LA SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS 2024 – JOUR 1

LA SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS 2024
– JOUR 1

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu… et ton prochain comme toi-même (Luc 10,27)

semaine de l'unité des chrétiens 1
semaine de l’unité des chrétiens 1

Et voici qu’un légiste se leva et lui dit, pour le mettre à l’épreuve : « Maître, que dois-je faire pour recevoir en partage la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Dans la Loi qu’est-il écrit ? Comment lis-tu ? » Il lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même ». Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la vie ».

Mais lui, voulant montrer sa justice, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, il tomba sur des bandits qui, l’ayant dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.

Il se trouva qu’un prêtre descendait par ce chemin ; il vit l’homme et passa à bonne distance. Un lévite de même arriva en ce lieu ; il vit l’homme et passa à bonne distance. Mais un Samaritain qui était en voyage arriva près de l’homme : il le vit et fut pris de pitié.

Il s’approcha, banda ses plaies en y versant de l’huile et du vin, le chargea sur sa propre monture, le conduisit à une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, tirant deux pièces d’argent, il les donna à l’aubergiste et lui dit : “Prends soin de lui, et si tu dépenses quelque chose de plus, c’est moi qui te le rembourserai quand je repasserai”.

Lequel des trois, à ton avis, s’est montré le prochain de l’homme qui était tombé sur les bandits ? » Le légiste répondit : « C’est celui qui a fait preuve de bonté envers lui ».
Jésus lui dit : « Va et, toi aussi, fais de même ».
(Luc 10,25-37)

JOUR 1

Un légiste se leva et lui dit, pour le mettre à l’épreuve : « Maître, que dois-je faire pour recevoir en partage la vie éternelle ? » (Lc 10,25)

Aide-nous, Seigneur, à avoir une vie tournée vers toi

Passages additionnels de l’Écriture : Romains 14,8-9 Psaume 103,13-18

Réflexion

« Que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle en partage ? » Cette question cruciale posée à Jésus par un légiste interpelle tous ceux qui croient en Dieu. Elle conditionne le sens de notre vie sur terre et dans l’éternité. Ailleurs dans la Bible, Jésus nous donne la définition ultime de la vie éternelle : «… c’est qu’ils te connaissent toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jn 17,3).

Connaître Dieu signifie découvrir et accomplir sa volonté dans notre vie. Chacun de nous désire une vie vécue dans la plénitude et la vérité, et c’est aussi ce que Dieu désire pour nous (cf. Jn 10,10). Saint Irénée disait : « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant ».

Bien souvent les réalités existentielles de la vie, marquées par les divisions, l’égoïsme et la souffrance, nous éloignent de la quête de Dieu. Jésus a vécu le mystère d’une communion intime avec le Père, qui désire combler tous ses enfants de la plénitude de la vie éternelle. Jésus est « le chemin » qui nous conduit au Père, notre destinée ultime.

Ainsi, notre quête de la vie éternelle nous rapproche de Jésus, tout en nous faisant devenir plus proches les uns des autres et en nous rapprochant sur le chemin de l’unité des chrétiens. Soyons ouverts à l’amitié et à la collaboration avec les chrétiens de toutes les Églises, en priant pour que vienne le jour où nous pourrons tous nous rassembler autour de la table du Seigneur.

Prière

Dieu de vie,
Toi qui nous as créés pour que nous ayons la vie, et la vie en abondance,
fais que nous reconnaissions chez nos frères et nos sœurs leur désir de vie éternelle.
Et alors que nous marchons avec détermination sur les pas de Jésus,
fais que nous menions d’autres vers toi.
Nous t’en prions en son nom. Amen.

Notre Père…

Prière pour l’unité des chrétiens de la Communauté du Chemin Neuf

aimer est respecter l’autre et non le posséder

aimer est respecter l’autre et non le posséder

Au cours de l’audience générale, le Pape François a continué ses catéchèses sur les vices et vertus. C’était ce mercredi sur la luxure. Gagner la bataille contre la luxure, contre la « chosification » de l’autre, peut être l’affaire de toute une vie, a t-il expliqué soulignant l’importance de réaffirmer la beauté et la dignité de la personne dans les relations d’amour vrai.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
Mercredi 17 janvier 2024

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Catéchèse – Les vices et les vertus – 4. La luxure

Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui, écoutons bien la catéchèse car ensuite nous aurons le cirque qui fera quelque chose pour nous divertir

Poursuivons notre itinéraire sur les vices et les vertus ; les anciens Pères nous enseignent qu’après la gourmandise, le deuxième « démon », c’est-à-dire vice, qui se tient toujours accroupi à la porte du cœur c’est celui de la luxure.

