Juin, mois du Sacré-Coeur

Juin, mois du Sacré-Cœur

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icône du Sacré Cœur de Jésus

C’est le pape Clément XIII qui a institué officiellement la fête du Sacré-cœur le 6 février 1765. C’est une solennité dans le calendrier liturgique fixé par le concile Vatican II.

Jean-Paul II, lors de son audience donnée le mercredi 20 juin 1979,  a exprimé son amour du Cœur du Christ.

« La liturgie de l’Église va célébrer, en esprit d’adoration et avec un amour particulier, le mystère du «Cœur du Christ». Anticipant cette fête, je désire donc, dès aujourd’hui, tourner avec vous le regard vers le mystère de ce cœur  […]

On sait que le mois de juin est particulièrement consacré au divin Cœur, au Cœur sacré de Jésus. Nous lui exprimons notre amour et notre adoration par la litanie dont chacune des invocations a une richesse théologique particulièrement profonde. Je désire donc m’arrêter avec vous, ne serait-ce que brièvement devant ce Cœur vers lequel se tourne l’Église en tant que communauté de cœurs humains. »

Pourquoi le mois de juin est-il tout entier consacré à l’adoration du Sacré Cœur du Christ ? Nous devons cette dévotion à l’audace et la foi d’Angèle de Sainte Croix, une élève de Notre-Dame-des-Oiseaux, vers 1860. Le couvent de la rue de Sèvres à Paris (Chanoinesses de Saint-Augustin) avait une grande dévotion au Sacré-Cœur et Angèle eut l’intuition de demander à l’archevêque de Paris de consacrer le mois de juin au Sacré-Cœur, comme le mois de mai l’était pour Marie depuis longtemps déjà. Cela a été accepté par l’archevêque et institué quelques années plus tard par le pape pour l’Église universelle.

Voir les liens suivants :

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – PREMIER JOUR

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – PREMIER JOUR.

LES TENDRESSES DU CŒUR DE JÉSUS.

Sacré-Cœur de Jésus - basilique du Sacré-Cœur de Paris
Sacré-Cœur de Jésus – basilique du Sacré-Cœur de Paris

Prions, afin que pendant ce mois il ne se commette pas de péché mortel dans notre famille.

Jésus et les petits enfants.

Jésus est assis entouré de ses disciples… ; là bas , parmi la foule , son regard paternel a aperçu de petits enfants qui se tenaient craintifs auprès de leur mère et il leur a tendu les bras.

Ces enfants ont compris cet appel du cœur, et ils accourent à Jésus qui les embrasse, les bénit, les garde près de lui, leur parle du Ciel. Les Apôtres, craignant que ces enfants ne fatiguent leur maître, veulent les éloigner… « Non , dit Jésus, laissez-les près de moi. » Quelle scène touchante !

O Jésus, moi aussi je suis enfant; moi aussi je viens à vous, caressez-moi, bénissez-moi, parlez-moi du Ciel. Si je reste toujours simple, innocent(e), doux(ce), vous me voudrez toujours, n’est-il pas vrai ?… Oh ! éloignez-vous donc, pensées, désirs, affections, qui ôteriez de mon cœur ce qui plaît à Jésus.

Je me préparerai avec piété à ma prochaine Communion.

CONSÉCRATION AU CŒUR DE JÉSUS

Je donne et consacre au Cœur adorable de Jésus ma personne, ma vie, mes pensées, mes paroles, mes actions, mes peines et mes souffrances. Je ne veux plus me servir d’aucune partie de mon être que pour l’aimer, l’honorer, le glorifier.

Je vous prends donc, ô Cœur divin, pour l’objet de mon amour, protecteur de ma vie, l’assurance de mon salut, le remède de mes inconstances, le réparateur de mes défauts, et mon asile assuré à l’heure de la mort.

Soyez, Cœur plein de bonté, ma justification envers Dieu, et détournez de mol sa juste colère. Je mets toute ma confiance en vous, car je crains tout de ma faiblesse, comme j’espère tout de vos bontés. Anéantissez en moi tout ce qui peut vous déplaire et vous résister ; imprimez-vous comme un cachet sacré sur mon cœur, afin que jamais je ne puisse vous oublier ni être séparée de vous.

