Neuvaine de Notre-Dame des Sept Douleurs 3

Troisième jour de la neuvaine – Toute plénitude habite en Lui

L’Enfant Jésus retrouvé dans le Temple Philippe de Champaigne 1663
L’Enfant Jésus retrouvé dans le Temple Philippe de Champaigne 1663

Luc 2,48 : « A sa vue, ils furent saisis d’émotion, et sa mère lui dit: « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois! ton père et moi, nous te cherchons, angoissés. »

Douleur de l’absence inexpliquée de Jésus et l’angoisse à son sujet. Ce qui peut aussi être douloureux pour Marie en tant qu’épouse, c’est de voir la douleur de Joseph. Leur douleur peut avoir été augmentée par certaines réactions de l’entourage critiquant par exemple leur manque de surveillance. Et finalement, ce qui est douloureux, c’est de ne pas comprendre la réaction de Jésus au moment des retrouvailles. Malgré son incompréhension, Marie reste dans l’espérance en priant :

Colossiens 1, 18-19 : « Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car Dieu a voulu que toute plénitude habite en lui… » 

« Troisième douleur : La perte de Jésus dans le temple. Il en est qui assurent que cette douleur fut la plus grande… Dans les autres douleurs, Marie avait Jésus avec elle, tandis qu’ici, elle souffre loin de Jésus, sans même savoir où il est. Ah ! Qu’ils furent longs pour Marie ces trois jours ! Ils lui parurent trois siècles. Jours de douleur pure, jours sans consolation possible. »SaintAlphonse de Liguori

Ô Mère des douleurs, je compatis à la peine profonde dont votre cœur soucieux fut saisi lors des trois jours de la perte de votre Enfant à Jérusalem : par votre cœur si inquiet, obtenez-moi, Vierge très aimable, la grâce de craindre par-dessus tout d’être séparé de l’amour de mon Dieu.

Reine des Martyrs, Marie, Mère de Douleurs ! Au nom de cette Douleur si sensible que vous avez endurée lorsque votre divin Fils Jésus demeura seul à Jérusalem et que vous le cherchiez avec anxiété durant trois jours, jusqu’à ce qu’enfin vous le retrouviez dans le temple, recevant en même temps l’assurance qu’il ne se séparerait plus de vous ; je vous conjure de m’obtenir la grâce de ne jamais perdre Jésus par le maudit péché, et de lui demeurez toujours uni par l’amour jusqu’au dernier soupir de ma vie. Amen.

Troisième jour : O Mère du Perpétuel Secours, j’aime à contempler votre image bénie. Elle me parle avec éloquence de toutes vos grandeurs. A droite, j’y vois l’archange Gabriel, le divin Ambassadeur qui vous salua du titre absolument unique de « Pleine de grâce ». A gauche, j’y vois l’archange Michel dont la présence nous rappelle que vous commandez à toutes les milices célestes.

En votre main droite, vous tenez les mains du Roi des rois. Tout cela me rappelle que vous êtes la Femme bénie entre toutes les femmes, le plus bel ornement de l’univers, la créature jugée seule digne de devenir la Mère du Verbe incarné. Vous êtes l’Immaculée, la Toute-Sainte, le chef-d’œuvre du Très-Haut. Vous êtes la Reine de la terre et des cieux, le grand honneur de notre humanité.

O Mère admirable, loin de m’effrayer, votre incomparable grandeur ne fait qu’augmenter ma confiance : si Dieu, dans sa bonté, vous a faite si sainte et si puissante, c’est pour notre salut, et si vous vous réjouissez de vos privilèges, c’est qu’ils vous permettent de mieux nous secourir. O Mère incomparable, accordez-moi la grâce que je sollicite de votre maternelle tendresse.

Prières quotidiennes

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Bienheureux Frédéric Ozanam

Frédéric Ozanam (1813-1853)- Gravure d'Antoine Maurin (+1860)
Frédéric Ozanam (1813-1853)- Gravure d’Antoine Maurin (+1860)

Aujourd’hui l’Église nous permet de célébrer la mémoire du bienheureux Frédéric Ozanam (1813-1853). D’origine lyonnaise, il vient très jeune à Paris pour faire carrière dans l’enseignement. Il n’entend pas seulement affirmer sa foi dans ses paroles et ses écrits, il veut la mettre en œuvre auprès des déshérités.  Après avoir fondé, à 20 ans, la société Saint-Vincent-de-Paul, ce laïc père de famille, béatifié par Jean-Paul II en 1997, a manifesté, sa vie durant, une foi ardente et une charité inventive au service des plus pauvres.

Afin d’obtenir la canonisation de son fondateur, la Société de Saint-Vincent-de-Paul invite à la prière avec le bienheureux Frédéric Ozanam pour le jour de sa fête, le 9 septembre 2019. Par son intercession, prions aussi pour son renouvellement.

*

FOI

« La foi est un acte de vertu, par conséquent un acte de volonté. Il faut vouloir un jour, il faut donner son âme et alors Dieu donne la plénitude de la lumière. »

Seigneur, aide-nous à mieux écouter ta Parole, à la méditer, à la faire nôtre, à la vivre et à la trans­mettre dans la joie.

