CENT UNIÈME LECTURE : SECONDE DEMANDE DU NOTRE PÈRE

CENT UNIÈME LECTURE : SECONDE DEMANDE DU NOTRE PÈRE

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Adveniat regnum tuum

Que votre règne arrive

Je gémis, ô mon Dieu ! de me voir tous les jours exposé au danger de vous offenser: quand serai-je affranchi de la triste servitude du péché ? quand serai-je délivré de la tyrannie de mes passions ? quand est-ce que vous régnerez parfaitement dans mon cœur ? Malheureux que je suis ! qui me délivrera de ce corps de mort !

Rompez, Seigneur, rompez les liens qui m’attachent à la terre. Qu’il vienne cet heureux règne, où l’on vous voit sans nuage, où l’on vous aime sans partage, où l’on vous possède sans craindre de vous perdre. Je désire de sortir de ce monde, et d’être avec vous ; je n’ose cependant vous demander la mort, parce que je crains de ne pas y être préparé.

Préparez-moi par votre grâce, et mettez-moi dans l’heureuse disposition de ces âmes parfaites, qui souffrent la vie avec patience, et qui reçoivent la mort avec joie.

Hélas ! mon Dieu, ne me fais-je pas illusion à moi-même ? malgré la vue que la foi me donne du ciel, je sens toujours le poids de la misère humaine qui me retient, qui m’appesantit, qui m’attache à cette vie ; mais, Seigneur, ce sont les sentiments d’une nature faible et aveugle que je désavoue. Qu’elle y répugne ou qu’elle y consente, tous mes vœux s’élèvent vers le ciel.

Que votre règne arrive ; que mon âme, dégagée des liens de cette chair corruptible qui l’arrête, puisse elle-même bientôt arriver à la terre des vivants, car ce n’est ici que la région des morts : je serais bien ennemi de moi-même, si, par une vie périssable et sujette à tant de misères, je voulais prolonger mon bannissement, et retarder la jouissance de mon unique et suprême bonheur.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

CENTIÈME LECTURE : PREMIÈRE DEMANDE DU NOTRE PÈRE

CENTIÈME LECTURE : PREMIÈRE DEMANDE DU NOTRE PÈRE

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Sanctificetur nomen tuum

Que votre nom soit sanctifié

Mettez dans mon cœur, ô mon Dieu ! les désirs ardents que formait autrefois le Prophète, lorsqu’il disait dans la ferveur de son zèle :

«Que toute la terre loue le nom du Seigneur, que toutes les nations célèbrent à l’envi sa grandeur : la terre et tout ce qu’elle contient est au Seigneur, que tous ceux qui l’habitent publient à haute voix sa puissance et sa gloire ; que tous les royaumes et tous les empires craignent son saint nom, vous tous qui êtes les ouvrages de ses mains, bénissez le Seigneur, chantez des cantiques à son honneur, faites retentir l’univers entier de vos chants, d’allégresse et qu’il soit craint jusqu’aux extrémités de la terre.»

Mais ce que je dois désirer surtout, c’est de sanctifier moi-même votre saint nom ; ce que je dois demander, c’est que je vous glorifie dans mon état, autant qu’il dépend de moi ; c’est que je ne me borne point à de simples paroles, mais que je passe à la pratique, et que par la pureté de mes mœurs, par la ferveur de ma piété et par la sainteté de ma vie, je vous présente chaque jour un sacrifice de louanges, et que je vous rende jusqu’à la mort un hommage perpétuel.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUATRE-VINGT DIX-NEUVIÈME LECTURE : Oraison dominicale ; ce qu’il faut demander à Dieu

QUATRE-VINGT DIX-NEUVIÈME LECTURE : Oraison dominicale ; ce qu’il faut demander à Dieu

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Videte qualem caritatem dedit nobis Pater, ut filii Dei nominemur et simus.

Considérez quel amour le Père nous a témoigné, de vouloir que nous soyons appelés, et que nous soyons en effet les enfants de Dieu. 1 Jean.3.

Vous me permettez, ô mon Dieu ! vous m’ordonnez même de vous appeler mon Père, ce nom si cher à mon cœur me répond de votre tendresse pour moi, et m’assure vos miséricordes. Vous êtes mon Père, et le meilleur de tous les Pères.

Que pourriez-vous me refuser qui me fût véritablement utile ? Je ne vous demande, ô mon Père ! que ce que vous m’avez vous-même appris à vous demander ; je vous adresse les paroles mêmes que vous m’avez enseignées ; c’est vous qui m’avez dicté la prière que je vous fais : vous voulez donc l’exaucer, vous voulez m’accorder toutes les demandes qu’elle renferme.

Je ne désire rien autre chose ; tous mes véritables besoins y sont exposés. Qu’il est doux, qu’il est consolant pour moi, de savoir que j’ai dans le ciel un Père infiniment riche, infiniment puissant et infiniment bon, qui veut remédier à tous mes maux, et m’enrichir de tous les biens !

O mon Père, mon tendre Père ! je me présente devant vous avec une confiance pleine et entière, avec la confiance d’un enfant, je répands mon âme dans votre sein paternel. Que vous êtes bon de me regarder ; de me traiter comme votre enfant !

Qui suis-je, ô mon Dieu, pour être honoré de cette auguste qualité, et pour en ressentir tous les avantages ? Je suis votre enfant, que peut-il me manquer ? A ce titre, je puis tout demander, je suis sûr de tout obtenir.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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