Né à Autun à la fin du V siècle, Germain fait les vœux et on lui confie le monastère de Saint Symphorien, qui se relevait de son déclin. Conseiller du roi à Paris, il devient l’évêque de la ville. Son monastère est réputé être le modèle de toute la France, et à sa mort il lui est dédié.
Nous connaissons la vie de saint Germain par son ami saint Venance Fortunat, poète latin. Germain voit le jour près d’Autun. On raconte que sa mère ne le désirait pas et voulut se faire avorter.
Elle n’y parvint pas et l’enfant vécut. Après des études à Avallon, il est, durant quinze ans, moine dans une petite communauté locale. C’est là que l’évêque d’Autun, Agrippin, vient le chercher pour en faire un prêtre: il y a tant à faire dans ce pays des Francs si peu évangélisés.
On le voit un temps abbé de Saint-Symphorien d’Autun, mais les moines ne sont pas enchantés de cet abbé qui donne leur pain aux pauvres. Le roi de Paris, Childebert, fils de Clovis et de sainte Clotilde, le découvre et se prend d’amitié pour lui.
Voilà saint Germain évêque de Paris. Il s’y illustre par une série de guérisons miraculeuses ou non, par la libération systématique des prisonniers et des esclaves. Il fonde aussi l’abbaye de Sainte-Croix-Saint-Vincent qui deviendra Saint-Germain des Prés. Son action en faveur des parisiens ne s’arrêta pas avec sa mort.
« …il contribue au développement du culte des saints gaulois, canalisant la dévotion du peuple vers des saints protecteurs, son prédécesseur Marcel en particulier… » Source: Saint Germain – diocèse de Paris.
À Paris, en 576, saint Germain, évêque. D’abord abbé de Saint-Symphorien d’Autun, puis appelé au siège épiscopal de Paris, il conserva son mode de vie monastique en exerçant avec fruit sa tâche de pasteur, charitable envers les pauvres et veillant à la fondation du monastère de la Sainte-Croix, où il fut enterré et qui prit son nom.
Luc 1, 39-45 : « En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
La Vierge Marie, à l’annonce de la grossesse de sa cousine par l’archange Gabriel, se met en route pour être aux côtés d’Élisabeth, enceinte de six mois de Jean-Baptiste. Les deux femmes se retrouvent. A peine la salutation de Marie retentit-elle aux oreilles d’Élisabeth que l’enfant qu’elle porte tressaille de joie en elle. L’évangéliste Luc précise qu’aussitôt, Élisabeth fut remplie de l’Esprit-Saint, déclarant Marie « pleine de grâce » et « Mère du Seigneur ».
Le mystère de la Visitation nous propose, en condensé, toutes les dimensions du Salut apporté par Jésus : Leçons de charité et de zèle, de prévenance et d’amabilité ! Leçons de mortification, d’humilité, de sanctification des actions communes et des relations nécessaires avec le monde !
Marie se déplace, en hâte pour aider Élisabeth. Ce triduum, proposé par l’Association de la Médaille Miraculeuse, nous fera comprendre qui est notre Mère du ciel. Elle vient toujours au secours de ses enfants de la terre qui ont besoin d’aide. Elle le fait guidée par Jésus et l’Esprit Saint.
Premier jour – Marie, Mère de la promesse
Visitation vitrail cathédrale de Chartres
Sainte Marie, vous viviez en contact intime avec les Saintes Écritures d’Israël, qui parlaient de l’espérance – de la promesse faite à Abraham et à sa descendance. (Lc 1,55).
Vous, Ma Reine, qui avez mis tant de diligence à visiter et à sanctifier par votre présence la maison d’Élisabeth, daignez me visiter promptement.
Que vous dirai-je de plus ? Ayez pitié de moi. Je suis tellement misérable et ignorant, que je ne saurais connaître ni demander les grâces qui me sont le plus nécessaires.
Ma Reine et ma douce Mère, demandez-les pour moi, et obtenez de votre Fils les grâces que vous me savez être plus utiles, plus nécessaires.
« L’écoute. Marie se rend chez sa cousine Élisabeth. D’où lui vient ce geste ? D’une parole de l’ange de Dieu : « Et voici qu’Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse » (Lc 1,36). Marie sait écouter Dieu.
Attention ! Il ne s’agit pas simplement d’ « entendre » superficiellement, mais c’est une « écoute » faite d’attention, d’accueil, de disponibilité envers Dieu. Ce n’est pas la manière distraite que nous avons souvent de nous mettre devant le Seigneur ou les autres : nous entendons ce qu’ils disent, mais nous n’écoutons pas vraiment. » Pape François le 31 mai 2013
Je m’abandonne entièrement dans vos mains, je prie seulement Dieu de m’accorder, par les mérites de mon Sauveur Jésus, les grâces que vous solliciterez pour moi, Sainte Vierge Marie.
Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !
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Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen. Je crois en Dieu
Appel à l’Esprit Saint
O Saint Esprit ! Que ton Amour immense éveille tous les cœurs meurtris par la douleur !
