Supplique à Notre-Dame du Rosaire, de Pompéi

Supplique à Notre-Dame du Rosaire, de Pompéi

ND de Pompei
ND de Pompei

Elle se prie le 8 mai de chaque année (et le premier dimanche en octobre).

A midi, les cloches sonnent partout dans le monde, pour inviter chaque baptisé à prier la Supplique à Notre-Dame du Rosaire de Pompéi. La Supplique a été composée en 1883 par le bienheureux Bartolo Longo, fondateur de la nouvelle ville de Pompéi, près de Naples, à 250 km au sud de Rome, avec le sanctuaire et les Œuvres de charité qui lui sont associées.

L’image miraculeuse de la Vierge du Rosaire est arrivée à Pompéi le 13 novembre 1875. Puis les offrandes pour la construction du sanctuaire commencèrent à arriver, de Naples puis du monde entier, tandis que Bartolo Longo commençait à diffuser des prières et de pieuses dévotions. C’est ainsi que sa fameuse Supplique a vue le jour en 1883.

 

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Ô Auguste Reine des Victoires, ô Souveraine du Ciel et de la Terre, dont le nom fait réjouir les cieux et trembler les abysses, ô Reine glorieuse du Rosaire, nous, vos fils dévots, réunis dans votre Temple de Pompéi en ce jour solennel, nous épanchons les affections de notre cœur et avec une confiance toute filiale, nous vous exposons nos misères.

Du Trône de clémence où vous êtes assise en Reine, posez, ô Marie, votre regard plein de pitié sur nous, sur nos familles, sur l’Italie, sur l’Europe, sur le monde, ayez compassion des tourments et des souffrances qui attristent notre vie.

Voyez, ô Mère, combien de danger dans l’âme et dans le corps, combien de malheurs et de détresses nous sommes obligés à affronter.

Ô Mère, implorez pour nous la miséricorde de votre divin Fils et gagnez, par la clémence, le cœur des pécheurs.

Ce sont nos frères et vos fils qui coûtent tant de sang à votre doux Jésus et qui attristent son Cœur très sensible. Montrez à tous que vous êtes, ô Reine de paix et de pardon.

Je vous salue Marie.

Il est vrai que nous, en premiers, bien que nous soyons vos fils, par nos péchés, nous crucifions de nouveau le cœur de Jésus et nous transperçons de nouveau votre Cœur.

Nous le confessons : nous méritons les plus durs châtiments, mais vous, rappelez-vous que sur Golgotha, vous avez recueilli, avec le Sang divin, le testament du Rédempteur moribond qui vous a désigné comme notre mère, Mère des pécheurs.

Comme notre Mère, vous êtes donc notre Avocate, notre espérance. Et nous, en gémissant, nous étendons nos mains suppliantes vers vous, et crions : Miséricorde !

Ô Mère de bonté, ayez pitié de nous, de nos âmes, de nos familles, de nos parents, de nos amis, de nos défunts, et surtout de nos ennemis et de ceux qui se disent chrétiens et qui pourtant offensent le doux Cœur de votre Fils.

Nous vous implorons aujourd’hui avec pitié pour les Nations en plein troubles, pour toute l’Europe, pour tout le monde afin que repenti, il se tourne à votre Cœur.

Miséricorde pour tous, ô Mère de Miséricorde !

Je vous salue Marie.

Daignez, avec indulgence, ô Marie, nous exaucer ! Jésus a remis dans vos mains les trésors de ses grâces et de ses miséricordes. Vous êtes assise, couronnée Reine, à la droite de votre Fils, resplendissante de gloire immortelle sur tous les Chœurs des Anges.

Votre domination s’étend sur toute l’étendue des cieux et le terre et toues les créatures vous sont soumises. Vous êtes toute-puissante par la grâce et vous pouvez donc nous aider.

Et si vous ne vouliez pas nous aider, parce que nous sommes des fils ingrats et que nous méritions pas votre protection, nous ne saurions à qui nous adresser. Votre cœur de Mère ne vous permettra pas de voir, nous, vos fils, perdus.

L’Enfant que nous voyons sur vos genoux et la couronne mystique que nous admirons dans votre main, nous inspirent confiance que nous serons exaucés.

Et nous, nous avons pleine confiance en vous, nous nous abandonnons comme de faibles fils entre les bras de la plus tendre des mères, et, aujourd’hui même, nous attendons les grâces si désirées.

Je vous salue Marie.

Demandons la bénédiction de Marie

Une dernière grâce, nous vous demandons maintenant ô Reine, et vous ne pouvez pas nous la refuser (en ce jour solennel). Accordez-nous, à tous, votre amour fidèle d’une façon spéciale, votre bénédiction maternelle.