Je vous en conjure, par toutes vos bontés : que mon nom soit écrit en vous qui êtes le livre de vie, et que vous fassiez de moi une victime toute consacrée à votre gloire ; que je sois dès ce moment embrasé(e), et un jour tout à fait consumé(e) des flammes de votre amour ; là est tout mon bonheur, n’ayant plus d’autre ambition que celle de vivre et de mourir en vous et pour vous. Ainsi soit- il.

Adrien Sylvain (1826-1914)

les Litanies au Sacré-Cœur de Jésus

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS PREMIER JOUR

Visitation de la Sainte-Vierge

Visitation de la Sainte-Vierge

PRÉLUDE. — Rendons nos devoirs à la Sainte Vierge, et admirons l’exemple qu’elle nous donne dans sa Visitation. Elle n’a d’autre vue que de se conformer aux desseins de Dieu, tels qu’ils lui sont manifestés par la parole de l’Ange et par une inspiration intérieure.

visitation de Marie église saint Joseph Angers
visitation de Marie église saint Joseph Angers

Ier Point.Marie procure la gloire de Dieu. — Depuis l’instant où le Fils de Dieu était descendu dans son sein, Marie attendait le moment de pou­voir exprimer à son gré sa reconnaissance, et de partager avec sa cousine Élisabeth les transports de son bonheur. Aussi, dès qu’elle est près d’elle, son premier mouvement est de lui ouvrir son âme, et de répandre dans son cœur les sentiments qui l’oppressent.

Dans les circonstances où nous nous trouvons, n’est-ce pas pour nous une exhortation et un exemple? Nous aussi, nous avons reçu de grandes grâces du Ciel, nous en recevons tous les jours. Comme Marie, associons à nos actions de grâces ceux que la nature et l’amitié associent à notre bonheur.

Lorsqu’on sent en soi-même un vif amour pour Dieu, lorsqu’on est pénétré de ses perfections et de ses bienfaits, on voudrait trou­ver en chaque créature une voix et un cœur, afin d’aimer et d’exalter ensemble l’objet essentiel de toute louange et de tout amour.

IIe Point.Marie procure la sanctification du prochain. — En même temps qu’elle les associe à des dispositions envers Dieu, Marie fait participer ses parents aux lumières et aux grâces dont elle est devenue la source. Elle les éclaire sur la venue du Rédempteur.

Un rayon divin entre avec elle dans cette demeure et illumine toutes les âmes. Jean-Baptiste en est frappé le premier : aussitôt ouvrant son esprit à la foi, et commençant son ministère, il révèle à Élisabeth par un tressaille­ment prophétique, la présence du Verbe incarné, et celle-ci l’annonce à Zacharie en félicitant hum­blement la Mère de son Dieu.

Si l’amour que nous avons pour Dieu nous porte à le faire bénir et aimer dans notre famille, la reconnaissance que nous devons à nos parents demande que nous leur donnions part aux lumières et aux grâces dont Dieu nous a prévenus. Ne nous excusons pas sur notre faiblesse : Jésus est plus fort que nous ne sommes faibles.

L’effet qu’il a produit par Marie sur saint Jean, par saint Jean sur sainte Élisabeth, par sainte Élisabeth sur saint Zacharie, il le pro­duira également sur nous, s’il habite notre âme et que nous laissions agir son divin Esprit.

Conclusion. — Supplions aujourd’hui la glorieuse Vierge de nous faire participer, comme le Précurseur, à ses lumières et à ses grâces. Désirons vivement de contribuer à la gloire de Dieu et à la sanctification de nos parents et de nos amis. Proposons-nous d’employer, à cette fin, nos entretiens, nos prières, nos occupations, nos dé­lassements, tous les moyens enfin que la Provi­dence nous pourra fournir. C

‘est travailler deux fois à notre sanctification que de procurer celle des autres. Les liens de famille et d’amitié trou­vent, dans une action ainsi réglée, un nouveau principe de force et de durée.

 

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