Fête de saint Georges, prénom du Pape

saint Georges terrassant le démon Hans von Aachen (1552-1615)
saint Georges terrassant le démon Hans von Aachen (1552-1615)

Ce 23 avril est un jour férié au Vatican, parce que le 23 avril est la Saint-Georges, saint patron du Pape François, dont le nom de naissance est Jorge Mario Bergoglio. Réservons-lui une pensée spéciale dans nos prières, en le confiant particulièrement à la Sainte Vierge, à quelques jours de l’ouverture du mois de mai, consacré à Marie.

Saint Georges, réel martyr

Le Pape porte le nom du saint qui, selon la tradition, terrassa le dragon. Georges de Lydda était en réalité un officier chrétien de l’armée impériale romaine, né entre 275 et 280 en Cappadoce d’un père arménien et d’une mère palestinienne, et mort martyrisé sous le règne de Dioclétien le 23 avril 303.

Élevé très jeune au grade de préfet, et affecté aux commandements militaires de régions difficiles comme la Syrie, la Libye, la Palestine et l’Égypte, il suscita la fureur de l’empereur Dioclétien en protégeant les populations chrétiennes qu’il devait réprimer.

Après sa déchéance et son arrestation, il continuera à rayonner en prison, son action et son influence provoquant la conversion de son gardien et même celle de la propre femme de Dioclétien, la princesse perse Alexandra. L’empereur finira par le faire décapiter.

Son culte se répandra rapidement autour de la Méditerranée, mais ce n’est qu’au XIIIe siècle que Jacques de Voragine, dans La Légende dorée, popularisera l’image du combat contre le dragon, une représentation symbolique qui sera souvent reprise dans l’art et demeure très connue actuellement.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Il y a bien des manières d’errer

3e SEMAINE APRÈS PÂQUES : JEUDI

la flamme de l'espérance
la flamme de l’espérance

Il y a bien des manières d’errer. La moindre ne serait pas de justifier et de vanter une conduite trop uniquement naturelle. Or c’est justement contre cette trahison de l’Évangile que cette prière nous met en garde : « Que tous ceux qui portent le nom de chrétiens rejettent ce qui est indigne de ce titre, et recherchent ce qui lui est conforme ».

Chacun sait que l’obstacle le plus commun à la conversion des incroyants ce sont les fautes, les injustices, ou même seulement la médiocrité des croyants : comment se rallier à ce qu’ils croient, quand eux-mêmes ont si peu l’air de s’occuper de Dieu et du ciel?

Par contre, rien n’est plus attirant que des chrétiens qui témoignent de leur foi, de leur espérance et de leur charité, par leur allégresse et leur bienfaisance, comme saint Pierre y exhorte. Il faut donc le demander avec l’oraison, « en pleurant » comme saint Paul : Dieu veuille que les chrétiens ne se conduisent pas « en ennemis de la croix du Christ, n’appréciant que les choses de la terre » (Ph. 3, 18-19).

Il faut y mettre toute son ardeur, sans réserve. Car « pour nous, notre cité se trouve dans les cieux, d’où nous attendons ardemment, comme Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transfigurera notre corps de misère, avec cette force qu’il a de pouvoir même soumettre tout l’univers » (Ph. 3, 20-21).

Dom Claude Jean-Nesmy

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

QUATRE-VINGT-HUITIÈME LECTURE : Des dispositions pour recevoir l’Eucharistie

QUATRE-VINGT-HUITIÈME LECTURE : Des dispositions pour recevoir l’Eucharistie

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Opus grande est ; neque enim homini praeparatur habitatio, sed Deo.

L’entreprise est grande ; car ce n’est pas pour un homme, mais pour Dieu même que l’on prépare une demeure ! 1 Chroniques 29.

Je crois fermement, ô mon Sauveur ! que vous êtes réellement présent dans l’Eucharistie, et qu’en la recevant, c’est vous-même que l’on reçoit ; je vous y adore comme mon Seigneur et mon Dieu.

Non, Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez en moi, mais vous me commandez de vous recevoir, j’obéis, ô mon Dieu ! Je me suis présenté à votre ministre ; et je lui ai confessé toutes mes iniquités ; il a prononcé sur moi la sentence de la réconciliation : mes péchés sont donc effacés ; cependant purifiez-moi de plus en plus, sanctifiez cette demeure où vous voulez habiter, ornez-la de toutes les vertus ; j’attends tout de votre miséricorde.

Pourriez-vous me refuser quelque chose, après vous être donné vous-même ? Oui, mon Dieu, j’en ai la ferme confiance ; oui, vous guérirez toutes mes infirmités, et vous m’attacherez à vous pour toujours. Quel amour ne vous dois-je pas pour un si grand bienfait ! Pourrais-je le recevoir sans en être attendri ?

Allumez dans mon cœur le feu sacré de votre amour ; ce cœur est tout ce que je puis vous offrir, pour vous marquer ma reconnaissance ; je veux, ô mon Dieu ! le consacrer à votre amour ; agréez l’offrande que je vous en fais. Les sentiments que j’éprouve maintenant sont votre ouvrage, c’est vous qui me les inspirez ; conservez-les en moi, Seigneur, et ne permettez pas qu’ils s’affaiblissent jamais.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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