Sainte-Marie, Refuge des Pécheurs

Sainte-Marie, Refuge des Pécheurs

Fête le 16 janvier

Notre Dame des Victoires Paris
Notre Dame des Victoires Paris

À la suite du vœu de Louis XIII, proclamant la Vierge Marie patronne de la France, une église fut construite à Paris, à partir de 1629, et bénie en 1666. En 1809 elle fut rétablie au culte sous le titre de « Notre-Dame des Victoires ».

L’année même où l’archevêque de Paris Mgr Hyacinthe Louis de Quélen autorisait la frappe de la Médaille miraculeuse (1832) l’abbé Desgenettes était nommé curé de Notre-Dame des Victoires. Il se sentit accablé par l’incroyance du monde du négoce et de l’argent qui peuplait sa paroisse.

Le 3 décembre, alors qu’il célébrait la messe, il entendit une voix intérieure l’invitant à consacrer sa paroisse au Cœur Immaculé de Marie. Il consacra la paroisse au Cœur Immaculé de Marie (1836), une confrérie fut établie en l’honneur de Notre Dame « Refuge des Pécheurs » ; Les conversions se multiplièrent.

Sur l’autel, une statue, œuvre anonyme d’un sculpteur italien (1869), montre la splendeur de la Mère avec l’Enfant qui trône sur le monde. Le diocèse de Paris commémore cette invocation le 16 janvier. Désormais elle évoque la victoire de Marie sur le pêché et l’accueil maternel qu’elle réserve aux pécheurs.

Extrait de la Liturgie des Heures – Diocèses de Paris, Créteil, Nanterre et Saint-Denis

Le titre de Marie comme « refuge des pécheurs » s’inspire des élévations de saint Bernard. « Si, accablé par l’énormité de vos crimes, confus des plaies hideuses de votre cœur, épouvanté par la crainte des jugements de Dieu, vous vous sentez entraîné dans le gouffre de la tristesse et sur le bord de l’abîme du désespoir, un cri à Marie, un regard à Marie » (Homélie sur l’Annonciation 2,17).

À cette époque, un manuscrit avec des litanies mariales l’invoque comme « refuge des pauvres » (Letania de domina nostra Dei genitrice virgine Maria, Mayence) ; plus tard, en Italie (1524), elle apparaît comme « refuge des sans espoir » et « secours des pécheurs ». Le titre « refuge des pécheurs » apparaît enfin dans les litanies de Lorette (1558).

Les augustins déchaussés introduisirent la dévotion à Paris avec un tableau de la Vierge de Montaigu (Brabant flamand) ; ensuite par celui de la Mère de Miséricorde de Savone (Ligurie). « Marie ne parlait jamais d’elle-même, mais toujours de Dieu, et elle l’a fait avec ce nom si ancien et toujours nouveau : miséricorde, qui est synonyme d’amour, de grâce. » (Benoît XVI, Homélie à Savone, 17 mai 2008).

« On dirait que tous les péchés de ta vie resurgissent. — Ne perds pas confiance. — Fais appel au contraire à ta Mère Sainte Marie avec la foi et l’abandon d’un enfant. Elle ramènera le calme dans ton âme » (saint Josémaria, Chemin §498). « Vous avez promis aux trois enfants de Fatima : — À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Qu’il en soit ainsi ! » (Benoît XVI, Discours à Bethléem, 13/05/09).

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

SAINT RÉMI

SAINT RÉMI

Baptême de Clovis Asnières-sur-Oise 95 église Saint-Rémi Pierre Poschadel
Baptême de Clovis Asnières-sur-Oise 95 église Saint-Rémi Pierre Poschadel

Grégoire de Tours affirme que saint Rémi fut évêque de Reims pendant soixante-dix ans ou plus, ce qui doit constituer un record. Rémi mourut vers 530, le 15 janvier.

Dans son testament, le vieil évêque fait allusion au « roi Clovis d’illustre mémoire, que j’ai tenu, dit-il, sur les fonts du baptême ». C’est la gloire de Rémi d’avoir baptisé Clovis et introduit, de ce fait, le peuple des Francs dans l’Église catholique.

Mais si l’évêque de Reims fut appelé à baptiser Clovis, c’est qu’il avait exercé de longue date une influence déterminante dans le cheminement du chef franc vers la foi.

Dès l’avènement de Clovis (481), Rémi lui avait adressé un véritable programme de gouvernement, dans lequel il lui disait : « L’important est que la justice de Dieu ne chancelle pas chez vous. Que votre prétoire soit acces­sible à tous, et que personne n’en sorte triste. »

Conseiller du roi, Rémi ne se refusait pas non plus à rappeler ses collègues, les évêques, à leurs devoir : « Le Seigneur ne nous a pas établis pour dominer sur le peuple, mais pour le conduire avec douceur. »

P. Jounel

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XVe JOUR.

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XVe JOUR.

ENTRÉE DE JÉSUS A JÉRUSALEM.

Ecce ascendimus Jerosolymam, et consummabuntur omnia quae scripta sunt per prophetas de Filio hominis.

Nous allons à Jérusalem, et tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet du Fils de l’homme, sera accompli. Luc. 18.

1er Point.

IHS extrait des armes du Pape François
IHS extrait des armes du Pape François

Jésus faisait sa demeure habi­tuelle dans la Galilée, et se contentait de venir à Jérusalem aux fêtes principales, parce qu’il savait que les pontifes et les au­tres autorités judaïques qui se trouvaient dans cette ville, avaient conspiré contre lui, et cherchaient les moyens de le faire mourir.

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