O Saint Esprit ! Que par ta volonté, les affamés de par le monde entier retrouvent le chemin de leur nourriture et qu’enfin ils puissent se rassasier de la vraie vie qui est celle que tu nous promets à tous.
O Saint Esprit ! Que par ta grâce, les dirigeants du monde soient un peu indulgents envers leur peuple, pour qu’enfin disparaissent les haines et disputes entre les hommes, c’est avec toi que nous arriverons à Dieu le Père tout puissant !
O Saint Esprit ! Que par cette courte prière, tu penses à tous ceux qui espèrent en toi,
Aide chacun à pouvoir accepter ta volonté, et donne à chacun la force de pouvoir valider ta volonté ! Amen.
Magnificat
Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais.
Visitez-nous, Seigneur, dans votre miséricorde, avec Marie.
Vous qui viendrez manifester votre gloire à vos élus.
Vous qui nous conduisez par la lumière de la foi.
Vous qui êtes venu offrir à tous les hommes le salut promis à Israël.
Notre Dame de la Visitation, intercédez pour nous, et obtenez-nous les grâces que nous vous demandons. Amen.
Notre Père, 10 Je Vous salue Marie, Gloire au Père
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
Un signe de Lui indique toujours de grandes choses. Une médaille, en soi, n’est qu’un petit morceau de métal, oui ; la croix d’honneur aussi, et pourtant cette croix est éloquente sur la poitrine d’un brave. Le drapeau, en soi, n’est qu’un peu d’étoffe ; mais il incarne l’idée de la Patrie.
Médaille Miraculeuse dans la main
La Médaille doit donc avoir, elle aussi, son symbolisme. Nous le trouvons clairement exprimé dans l’ancien Introït de la messe de la Médaille Miraculeuse : « Ceci sera comme un signe dans votre main, comme un monument devant vos yeux, afin que la loi du Seigneur soit toujours dans votre bouche. »
Un signe dans votre main.
Oui, un signe, un gage, une alliance. Un signe d’appartenance à Marie Immaculée dont on porte les livrées ; un gage assuré de sa protection et une promesse de secours efficace ; une alliance enfin, alliance filiale de l’enfant avec sa Mère, alliance maternelle avec Celle qui donne à son enfant sa Médaille en signe d’adoption.
Un monument devant nos yeux.
C’est un mémorial, ou mieux un modèle à reproduire. Quels horizons, dès lors, se laissent entrevoir ! Ce modèle, c’est Marie elle-même : « FAITES FRAPPER UNÉ MÉDAILLE SUR CE MODÈLE », a dit l’Immaculée.
C’est donc bien un modèle vivant, et quelle vie surnaturelle et divine découle de la Vierge ! C’est la vie de grâce, gage et promesse de la vie éternelle de gloire, que nous vaudra l’imitation des vertus de Marie.
La loi de Dieu.
Toute la religion n’est-elle pas gravée sur cette Médaille, comme en un résumé, en un raccourci saisissant ? N’est-elle pas comme une miniature divine où ne manque aucun trait essentiel ?
Le dogme de l’Immaculée Conception, tel qu’il est rappelé dans la Médaille, ne contient-il pas, plus ou moins explicitement, les principales vérités de notre religion, depuis le péché originel jusqu’à l’objet précis de la fête instituée en l’honneur de Marie « Médiatrice de toutes grâces » ?
N’y voyons-nous pas, de plus, les plus efficaces moyens de salut ; la prière et la souffrance chrétiennement acceptées ?
Étant donné cette doctrine, car c’en est une, quoi d’étonnant qu’on ait trouvé dans l’étude de la Médaille Miraculeuse bien comprise un véritable remède providentiel aux plaies religieuses et morales de notre époque ?
Et combien ce remède, s’il était mieux connu, pourrait vite devenir populaire, pratique et tout-puissant !
POPULAIRE : il et à la portée de tous, même des plus humbles.
PRATIQUE : elle est et doit être d’un usage quotidien.
TOUT-PUISSANT : il est d’origine surnaturelle et divine. N’est-ce pas, aussi, un signe sensible et le canal céleste des grâces promises par la Sainte Vierge à ceux qui porteront sa Médaille avec foi et amour ?
PRIÈRE
Merci, ô mon Dieu, de nous transmettre ainsi, par les mains de ta divine Mère, un moyen si touchant et si simple de te faire connaître et de te faire aimer. N’est-ce pas là aussi, pour nous, l’occasion choisie d’être apôtres et de faire rayonner notre foi autour de nous ?
Désormais, nous nous servirons avec plus de confiance et plus de zèle encore de cette petite Médaille ; tous ceux qui, grâce à nous, pourront la porter, auront ainsi sur eux un mémorial qui leur parlera de Dieu et leur rappellera la foi peut-être oubliée.
Et nous nous souviendrons de cette parole du livre de la Sagesse, que l’Église a appliquée à ta Sainte Mère : « Ceux qui me font connaître, auront la vie éternelle. » Ainsi soit-il !
Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !