fête de Marie, Mère admirable

fête de Marie, Mère admirable

La “Mater Admirabilis” (Mère Admirable) est une peinture murale représentant la Vierge adolescente dans l’une des galeries du couvent de la Trinité des Monts, à Rome. Elle est l’œuvre, en 1844, d’une élève de l’école française de la Trinité des Monts, Pauline Perdrau qui est devenue ensuite religieuse chez les Dames du Sacré-Cœur.

Cette “Mater Admirabilis” est devenue la patronne des écoles des religieuses du Sacré Cœur, congrégation fondée par sainte Madeleine Sophie Barat à travers le monde.

Le pape Pie IX qui a visité le couvent 21 fois, a donné à la fresque ce nom de “Mère Admirable”. L’Église la célèbre le 20 octobre, jour de fête pour les religieuses du Sacré-Cœur, leurs collègues et amis à travers le monde. Dès 1849, un bref pontifical a permis la célébration ce 20 octobre d’une messe pour la fête de « Mater admirabilis ».

Voici pour ce jour le texte d’une prière de donation à la Très Sainte Vierge écrite par une moniale Visitandine (page 2).

«Les nouveaux saints sont devenus des lampes capables de diffuser la lumière du Christ»

«Les nouveaux saints sont devenus des lampes
capables de diffuser la lumière du Christ»

Le Pape a présidé ce dimanche 19 octobre, dans la matinée, la messe de canonisation de sept bienheureux sur la place Saint-Pierre. Dans son homélie Léon XIV a parlé sur les questions du Christ qui interpellent ses disciples sur ce qu’est la foi, le lien d’amour entre Dieu et l’homme. Les sept nouveaux saints et saintes «ont maintenu allumée la lampe de la foi» et sont devenus lumière à leur tour.

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MESSE DE CANONISATION DES BIENHEUREUX :

– Ignatius Choukrallah Maloyan – Peter To Rot – Vincenza Maria Poloni – Maria del Monte Carmelo  -Rendiles  Martínez – Maria Troncatti – José Gregorio Hernández Cisneros – Bartolo Longo

CHAPELLE PAPALE

HOMÉLIE DU PAPE LÉON XIV

Place Saint-Pierre
XXIXe dimanche du temps ordinaire, 19 octobre 2025

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Chers frères et sœurs,

la question qui conclut l’Évangile qui vient d’être proclamé ouvre notre réflexion : « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Lc 18, 8). Cette interrogation nous révèle ce qui est le plus précieux aux yeux du Seigneur : la foi, c’est-à-dire le lien d’amour entre Dieu et l’homme.

Aujourd’hui même, sept témoins se tiennent devant nous, les nouveaux saints et saintes qui, par la grâce de Dieu, ont maintenu allumée la lampe de la foi. Bien plus, ils sont devenus eux-mêmes des lampes capables de diffuser la lumière du Christ.

Par rapport aux biens matériels et culturels, scientifiques et artistiques, la foi excelle non pas parce que ceux-ci seraient méprisables, mais parce que sans la foi, ils perdent leur sens.

La relation avec Dieu est de la plus haute importance car Il a créé toutes choses à partir de rien, au commencement des temps, et Il sauve du néant tout ce qui finit dans le temps. Une terre sans foi serait peuplée d’enfants vivant sans Père, c’est-à-dire de créatures sans salut.

C’est pourquoi Jésus, le Fils de Dieu fait homme, s’interroge sur la foi : si celle-ci disparaissait du monde, que se passerait-il ? Le ciel et la terre resteraient tels quels, mais il n’y aurait plus d’espérance dans nos cœurs ; la liberté de tout un chacun serait vaincue par la mort ; notre désir de vie sombrerait dans le néant. Sans la foi en Dieu, nous ne pouvons pas espérer le salut.