Nous ne nous détacherons pas de vous, jusqu’à ce que vous nous ayez bénis.

En ce moment, bénissez, ô Marie, le Souverain Pontife.

Aux splendeurs antiques de votre Couronne, aux triomphes de votre Rosaire, pour lesquels vous êtes appelée Reine des Victoires, ajoutez encore ceci, ô Mère : accordez le triomphe à la religion et la paix à l’Humanité.

Bénissez nos Évêques, nos prêtres et particulièrement tous ceux qui se dévouent pour votre Sanctuaire. Bénissez enfin tous les associés au Temple de Pompéi et ceux qui entretiennent et favorisent la dévotion du Saint Rosaire.

Ô Rosaire béni de Marie, douce Chaîne qui nous renoue à Dieu, lien d’amour qui nous unit aux Anges.

Tour de salut contre les assauts de l’enfer. Port sûr dans un naufrage général, nous ne vous lâcherons jamais plus.

Vous serez votre réconfort au moment de l’agonie, à vous le dernier baiser de la vie qui s’éteint. Et le dernier mot sur nos lèvres sera votre nom très doux, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très  !chère, ô Refuge de pécheurs, ô Souveraine Consolatrice des affligés.

Soyez partout bénie, aujourd’hui et toujours, sur la terre comme au ciel. Amen.

Salut, ô Reine !

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

LA PREMIÈRE LETTRE DE SAINT JEAN

LA PREMIÈRE LETTRE DE SAINT JEAN

Aigle de saint Jean Paris, Bibl. Sainte-Geneviève, 1030 f. 004
Aigle de saint Jean Paris, Bibl. Sainte-Geneviève, 1030 f. 004

Au premier abord, la PREMIÈRE LETTRE DE SAINT JEAN se présente comme une sorte de méditation très personnelle et même quelque peu intemporelle sur la vie chrétienne et plus spécialement l’amour fraternel. La pensée de l’auteur s’y développe lentement, en spirale, avec d’incessants retours aux thèmes déjà abordés : l’amour fraternel, la foi au Verbe incarné, la communion des croyants avec Dieu.

A une lecture plus attentive, elle révèle cependant un caractère polémique très accentué. L’auteur y dénonce avec sévérité des prédi­cateurs qui, tout en se prétendant chrétiens, ont en vérité apostasie et cher­chent maintenant à égarer les croyants restés fidèles. Il les appelle antichrists (2, 18, 22; 4, 3), prophètes de mensonge (4, 1), séducteurs, etc.

C’est à des communautés traversant une grave crise, et, peut-être même déchirées, que cette lettre semble s’adresser. De l’intérieur même de ces communautés, certains en sont venus à proposer un christianisme soi-disant supérieur ; et surtout ils refusent de voir en Jésus le Messie (2, 22) et le Fils de Dieu (4,15); ils rejettent l’Incarnation (4, 2) et « divisent» Jésus Christ, séparant en lui l’homme Jésus du Fils de Dieu (5, 5-6). Ils parviennent ainsi à désorienter nombre de fidèles qui ne savent plus que croire.

Saint Jean veut remédier au désarroi des fidèles, Il ne cherche donc pas tant à réfuter les doctrines hérétiques qu’à affermir la foi des croyants, en leur donnant les signes qui leur permettront de reconnaître les vrais chrétiens des faux : fidélité à la prédication des apôtres, refus de pactiser avec le péché, amour fraternel, et d’abord confession de Jésus Christ Fils de Dieu.

Pour l’apôtre, celui qui nie Jésus Christ fait homme ne saurait être en communion avec Dieu. Comme il le soulignait dans son Évangile, et l’on sait avec quelle vigueur, le Fils est le seul chemin qui mène au Père. Ce sont ceux qui reconnaissent en Jésus le Fils de Dieu, qui possèdent la vie éternelle.

L’intention de l’auteur se trouve exprimée en toute clarté dans le verset de conclusion : « Je vous écris tout cela pour vous faire savoir que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu » (5, 13). Dans le temps de Pâques, aucun texte apostolique ne peut mieux que celui-ci nous aider à méditer le mystère de l’Incarnation.

Notice du Bréviaire Romain – 6e semaine de Pâques

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Jésus ne nous abandonne jamais car son amitié est éternelle

Jésus ne nous abandonne jamais car son amitié est éternelle

LE PAPE FRANCESCO

REGINA CAÉLI

Place Saint-Pierre
VIe dimanche de Pâques, 5 mai 2024
________________________________________

Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui, l’Évangile nous parle de Jésus qui dit aux Apôtres : « Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis » (voir Jean 15, 15). Qu’est-ce que cela signifie?

