Saint Eusèbe de Vercel

EusebeVerceilOriginaire de Sardaigne, Eusèbe est un lecteur agrégé au clergé de Rome. C’est là qu’il rencontre des moines égyptiens, exilés pour leur fidélité à la foi en la divinité du Christ, proclamée au concile de Nicée. Vers 344, il est élu évêque de Verceil en Italie.

Il avait été frappé par l’exemple des moines cénobitiques (vie commune) qu’il avait connus à Rome. Il introduit donc cette vie commune dans son clergé, exemple qui sera suivi par saint Augustin. Au cœur de la crise de l’arianisme, quand triomphent ceux qui nient la parfaite égalité du Père et du Fils, Eusèbe prend le parti de saint Athanase d’Alexandrie.

A son tour, il connaîtra l’exil en Orient. Quand il revient en Italie, six ans plus tard, la situation est toujours confuse. Il soutient les effort d’Athanase pour condamner l’arianisme tout en pardonnant aux ariens repentis. Mort en 371, il fut de suite considéré martyr avec ses épreuves endurées pour la vraie foi.

Voici en ce jour de sa mémoire
la catéchèse du Pape émérite Benoît XVI sur Saint Eusèbe de Vercel,
lors de son Audience Générale du mercredi 1er octobre 2007:
“il gouvernait le diocèse par le témoignage de sa vie”

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Accueillir Jésus et nous aimer avec gratuité et sans calcul

Accueillir Jésus et nous aimer avec gratuité et sans calcul

Lors de la prière de l’Angélus ce dimanche, le Pape François a médité sur l’Évangile selon Saint Jean : «le Seigneur désire une relation d’amour avec nous». Un amour à placer avant tout.

 

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
dimanche 1er août 2021

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Chers frères et sœurs, bonjour!

La scène d’ouverture de l’Évangile, dans la liturgie d’aujourd’hui (cf. Jn 6, 24-35), nous présente des bateaux qui se dirigent vers Capharnaüm : la foule va chercher Jésus. On pourrait penser que c’est une très bonne chose, pourtant l’Évangile nous enseigne qu’il ne suffit pas de chercher Dieu, il faut aussi se demander pourquoi on le cherche.

En effet, Jésus affirme : « Tu me cherches non parce que tu as vu des signes, mais parce que tu as mangé ces pains et que tu as été rassasié » (v. 26). En effet, on avait assisté au prodige de la multiplication des pains, mais on n’avait pas saisi le sens de ce geste : on s’était arrêté au miracle extérieur, on s’était arrêté au pain matériel : là seulement, sans aller plus loin, à le sens de cela.

Voici donc une première question que nous pouvons tous nous poser : pourquoi cherchons-nous le Seigneur ? Pourquoi est-ce que je cherche le Seigneur ? Quelles sont les raisons de ma foi, notre foi ? Nous devons discerner cela, car parmi les nombreuses tentations que nous avons dans la vie, parmi les nombreuses tentations, il y en a une que nous pourrions appeler tentation idolâtre.

C’est ce qui nous pousse à chercher Dieu pour notre propre usage et consommation, pour résoudre des problèmes, pour avoir, grâce à Lui, ce que nous ne pouvons obtenir par nous-mêmes, par intérêt. Mais ainsi la foi reste superficielle et aussi – je me permets le mot – la foi reste miraculeuse : on cherche Dieu pour se nourrir et puis on l’oublie quand on est rassasié.

Au centre de cette foi immature il n’y a pas de Dieu, il y a nos besoins. Je pense à nos intérêts, à beaucoup de choses… Il est juste de présenter nos besoins au cœur de Dieu, mais le Seigneur, qui agit bien au-delà de nos attentes, souhaite vivre avec nous avant tout une relation d’amour.

Et le véritable amour est altruiste, il est gratuit : vous n’aimez pas recevoir une faveur en retour ! C’est l’intérêt ; et plusieurs fois dans la vie nous sommes intéressés.

Une deuxième question peut nous aider, celle que la foule pose à Jésus : « Que devons-nous faire pour faire les œuvres de Dieu ? (v. 28). C’est comme si les gens, provoqués par Jésus, disaient : « Comment purifier notre recherche de Dieu ? Comment passer d’une foi magique, qui ne pense qu’à ses propres besoins, à une foi qui plaît à Dieu ? ».

Et Jésus montre la voie : il répond que l’œuvre de Dieu est d’accueillir Celui que le Père a envoyé, c’est-à-dire de s’accueillir lui-même, Jésus, ce n’est pas ajouter des pratiques religieuses ou observer des préceptes particuliers ; c’est accueillir Jésus, c’est l’accueillir dans la vie, c’est vivre une histoire d’amour avec Jésus, c’est lui qui purifiera notre foi. Seuls, nous ne pouvons pas.

Mais le Seigneur désire une relation d’amour avec nous : avant les choses que nous recevons et faisons, il y a Lui à aimer. Il y a avec lui une relation qui dépasse la logique de l’intérêt et du calcul.

C’est vrai à l’égard de Dieu, mais c’est aussi vrai dans nos relations humaines et sociales : lorsque nous recherchons avant tout la satisfaction de nos besoins, nous risquons d’utiliser les personnes et d’exploiter les situations à nos fins. Combien de fois avons-nous entendu d’une personne : « Mais celle-ci utilise des gens et puis ils oublient ». Utiliser les gens pour votre propre profit : c’est mauvais.

Et une société qui se concentre sur les intérêts plutôt que sur les gens est une société qui ne génère pas de vie. L’invitation de l’Évangile est la suivante : plutôt que de nous préoccuper uniquement du pain matériel qui nous nourrit, nous accueillons Jésus comme pain de vie et, à partir de notre amitié avec lui, nous apprenons à nous aimer les uns les autres. Gratuit et sans calculs.

Aimez gratuitement et sans calculs, sans utiliser les gens, avec gratuité, avec générosité, avec magnanimité.

Prions maintenant la Sainte Vierge, Elle qui a vécu la plus belle histoire d’amour avec Dieu, de nous accorder la grâce de nous ouvrir à la rencontre avec son Fils.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs,

J’adresse cordialement mon salut à vous tous, fidèles de Rome et pèlerins de divers pays.

Je souhaite à tous un bon dimanche et un paisible mois d’août… Trop chaud, mais c’est paisible ! N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir !


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DÉVOTION À LA SAINTE VIERGE

Marie Église de l'Annonciation sant Agata dei Goti | DR
Marie Église de l’Annonciation sant Agata dei Goti | DR

Voici un texte sur la Sainte Mère de Dieu qui date de plus de deux siècles. Il a été élaboré en 1786, un peu avant la Révolution Française, par un prêtre, un vieux professeur de collège, bien connu naguère des jeunes latinistes pour son De viris illustribus.

Après Dieu, le plus digne objet de notre culte et de nos hommages, c’est la sainte Vierge, mère de Dieu. Elle a été choisie, avant tous les siècles, pour être le temple vivant de la sagesse éternelle et l’instrument glorieux du salut des hommes. Par son auguste qualité de mère de Dieu, elle est élevée au-dessus de tous les saints et de tous les anges, dont elle est la reine. Aussi le culte que l’Église lui rend est-il un culte particulier qui ne convient à aucun autre saint. Lire la suite →

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