La question de Jésus nous inquiète donc, certes, mais seulement si nous oublions que c’est Jésus lui-même qui la pose. Les paroles du Seigneur, en effet, restent toujours Évangile, c’est-à-dire annonce joyeuse du salut. Ce salut consiste dans le don de la vie éternelle que nous recevons du Père, par le Fils, avec la force de l’Esprit Saint.

Chers amis, c’est précisément pour cette raison que le Christ parle à ses disciples de la « nécessité de prier sans cesse, sans jamais se lasser » (Lc 18, 1) : comme nous ne nous lassons pas de respirer, ne nous lassons pas non plus de prier ! Comme le souffle soutient la vie du corps, la prière soutient la vie de l’âme : en effet, la foi s’exprime dans la prière et la prière authentique vit de la foi.

Jésus nous montre ce lien à travers une parabole : un juge reste sourd aux demandes pressantes d’une veuve, dont l’insistance le conduit finalement à agir. À première vue, cette ténacité devient pour nous un bel exemple d’espérance, surtout en période d’épreuve et de tribulation.

Cependant, la persévérance de la femme et le comportement du juge, qui agit à contrecœur, préparent une question provocante de Jésus : Dieu, le bon Père, « ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? » (Lc 18, 7).

Faisons résonner ces paroles dans notre conscience : le Seigneur nous demande si nous croyons que Dieu est un juge juste envers tous. Le Fils nous demande si nous croyons que le Père veut toujours notre bien et le salut de toute personne.

À ce sujet, deux tentations mettent notre foi à l’épreuve : la première tire sa force du scandale du mal, nous conduisant à penser que Dieu n’écoute pas les pleurs des opprimés et n’a pas pitié de la douleur des innocents. La deuxième tentation est de prétendre que Dieu devrait agir comme nous le voulons : la prière cède alors la place à un ordre donné à Dieu, pour lui dire comment faire pour être juste et efficace.

Jésus, témoin parfait de la confiance filiale, nous libère de ces deux tentations. Il est l’innocent qui, surtout pendant sa passion, prie ainsi : “Père, que ta volonté soit faite” (cf. Lc 22, 42). Ce sont les mêmes paroles que le Maître nous transmet dans la prière du Notre Père.

Quoi qu’il arrive, Jésus s’en remet au Père en tant que Fils ; c’est pourquoi, en tant que frères et sœurs dans le Christ, nous proclamons : « Vraiment, Père très saint, il est juste et bon, pour ta gloire et notre salut, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, par ton Fils bien-aimé, Jésus le Christ » (Missel romain, Prière eucharistique 2, Préface).

La prière de l’Église nous rappelle que Dieu fait justice à tous, en donnant sa vie pour tous. Ainsi, lorsque nous crions au Seigneur : “Où es-tu ?” nous transformons cette invocation en prière, et reconnaissons alors que Dieu est là où souffre l’innocent. La croix du Christ révèle la justice de Dieu. Et la justice de Dieu c’est le pardon : Il voit le mal et le rachète, en le prenant sur lui.

Lorsque nous sommes crucifiés par la souffrance et la violence, par la haine et la guerre, le Christ est déjà là, sur la croix pour nous et avec nous. Il n’y a pas de pleurs que Dieu ne console ; il n’y a pas de larmes qui restent loin de son cœur. Le Seigneur nous écoute, nous étreint tels que nous sommes, pour nous transformer tel qu’il est.

Ceux qui refusent la miséricorde de Dieu, en revanche, restent incapables de miséricorde envers leur prochain. Ceux qui n’accueillent pas la paix comme un don ne sauront pas donner la paix.

Chers amis, nous comprenons maintenant que les questions de Jésus sont une invitation vigoureuse à l’espérance et à l’action : quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi en la providence de Dieu ? C’est cette foi, en effet, qui soutient notre engagement pour la justice, précisément parce que nous croyons que Dieu sauve le monde par amour, nous libérant du fatalisme.

