frères et sœurs, l’Église est apostolique à cause de son lien profond et constitutif avec les Apôtres, choisis, appelés et envoyés par Jésus. Elle est fondée sur leur prédication, leur prière et sur l’autorité que Jésus leur a donnée. Elle est comme un édifice formé de pierres vivantes que sont les chrétiens, et dont la pierre angulaire est Jésus. L’Église est apostolique en ce sens qu’elle garde et transmet, avec l’aide de l’Esprit Saint, l’enseignement, le bon dépôt, les saines paroles entendues des apôtres (Catéchisme de l’Église Catholique, n. 857). Elle conserve la Sainte Écriture, la doctrine, les Sacrements, le ministère des Pasteurs, de telle sorte que nous puissions être fidèles au Christ et participer à sa vie. L’Église est apostolique, car elle est envoyée pour porter l’Évangile au monde entier. Une Église qui s’enferme sur elle-même et sur son passé trahit sa propre identité. Découvrons alors toute la beauté et la responsabilité d’être Église apostolique.

Comme les Apôtres de Jésus, puissiez-vous porter, sans peur ni honte, l’Évangile à tous vos frères et sœurs ! Par vos paroles et surtout par votre vie chrétienne, soyez toujours et partout des missionnaires pleins de dynamisme et de joie !

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Audience Générale du 16-10-2013 (complète)

Message du Pape pour le 70ème anniversaire de la déportation des juifs de Rome

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