Alors que la gourmandise est une voracité envers la nourriture, ce second vice est une sorte de « voracité » envers une autre personne, c’est-à-dire la relation empoisonnée que les êtres humains entretiennent entre eux, en particulier dans le domaine de la sexualité.

Attention : dans le christianisme, il n’y a pas de condamnation de l’instinct sexuel. Un livre de la Bible, le Cantique des Cantiques, est un merveilleux poème d’amour entre deux fiancés. Cependant, cette belle dimension de notre humanité, la dimension sexuelle, la dimension de l’amour, n’est pas sans danger, à tel point que saint Paul doit déjà aborder la question dans la première Lettre aux Corinthiens.

Il écrit : « On entend dire partout qu’il y a chez vous un cas d’inconduite, une inconduite telle qu’on n’en voit même pas chez les païens » (5,1). Le reproche de l’Apôtre concerne précisément une gestion malsaine de la sexualité par certains chrétiens.

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Mais regardons l’expérience humaine, l’expérience de tomber amoureux. Ici, il y a tant de nouveaux mariés, vous pouvez parler de cela ! Pourquoi ce mystère se produit, ni pourquoi il s’agit d’une expérience si bouleversante dans la vie des personnes. Aucun d’entre nous ne le sait. Une personne tombe amoureuse d’une autre, cela arrive de tomber amoureux.

C’est l’une des réalités les plus surprenantes de l’existence. La plupart des chansons que nous entendons à la radio en parlent : des amours qui s’illuminent, des amours toujours recherchés et jamais atteints, des amours pleins de joie ou des amours qui tourmentent jusqu’aux larmes.

S’il n’est pas pollué par le vice, tomber amoureux est l’un des sentiments les plus purs. Une personne amoureuse devient généreuse, aime faire des cadeaux, écrit des lettres et des poèmes. Il cesse de penser à lui pour se projeter entièrement vers l’autre, que c’est beau.

Et si vous demandez à une personne amoureuse : “pour quel motif tu aimes ?, elle ne trouvera pas de réponse : à bien des égards, son amour est inconditionnel, sans aucune raison. Patience si cet amour, si puissant, est aussi un peu naïf : l’amoureux ne connaît pas vraiment le visage de l’autre, il a tendance à l’idéaliser, il est prêt à faire des promesses dont il ne saisit pas immédiatement le poids.

Ce « jardin » où se multiplient les merveilles n’est pourtant pas à l’abri du mal. Il est souillé par le démon de la luxure, et ce vice est particulièrement odieux, pour au moins deux raisons.

Tout d’abord parce qu’il dévaste les relations entre les personnes. Pour documenter une telle réalité, l’actualité quotidienne suffit malheureusement. Combien de relations qui avaient commencé dans les meilleures conditions se sont transformées en relations toxiques, de possession de l’autre, de manque de respect et du sens de limite ?

Ce sont des amours où la chasteté a fait défaut : une vertu qu’il ne faut pas confondre avec l’abstinence sexuelle- la chasteté est plus que l’abstinence sexuelle -, elle doit plutôt être reliée avec la volonté de ne jamais posséder l’autre.

Aimer, c’est respecter l’autre, rechercher son bonheur, cultiver l’empathie pour ses sentiments, se disposer à la connaissance d’un corps, d’une psychologie et d’une âme qui ne sont pas les nôtres et qui doivent être contemplés pour la beauté qu’ils portent. Aimer c’est cela, et c’est beau l’amour.

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La luxure, en revanche, se moque de tout cela : la luxure pille, elle vole, elle consomme à la hâte, elle ne veut pas écouter l’autre mais seulement son propre besoin et son propre plaisir ; la luxure juge toute fréquentation ennuyeuse, elle ne cherche pas cette synthèse entre raison, pulsion et sentiment qui nous aiderait à conduire l’existence avec sagesse.

Le luxurieux ne cherche que des raccourcis : il ne comprend pas que le chemin de l’amour doit être parcouru lentement, et que cette patience, loin d’être synonyme d’ennui, nous permet de rendre heureuses nos relations amoureuses.