Demandons-nous donc : lorsque nous entendons l’appel de ceux qui sont en difficulté, sommes-nous témoins de l’amour du Père, comme le Christ l’a été envers tous ? Il est l’humble qui appelle les tyrans à la conversion, le juste qui nous rend justes, comme en témoignent les nouveaux saints d’aujourd’hui : non pas des héros ou des chantres d’un idéal quelconque, mais des hommes et des femmes authentiques.

Ces fidèles amis du Christ sont martyrs pour leur foi, comme l’évêque Ignazio Choukrallah Maloyan et le catéchiste Pietro To Rot ; évangélisateurs et missionnaires, comme sœur Maria Troncatti ;  fondateurs charismatiques, comme sœur Vincenza Maria Poloni et sœur Carmen Rendiles Martinez ; le cœur ardent de dévotion, bienfaiteurs de l’humanité, comme Bartolo Longo et José Gregorio Hernández Cisneros.

Que leur intercession nous soutienne dans les épreuves et que leur exemple nous inspire dans notre vocation commune à la sainteté. Alors que nous sommes en pèlerinage vers ce but, prions sans nous lasser, fermes dans ce que nous avons appris et croyons fermement (cf. 2 Tm 3, 14). La foi sur terre soutient ainsi l’espérance du ciel.

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PAPE LÉON XIV

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
Dimanche 19 octobre 2025

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Chers frères et sœurs,

je vous salue chaleureusement, vous tous qui avez pris part à cette célébration qui a été une grande fête de la sainteté.

Je remercie les Cardinaux, les Patriarches et les Évêques présents ; de même, je salue avec gratitude le Président de la République italienne et le Président du Liban, ainsi que les distinguées Délégations officielles, en particulier celles de l’Arménie et du Venezuela.

J’accueille avec joie les filles spirituelles des Fondatrices canonisées aujourd’hui et les diverses communautés et associations inspirées par les charismes des nouveaux saints. Merci à tous pour votre participation dévouée !

J’étends mon salut aux autres pèlerins présents, en particulier à la Hermandad del Señor de los Milagros, qui a célébré la procession traditionnelle.

Nous célébrons aujourd’hui la Journée Missionnaire Mondiale. L’Église est entièrement missionnaire, mais aujourd’hui nous prions spécialement pour ces hommes et ces femmes qui ont tout quitté pour aller porter l’Évangile à ceux qui ne le connaissent pas. Ils sont missionnaires d’espérance parmi les nations. Que le Seigneur les bénisse !

Les nouvelles qui nous parviennent du Myanmar sont malheureusement douloureuses : elles font état de continuels affrontements armés et bombardements aériens, y compris sur des personnes et des infrastructures civiles.

Je suis proche de ceux qui souffrent à cause de la violence, de l’insécurité et de tant de difficultés. Je renouvelle mon appel pressant pour un cessez-le-feu immédiat et efficace. Que les instruments de la guerre cèdent la place à ceux de la paix, à travers un dialogue inclusif et constructif !

Confions à l’intercession de la Vierge Marie et des nouveaux saints notre prière continue pour la paix, en Terre Sainte, en Ukraine et dans les autres lieux de guerre. Que Dieu accorde à tous les responsables la sagesse et la persévérance pour progresser dans la recherche d’une paix juste et durable.

textes présentés par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MOIS DU ROSAIRE – jour 19 – Avantages de la Dévotion et de la Confrérie du Rosaire (suite)

MOIS DU ROSAIRE – jour 19 – Avantages de la Dévotion et de la Confrérie du Rosaire (suite)

2° Droits spirituels que donne la dévotion du Rosaire

Le Rosaire de Saint Vincent
Le Rosaire de Saint Vincent

La dévotion du Rosaire donne à tous les membres de la confrérie des droits infiniment précieux dans toutes les situations de la vie, en santé comme en maladie. D’abord elle les fait participer aux mérites de l’Ordre de Saint Dominique, aux prières et aux bonnes œuvres des confrères; elle leur donne en outre des droits incontestables à la protection de Marie.

En vertu de la communion des Saints, tout est commun dans l’Église; mérites, bonnes œuvres, prières, grâces, etc. La charité qui unit tous les membres, opère cette communication réciproque parmi les fidèles qui sont en état de grâce.

