Cantique ancien pour le mois de Marie

Notre-Dame de la Salette à Frasnoy

Refrain

C’est le mois de Marie

C’est le mois le plus beau

À la Vierge chérie

Disons un chant nouveau.

1 –

Ornons le sanctuaire

De nos plus belles fleurs

Offrons à notre Mère

Et nos chants et nos cœurs.

– 2 –

De la saison nouvelle

Qui dira les attraits

Marie est bien plus belle

Plus doux sont ses bienfaits.

– 3 –

L’étoile bienfaisante

Qui scintille au matin

Est moins éblouissante

Que son front tout divin.

– 4 –

Au vallon solitaire

Le lis en sa blancheur

De cette Vierge Mère

Retrace la candeur.

– 5 –

Aimable violette

Ta modeste beauté

Est l’image parfaite

De son humilité.

– 6 –

Et quand la dernière heure

Viendra finir nos ans

Dans la sainte demeure

Introduis tes enfants.

*

Un commentaire personnel


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Neuvaine de Pentecôte – cinquième jour : don de Conseil

Neuvaine de Pentecôte – cinquième jour : Pour demander Le don de Conseil

Les 7 dons du Saint-Esprit
Les 7 dons du Saint-Esprit

Esprit Saint, je vous demande le DON DE CONSEIL qui me fera choisir ce qui est le plus agréable à la volonté de Dieu. Par ce DON DE CONSEIL, vous dirigerez mon âme dans la voie des vertus poussées jusqu’à l’héroïsme.

Vous me découvrirez les secrets de l’amour divin et ce qui est le plus conforme aux désirs du Cœur Eucharistique de Jésus. Ce DON DE CONSEIL me fera voir la manière la plus parfaite d’observer les conseils évangéliques.

Ô Esprit-Saint, vous que je ne connaissais pas et que j’apprends tous les jours à connaître par de nouveaux bienfaits, venez en moi! Voilà que je commence à comprendre que je ne puis pas me passer de vous. Esprit Saint opérez en moi la transformation de tout mon être, n’inspirez-moi que de bons désirs : vous voulez me conduire jusqu’au bout, jusqu’à la sainteté, jusqu’à ce que mon âme soit telle que je ne vive plus, mais que Jésus vive en moi.

Veni, Sancte Spiritus

Viens, Esprit Saint,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens, Père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos;
dans la fièvre, la fraîcheur;
dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
À tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu,
donne le salut final,
donne la joie éternelle. Amen.*

*

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde.

Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m’accorder le don de Conseil, afin que je puisse bien choisir tout ce qui est le plus convenable à mon avancement spirituel et découvrir tous les pièges et toutes les ruses de l’esprit tentateur. Saint Alphonse de Liguori

Prière pour obtenir le don de Conseil

Ô Esprit-Saint, qui, dans Votre amour infini, voulez être notre guide dans les sentiers de cette vie, afin de nous conduire sûrement à notre fin dernière, je Vous adore et Vous remercie des charitables conseils que Vous m’avez donnés jusqu’à ce jour. Que ne les ai-je toujours suivis ! Je n’aurais pas en ce moment tant de fautes à me reprocher.

J’ai préféré trop souvent me laisser conduire par l’ange des ténèbres, par mes sens et mes passions. Je reconnais et je déplore amèrement les tristes écarts qui en ont résulté. Esprit d’amour et de miséricorde, ayez pitié de moi et pardonnez-moi. Je reviens à Vous et je ne veux plus d’autre guide que Vous. Me voici, résolu de Vous suivre partout où il Vous plaira de me conduire.

Parlez, Seigneur, Votre serviteur Vous écoute. Montrez-moi la voie dans laquelle Vous voulez que je marche, indiquez-moi Vos sentiers. Que Votre don de Conseil me dirige pas à pas, afin que je ne m’écarte jamais de la voie que Vous m’avez tracée.

Qu’il m’inspire toujours ce qu’il y a de plus agréable à Vos yeux, me préserve de toute illusion et me fasse avancer rapidement dans la sainteté. Qu’il me mette, enfin, en possession de ma fin dernière, et que je repose en elle éternellement, dans la contemplation et l’amour du Père, du Fils et de Vous-même, ô Esprit-Saint, qui procédez de l’un et de l’autre. Ainsi soit-il.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Notre-Dame de Fatima première apparition

Notre-Dame de Fatima première apparition

ND de Fatima
ND de Fatima

13 mai : mémoire de Notre-Dame de Fatima au Portugal. La contemplation de cette mère très bonne dans l’ordre de la grâce, inquiète de tout ce qui s’oppose aux hommes, rassembla, au lieu dit Aljustrel, des foules de fidèles, dans la prière pour les pécheurs et dans une conversion profonde des cœurs.