CHARITÉ

« La charité ne doit jamais regarder derrière elle, mais toujours devant, parce que le nombre de ses bienfaits passés est toujours très petit et que les misères pré­sentes et futures qu’elle doit soulager sont infinies. »

Seigneur, soutiens-nous dans notre recherche de toutes les pauvretés afin de pouvoir soulager davantage ceux qui souffrent.

AMOUR

 « L’amour tient en ceci de la nature divine, qu’il se donne sans s’appauvrir, qu’il se communique sans se diviser, qu’il se multiplie. »

Seigneur, aide-nous à augmenter notre confiance en toi et à témoigner de ton amour, de ta miséricorde et de ta paix. Soyons conscients de la présence de l’amour de Dieu dans notre vie et dans celle des autres.

PAUVRES

« Nous devrions tomber à leurs pieds et leur dire avec l’apôtre : « Tu es Dominus et Deus meus ». Vous êtes nos maîtres et nous serons vos serviteurs, vous êtes pour nous les images sacrées de ce Dieu que nous ne voyons pas, et ne sachant pas l’aimer autrement, nous l’aimerons en vos personnes… »

Seigneur, fais que notre cœur reste toujours attentif et ouvert à la détresse des plus pauvres et fais que nous puissions te découvrir à travers eux.

SAINTETÉ

« Et nous, ne ferons-nous rien pour ressembler à ces saints que nous aimons et nous contenterons-nous de gémir sur la stérilité de la saison présente, tandis que chacun de nous porte dans le cœur un germe de sainteté que le simple vouloir suffirait à faire éclore ? »

Seigneur, notre prochain est aussi appelé à la sainteté, rappelle-nous de ne pas l’oublier dans notre prière.

AMITIÉ

« Je me sens meilleur quand je viens de m’épancher dans le cœur d’un ami qui vaut mieux que moi. »

Seigneur, apprends-nous à considérer toujours notre prochain comme un frère et comme un ami.

SERVICE

 « Tous serviteurs inutiles que nous sommes, il ne nous est pas permis d’être des serviteurs oisifs. »

Seigneur, envoie-nous ton Esprit pour nous aider à suivre ton chemin et mieux Te servir. Selon l’exemple que nous a donné le Christ, acceptons de nous mettre au service des autres et de l’Église avec simplicité et humilité.

JUSTICE SOCIALE

 «Il y a beaucoup d’hommes qui ont trop et qui veulent avoir plus encore ; il y en a beaucoup plus d’autres qui n’ont pas assez, qui n’ont rien et qui veulent prendre si on ne leur donne pas. »

Seigneur, guide-nous dans notre désir de mieux connaître les besoins des autres afin de réfléchir aux solutions qui pourraient améliorer leur sort.

DÉMARCHE FRATERNITÉ

 « Le plus grand bien que nous pouvons faire aux autres n’est pas de leur com­muniquer nos richesses, mais de leur révéler les leurs. »

Seigneur, nous te remercions pour tous les dons que nous avons reçus. Aide-nous à prendre conscience des talents de nos frères afin qu’ensemble nous devenions tes disciples et témoignions de la Bonne Nouvelle.

Nativité de Marie

Nativité de Marie

Giotto, Naissance de la Vierge, 1303-1306, fresque, Eglise de l'Arena de Padoue
Giotto, Naissance de la Vierge, 1303-1306, fresque, Eglise de l’Arena de Padoue

Dès sa naissance, la Vierge immaculée est la plus sainte des créatures : l’Église nous invite à fêter en ce 8 septembre l’anniversaire de notre Mère. Remplie du Saint-Esprit dès sa conception, la petite fille qui vient de naître est déjà, dans le plan de Dieu, la Mère du Sauveur, le Fils unique de Dieu.

En célébrant l’anniversaire de la naissance de la Vierge, l’Église chante l’aurore de la Rédemption qui s’est levée sur nous lorsque Marie, la mère du Sauveur, fit son apparition en ce monde. Réunie autour du berceau de Marie, fille d’Anne et de Joachim, l’Église voit d’avance en elle la Mère du Dieu Rédempteur, et la félicite de sa glorieuse mission qui va l’associer au salut du monde.

Ève avait engendré ses fils dans la douleur, Marie enfante le Seigneur dans l’allégresse : Ève portait en elle nos larmes, Marie porte en son sein notre joie. Au souvenir de tout ce qu’annonçait cette naissance,  l’Église exulte et demande à Dieu un accroissement des grâces de paix apportées aux hommes par le mystère de l’Incarnation. Aimons à invoquer la Sainte Vierge sous un des plus beaux vocables de ses litanies, la « cause de notre joie ».

Cette fête, plus ancienne en Orient, s’est introduite en Occident au cours du VIIe siècle par le pape Serge 1er. Au XIXe siècle, c’est la date du 8 septembre qui a servi à fixer au 8 décembre, neuf mois avant, la fête de l’Immaculée Conception.

NB. Voir aussi sur le site à ce sujet

Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie

https://www.medaille-miraculeuse.fr/meditation/ainsi-est-nee-marie.html et
https://www.medaille-miraculeuse.fr/editorial/nativite-de-marie.html 

Textes présentés par l’Association de la Médaille Miraculeuse

site officiel en France