Mais il y a une deuxième raison pour laquelle la luxure est un vice dangereux. De tous les plaisirs humains, la sexualité a une voix puissante. Elle met en jeu tous les sens, elle habite à la fois le corps et la psyché, et c’est très beau, mais si elle n’est pas disciplinée avec patience, si elle n’est pas inscrite dans une relation et dans une histoire où deux individus la transforment en danse amoureuse, elle se transforme en une chaîne qui prive l’homme de sa liberté.

Le plaisir sexuel qui est un don de Dieu, est miné par la pornographie : une satisfaction sans relation qui peut générer des formes de dépendance. Nous devons défendre l’amour, l’amour du cœur, de l’esprit, du corps, l’amour pur dans le don de soi, l’un à l’autre. Et c’est cela la beauté de la relation sexuelle.

Gagner la bataille contre la luxure, contre la « chosification » de l’autre, peut être l’affaire de toute une vie. Mais le prix de cette bataille est absolument le plus important de tous, car il s’agit de préserver cette beauté que Dieu a inscrite dans sa création lorsqu’il a imaginé l’amour entre l’homme et la femme, qui n’est pas pour s’utiliser l’un, l’autre, mais pour s’aimer.

Cette beauté qui nous fait croire que construire une histoire ensemble vaut mieux que partir à l’aventure – il y a tant de Don Juan ! -, cultiver la tendresse vaut mieux que céder au démon de la possession – le véritable amour ne possède pas, il se donne -, servir vaut mieux que conquérir. Car s’il n’y a pas d’amour, la vie est triste, la vie est une triste solitude. Merci.

* * *

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les élèves de Fénélon-Sainte Marie, de Paris. Je vous invite tous à témoigner de la beauté et de la dignité de la personne humaine dans vos relations. Ma bénédiction à tous!


APPEL

J’exprime ma proximité et ma solidarité avec les victimes, toutes civiles, de l’attaque au missile qui a frappé une zone urbaine d’Erbil, capitale de la Région Autonome du Kurdistan Irakien. Les bonnes relations entre voisins ne se construisent pas par de telles actions, mais par le dialogue et la collaboration. Je demande à tous d’éviter toute mesure susceptible d’accroître les tensions au Moyen-Orient et dans d’autres scénario


Résumé de la catéchèse du Saint-Père 

Chers frères et sœurs,

Alors que la gourmandise évoquée la semaine dernière est la voracité envers la nourriture, la luxure est une sorte de voracité envers une autre personne et représente un lien empoisonné entre des êtres humains, notamment dans le domaine de la sexualité, qui est pourtant une belle dimension de notre humanité.

Il s’agit d’un vice particulièrement odieux et dangereux pour deux raisons ; la première est qu’il ruine les relations entre les personnes en « chosifiant » l’autre, la seconde raison est qu’il enchaîne l’homme et génère une forme de dépendance.


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

le Seigneur ne veut pas de «followers superficiels»

le Seigneur ne veut pas de «followers superficiels»

Ce dimanche 14 janvier, le Pape François a invité les fidèles à prendre exemple sur les premiers disciples du Christ. La rencontre entre Jésus et ses premiers disciples, dont Pierre et André, rapportée dans l’Évangile de Jean, questionne chacun sur sa propre relation avec le Seigneur et propose trois mots pour y répondre: chercher, demeurer, annoncer.

LE PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint-Pierre
dimanche 14 janvier 2024

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Chers frères et sœurs, bon dimanche !

L’Évangile d’aujourd’hui présente la rencontre de Jésus avec les premiers disciples (voir Jean 1, 35-42). Cette scène nous invite à nous souvenir de notre première rencontre avec Jésus. Chacun de nous a eu sa première rencontre avec Jésus ; en tant qu’enfant, en tant qu’adolescent, en tant que jeune, en tant qu’adulte, en tant qu’adulte…

Quand ai-je rencontré Jésus pour la première fois ? Nous pouvons faire un peu de mémoire. Et après cette pensée, ce souvenir, nous renouvelons la joie de le suivre et nous nous demandons : que signifie être disciples de Jésus ? Selon l’Évangile d’aujourd’hui, nous pouvons prendre trois mots : chercher Jésus, demeurer avec Jésus, annoncer Jésus.

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Tout d’abord, recherchez. Deux disciples, grâce au témoignage de Baptiste, commencèrent à suivre Jésus et lui, « voyant qu’ils le suivaient, leur dit : « Que cherchez-vous ? » » (v. 38). Ce sont les premières paroles que Jésus leur adresse : il les invite d’abord à regarder à l’intérieur d’eux-mêmes, à s’interroger sur les désirs qu’ils portent dans leur cœur.