De même, dans la société du Rosaire, il y a une communication particulière de biens spirituels; et comme, de toutes les confréries particulières qui existent dans la grande société de l’Église, elle est la plus étendue, par conséquent le trésor ou le fond de ces biens spirituels est plus considérable et se communique à tous les membres avec plus d’abondance.

Le Saint Sacrifice, les communions, les mortifications, les prières de l’Ordre de Saint Dominique; les vertus, la vie intérieure et sous le signe de la croix des Religieux et des Religieuses et du Tiers-Ordre; les bonnes œuvres de tous les dévots de la confrérie et des équipes  du Rosaire; tout cela est appliqué à chacun des membres de cette pieuse association.

Tous les âges et tous les sexes, toutes les conditions et tous les états: le prêtre et le laïc, le pauvre et le riche, tous de concert portent à la masse commune le tribut de leur offrande spirituelle; en sorte que, si vous êtes de la confrérie, vous retirer à chaque instant de ce trésor de mérites, de nouveaux avantages pour opérer votre salut ou vous avancer dans la vertu.

Vous participez encore à toutes les bonnes œuvres de chacun des Confrères; et sans énumérer ici les œuvres de Charité de tous les membres de la Confrérie dans tontes les parties du monde, bornons-nous seulement aux œuvres de Charité des Ordres religieux.

Le Rosaire est si répandu qu’il est adopté maintenant dans la plupart des communautés religieuses, même dans celles qui étaient peu portées à adopter de nouvelles pratiques de piété, et qui se sont depuis imposé la loi de porter le rosaire ou de le dire : partout on en récite chaque jour une partie.

Tout confrère du Rosaire a une part dans tous les actes de Charité que fait chaque Religieux dans tous les Ordres; et combien ces actes ne sont-ils pas multipliés ! Si Dieu vous découvrait les trésors immenses de mérites de tant d’âmes privilégiées sur lesquels vous avez des droits acquis, votre vie toute entière ne suffirait pas pour les contempler, et remercier Marie de ce bienfait; l’éternité seule pourra vous les révéler.

Mais un avantage encore plus précieux sur lequel tout vrai dévot du Rosaire, tout confrère fervent peut compter, c’est d’être assuré de la protection de la sainte Vierge. Marie est la Mère de tous les Chrétiens, mais Elle est particulièrement la Reine, la Maîtresse, l’Avocate et la Protectrice des confréries, des équipes qui la reconnaissent pour leur Patronne.

C’est à ce titre qu’Elle est la Protectrice spéciale des Confrères du Rosaire. Le jour où nous nous sommes consacrés à Son service, Elle nous a adoptés pour ses enfants de prédilection; et Son Cœur tendre et maternel, depuis ce jour, n’a cessé de veiller sur nous, de nous aider dans nos besoins et de nous secourir dans les dangers.

Et quels sont les confrères ou mêmes les fidèles attachés à la dévotion du Rosaire, qui n’ont pas éprouvé les effets de cette protection dans les tentations, les peines et les périls sans nombre qui environnent ici-bas notre faiblesse ? La protection de Marie n’est-elle pas pour eux une source de bénédictions pendant la vie ?

Toute la terre est pleine de ses miséricordes. Il n’est point de nation, d’état, de ville, de bourg, qui n’éprouve sa protection; point de condition, de sexe, d’âge, qui ne participe à ses largesses. Elle les prodigue à tous les fidèles qui se consacrent à Elle pour l’honorer et faire honorer Son Fils par leurs exemples et par leurs vertus. Aussi quel empire n’a-t-Elle pas sur le Cœur de Son Divin Fils !

Le Saint Cardinal Pierre Damien nous assure que Marie s’approche du Trône de la Divine Réconciliation, non comme une servante, mais comme une dame souveraine des confrères, d’où lui vient le titre de Notre-Dame; elle s’avance vers l’autel d’or, moins pour prier que pour y prendre et y puiser tous les biens qui découlent sur nous.