En ce dimanche 13 mai 1917 qui précédait la fête de l’Ascension, les 3 enfants de Fatima, avant de sortir avec leurs brebis, s’étaient rendus à l’église paroissiale pour entendre la première messe, celle qu’on appelle dans le pays, la « Messe des âmes », parce qu’on y prie spécialement pour les défunts.

Dans la famille des petits pastoureaux, la messe du dimanche était un devoir sacré. La messe finie, les enfants revinrent à la maison, prirent le sac qui contenait leur repas, et allèrent, avec les brebis, jusqu’à la mare qui se trouve en dehors du hameau, vers l’endroit appelé Gouveia.

Lucie, comme elle le faisait presque toujours, choisit elle-même l’endroit où ils devaient faire pâturer les brebis ce jour-là, un terrain appartenant à ses parents à la Cova da Iria qui signifie la tombe de Iria, en souvenir de Sainte Iria (Irène) qui a préféré mourir que de perdre sa pureté.

C’est là que se rendirent allègrement les trois enfants. Ils traversèrent lentement la lande pour permettre aux brebis de brouter le long du chemin. De cette manière, et parce qu’aussi le terrain était pierreux, hérissé ça et là de genêts épineux, la route fut assez longue, et ils n’arrivèrent à l’endroit désigné que peu avant midi.

Ils ouvrirent alors leurs sacs de provisions, ils se signèrent, comme ils en avaient l’habitude, récitèrent un « Notre Père », et se mirent à manger, en prenant soin cependant de garder quelque chose pour le soir, avant de reprendre le chemin de la maison.

Ils dirent ensuite les Grâces et récitèrent le chapelet puis, en haut de la pente de la Cova da Iria, se mirent à construire, pour s’amuser, un petit mur autour d’un buisson, quand soudain ils virent comme un éclair. Ils se regardent tout surpris. Ils savent qu’il n’y a pas d’éclair sans orage.

Ils lèvent les yeux vers le ciel, mais, ni du côté du Levant, ni du côté de Santa Catarina, il n’y a le moindre indice de pluie. Pas le plus léger nuage ne vient obscurcir l’azur du ciel. Pas le plus léger souffle de vent. Le soleil est splendide, l’atmosphère chaude et calme. Cependant, ils décidèrent de rentrer à la maison.

Les petits descendirent donc la pente, poussant les brebis en direction de la route. Arrivés à la moitié de la pente, environ à la hauteur d’un grand chêne-vert qui se trouvait là, ils virent un autre éclair puis une Dame toute vêtue de blanc, et qui répandait la lumière autour d’Elle.

Surpris par cette Apparition, les enfants s’arrêtèrent à environ 1m50 de distance d’Elle. Alors la Dame dit :

– N’ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal.
– D’où venez-vous ?, demanda Lucie.
– Je suis du Ciel, répondit Notre-Dame.
– Et que voulez-vous de moi ?
– Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.
– Et moi, est-ce que j’irai au Ciel aussi ?, dit l’enfant.
– Oui, tu iras.
– Et Jacinthe ?
– Aussi.
– Et François ?
– Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.

Lucie demanda au sujet de deux jeunes filles mortes depuis peu : Maria, 16 ans, fille de José das Neves, et Amélia, 19 ans, qui allaient chez elle apprendre à tisser :
– Est-ce que Maria est déjà au Ciel ?
– Oui, elle y est.
– Et Amélia ?
– Elle sera au Purgatoire jusqu’à la fin du monde.

Il semble que cette jeune fille est décédée dans des circonstances comportant un irrémédiable déshonneur en matière de chasteté.
– Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?
– Oui, nous voulons.
– Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.

Pendant qu’Elle prononçait ces paroles, Notre-Dame ouvrit les mains et, comme par un reflet qui émanait d’Elles, une lumière intense s’en dégagea. Lucie dit plus tard que « cette lumière intense pénétra notre cœur jusqu’au plus profond de notre âme. Elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était la lumière, plus clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs ».

Les enfants se mirent à genoux en récitant intérieurement cette prière :

« Ô, Très Sainte Trinité, je Vous adore.
Mon Dieu, mon Dieu,
je Vous aime dans le Très Saint-Sacrement. »

Avant de partir, Notre-Dame ajouta :
– Récitez le chapelet tous les jours afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.
– Quand arrivera la fin de la guerre ?
– Je ne peux le dire encore, tant que je ne t’ai pas dit aussi ce que je veux.

Après ces paroles, Elle s’éleva doucement, en direction du levant, jusqu’à disparaître dans le Ciel. La lumière qui l’environnait semblait lui ouvrir un chemin.
Cette première Apparition dura environ 10 minutes, et comme pour les Apparitions de l’Ange, François vit la Très Sainte Vierge mais n’entendit pas ses Paroles. Jacinthe, elle, voyait et entendait tout, mais n’osa pas parler à Notre-Dame. Seule Lucie eut le privilège de dialoguer avec Elle.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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