« Qu’est-ce que tu cherches? ». Le Seigneur ne veut pas faire de prosélytes, il ne veut pas de « disciples » superficiels, le Seigneur veut des gens qui s’interrogent et se laissent interpeller par sa Parole. Par conséquent, pour être des disciples de Jésus, nous devons avant tout le chercher, avoir un cœur ouvert et scrutateur, et non un cœur repus ou satisfait.

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Que recherchaient ces premiers disciples ? On le voit à travers le deuxième verbe : demeurer. Ils ne cherchaient pas de nouvelles ou d’informations sur Dieu, ni de signes ou de miracles, mais ils voulaient rencontrer le Messie, lui parler, être avec lui, l’écouter. Quelle est la première question qu’ils posent ? : « Où habites-tu ? » (v. 38). Et le Christ les invite à rester avec lui : « Venez et voyez » (v. 39).

Être avec Lui, rester avec Lui, c’est la chose la plus importante pour le disciple du Seigneur. En bref, la foi n’est pas une théorie, non, c’est une rencontre : elle va voir où le Seigneur vit et demeure avec Lui, rencontrer le Seigneur et demeurer avec Lui.

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Cherchez, demeurez et, enfin, annoncez. Les disciples cherchaient Jésus, puis ils allèrent avec Lui et passèrent toute la soirée avec Lui. Et maintenant pour annoncer. Ils reviennent et annoncent. Cherchez, demeurez, annoncez. Est-ce que je cherche Jésus ? Est-ce que je demeure en Jésus ? Ai-je le courage d’annoncer Jésus ?

Cette première rencontre avec Jésus fut une expérience si forte que les deux disciples se souvinrent à jamais de cette heure : « il était environ quatre heures de l’après-midi » (v. 39).

Cela montre la force de cette rencontre. Et leurs cœurs étaient si remplis de joie qu’ils ont immédiatement ressenti le besoin de communiquer le don qu’ils avaient reçu. En fait, l’un des deux, Andrew, s’empresse de le partager avec son frère Pierre et de l’apporter au Seigneur. Cherchez le Seigneur, soyez avec lui.

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Frères et sœurs, aujourd’hui nous aussi nous souvenons de notre première rencontre avec le Seigneur. Chacun de nous a fait sa première rencontre, tant au sein de la famille qu’à l’extérieur… Quand ai-je rencontré le Seigneur ? Quand le Seigneur a-t-il touché mon cœur ?

Et nous nous demandons : sommes-nous toujours des disciples amoureux du Seigneur, cherchons-nous le Seigneur ou sommes-nous installés dans une foi faite d’habitudes ? Demeurons-nous avec Lui dans la prière, savons-nous nous taire avec Lui ? Est-ce que je sais demeurer en prière avec le Seigneur, garder le silence avec Lui ? Et puis, ressentons-nous le désir de partager, d’annoncer cette beauté de la rencontre avec le Seigneur ?

Sainte Marie, première disciple de Jésus, donne-nous le désir de le chercher, d’être avec lui et de l’annoncer.

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Après l’Angélus

J’adresse mon salut à vous tous, Romains et pèlerins venant d’Italie et de nombreuses parties du monde.

N’oublions pas de prier pour les victimes du glissement de terrain survenu en Colombie, qui a fait de nombreuses victimes.

Et n’oublions pas ceux qui souffrent de la cruauté de la guerre dans de nombreuses régions du monde, notamment en Ukraine, en Palestine et en Israël. Au début de l’année, nous avons échangé des vœux de paix, mais les armes ont continué à tuer et à détruire.

Nous prions pour que ceux qui ont le pouvoir sur ces conflits réfléchissent au fait que la guerre n’est pas le moyen de les résoudre, car elle sème la mort parmi les civils et détruit les villes et les infrastructures. En d’autres termes, la guerre est aujourd’hui elle-même un crime contre l’humanité. Ne l’oublions pas : la guerre est en soi un crime contre l’humanité. Les gens ont besoin de paix ! Le monde a besoin de paix !

Il y a quelques minutes, dans l’émission « À son image », j’ai entendu le Père Faltas, Vicaire de la Custodie de Terre Sainte à Jérusalem : il parlait d’éducation pour la paix. Nous devons éduquer pour la paix. Nous constatons que nous ne disposons pas encore – l’ensemble de l’humanité – d’une éducation suffisante pour mettre fin à toute guerre. Prions toujours pour cette grâce : éduquer à la paix.

Je vous souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !


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Texte traduit par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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