Dans la Bible, les « serviteurs » de Dieu sont des personnes particulières à qui Il confie des missions importantes, comme Moïse (voir Exode 14.31), le roi David (voir 2 Sam 7.8), le prophète Élie (voir 1 Rois 18.36), jusqu’à la Vierge Marie (voir Luc 1.38).

Ce sont des gens entre les mains desquels Dieu remet ses trésors (voir Mt 25, 21). Mais tout cela ne suffit pas, selon Jésus, pour dire qui nous sommes pour Lui, cela ne suffit pas, il nous faut plus, quelque chose de plus grand, qui dépasse les biens et les projets eux-mêmes : nous avons besoin d’amitié.

Depuis que nous sommes enfants, nous apprenons à quel point cette expérience est belle : nous offrons à nos amis nos jouets et les plus beaux cadeaux ; puis en grandissant, à l’adolescence, nous leur confions nos premiers secrets.

Quand nous sommes jeunes, nous offrons de la fidélité ; en tant qu’adultes, nous partageons des satisfactions et des inquiétudes ; en tant que personnes âgées, nous partageons des souvenirs, des considérations et des silences de longues journées.

La Parole de Dieu, dans le Livre des Proverbes, nous dit que « le parfum et l’encens réjouissent le cœur, et les conseils d’un ami adoucissent l’âme » (27,9). Pensons un instant à nos amis et remercions le Seigneur pour eux ! Un espace pour penser à eux…

*

L’amitié n’est pas le résultat d’un calcul, ni d’une coercition : elle surgit spontanément lorsque l’on reconnaît quelque chose de soi chez l’autre. Et si c’est vrai, l’amitié est si forte qu’elle ne faillit pas même face à la trahison. « Un ami t’aime toujours » (Pr 17,17) – le livre des Proverbes le répète –, comme Jésus nous le montre lorsqu’il dit à Judas, qui le trahit par un baiser : « Ami, c’est pour cela que tu es ici ! (Mt 26.50).

Un véritable ami ne vous abandonne pas, même lorsque vous faites des erreurs : il vous corrige, peut-être vous gronde, mais vous pardonne et ne vous abandonne pas.

Et aujourd’hui Jésus, dans l’Évangile, nous dit que nous sommes précisément cela pour Lui, amis : des personnes chères au-delà de tout mérite et de toute attente, à qui il tend la main et offre son amour, sa Grâce, sa Parole ; avec qui – avec nous, amis – il partage ce qui lui est le plus cher, tout ce qu’il a entendu du Père (voir Jean 15, 15).

Au point de devenir fragile pour nous, de se remettre entre nos mains sans défenses et sans prétentions, parce qu’il nous aime. Le Seigneur nous aime, en tant qu’ami, il veut notre bien et veut que nous participions au sien.

Alors demandons-nous : quel visage le Seigneur a-t-il pour moi ? Le visage d’un ami ou d’un inconnu ? Est-ce que je me sens aimé par Lui comme un être cher ? Et quel est le visage de Jésus dont je témoigne aux autres, en particulier à ceux qui commettent des erreurs et ont besoin de pardon ?

Que Marie nous aide à grandir dans l’amitié avec son Fils et à la diffuser autour de nous.
___________________

APRÈS LE REGINA CAELI

Chers frères et sœurs !

J’adresse mes meilleurs vœux avec une grande affection aux frères et sœurs des Églises orthodoxes et de certaines Églises catholiques orientales qui célèbrent aujourd’hui, selon le calendrier julien, la Sainte Pâques. Que le Seigneur ressuscité remplisse de joie et de paix toutes les communautés et réconforte ceux qui sont dans l’épreuve. À eux, Joyeuses Pâques !

Je vous assure de mes prières pour les populations de l’État du Rio Grande do Sul, au Brésil, touchées par d’importantes inondations. Que le Seigneur accueille les défunts et réconforte les membres de leur famille et ceux qui ont dû quitter leur foyer.

Je salue les fidèles de Rome et de différentes parties de l’Italie et du monde.

J’adresse un salut chaleureux aux nouveaux Gardes Suisses et à leurs familles, à l’occasion de la célébration de ce Corps historique et méritoire. Applaudissements pour les Gardes Suisses !

J’accueille avec plaisir l’Association « Mèter », engagée dans la lutte contre toutes les formes de maltraitance envers les enfants. Merci, merci pour votre engagement ! Et continuez votre travail important avec courage.

Et s’il vous plaît, continuons à prier pour l’Ukraine tourmentée – elle souffre tellement ! – et aussi pour la Palestine et Israël, que la paix règne, afin que le dialogue se renforce et porte de bons fruits. Non à la guerre, oui au dialogue !

Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt

site officiel en France