Saint Bernardin ne craint pas de dire que si toutes les créatures, même la sainte Vierge, rendent un hommage de soumission à la toute-puissance divine, tout, même son Fils, obéit aussi à la voix de Marie, Mère de Dieu.

La Sainte Vierge serait-elle donc plus puissante que Dieu ? dit Saint Anselme. Non, sans doute; mais Dieu a arrêté, dans Son Divin conseil, d’honorer ainsi Marie, afin que les hommes sachent qu’ils peuvent beaucoup obtenir par Elle. Mais c’est surtout à la mort que Marie, puissante dispensatrice des grâces, nous les obtient avec plus d’abondance et d’efficacité.

Le Ciel et l’enfer même nous ont attesté cette vérité. Un hérétique qui avait osé blasphémer contre les quinze Mystères du Rosaire en fut puni de Dieu et livré à quinze démons. Saint Dominique, ayant été appelé pour l’exorciser et le délivrer de cette possession, força les démons a faire publiquement amende honorable en faveur du Rosaire.

Alors on les entendit s’écrier par la bouche du possédé: « Nous vous disons que quiconque persévérera dans le pieux exercice du rosaire se préservera des feux éternels, par la protection de la sainte Vierge, qui lui obtiendra la grâce de la contrition ».

Le Bienheureux Alain de la Roche, ce grand serviteur de Marie, reçut aussi de la bouche de la Sainte Vierge, cette promesse : « Quiconque persévérera dans la récitation de mon psautier du rosaire, je lui obtiendrai la remise de la peine de ses péchés et lui ménagerai la contrition de ses fautes. »

Résolution

Puisque notre désir est de pouvoir mériter consolant titre d’enfants de Marie pour en être protégés, et dans le cours de notre vie, et à l’heure de la mort, pratiquons avec ferveur et confiance la dévotion du Rosaire si agréable à cette bonne Mère et si propre à nous faire obtenir de sa part une protection spéciale. Cette dévotion n’eût-elle que cet avantage, il suffirait pour nous y attacher de cœur et d’âme.

Prière

Jamais, Vierge Sainte, il n’a été dit que Vous ayez abandonné un de vos vrais serviteurs; aucun ne périra, dit Saint Bernard; obtenez-nous la grâce d’être au nombre de vos vrais servantes et serviteurs en pratiquant avec ceux qui Vous aiment, Vous honorent et Vous imitent, la belle et salutaire dévotion du Rosaire.

C’est une couronne de prières, d’actes de vertus et de bonnes œuvres qu’en union avec tous les confrères et consœurs nous voulons Vous offrir sans cesse avec une tendresse filiale; ô la plus douce, la plus puissante, la plus miséricordieuse des mères. Ainsi soit-il.

D’après le manuel de Liège 1847

LA DOUCE CHAÎNE QUI VOUS LIE À DIEU

Le Pape Léon XIII a décrété que le mois d’octobre serait particulièrement consacré au culte de la Vierge du Rosaire.

Dans ce document, le grand Pontife souligne vigoureusement l’extraordinaire efficacité de cette prière, récitée d’un cœur pur et attentif, afin d’obtenir du Père Céleste, dans le Christ, par l’intercession de la Mère de Dieu, la protection contre les maux les plus graves qui peuvent mena­cer la chrétienté et l’humanité elle-même et afin d’obtenir ensuite les biens suprêmes de la justice et de la paix entre individus et entre peuples.

Avec ce geste historique, Léon XIII ne faisait que se placer aux côtés des nombreux Pontifes qui l’avaient précédé — et notamment saint Pie V — et il laissait à ceux qui lui succéderaient la consigne de promouvoir la pratique du Rosaire.

C’est pourquoi je veux moi aussi vous dire: faites du Rosaire la « douce chaîne qui vous lie à Dieu » par Marie!
Saint Jean-Paul II – Osservatore Romano du 11-10-1983

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