Marie est la Mère de la miséricorde

La Mère de Miséricorde de Vilnius
La Mère de Miséricorde de Vilnius

Tournons le regard vers la Très Sainte Vierge Marie, que nous invoquons  sous le titre très doux de Mater misericordiae. Marie est la « Mère de la miséricorde » car elle est la mère de Jésus, celle en qui Dieu a révélé au monde son « cœur » débordant d’amour.

C’est précisément à travers la maternité de la Vierge Marie que la compassion de Dieu pour l’homme a été communiquée au monde.

Commencée à Nazareth par l’œuvre de l’Esprit Saint, la maternité de Marie a trouvé son accomplissement dans le mystère pascal, lorsqu’elle fut intimement associée à la passion, la mort et la résurrection du divin Fils. Au pied de la croix, la Madone devint la mère des disciples du Christ, mère de l’Église et de l’humanité tout entière. Mater misericordiae.

À présent, en récitant l’antienne du Regina cæli, nous voulons demander à Marie de vivre intimement la joie de la résurrection, et de coopérer avec un profond engagement au dessein universel de la miséricorde divine.

JEAN-PAUL II REGINA CÆLI Dimanche 22 avril 2001 (Il y a exactement 20 ans)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

encore un peu de temps et vous me verrez

3e SEMAINE APRÈS PÂQUES : MERCREDI

la flamme de l'espérance
la flamme de l’espérance

« Un peu de temps et vous ne me verrez plus, et puis encore un peu et vous me verrez. » Une fois ouvertes les perspectives de l’éternité, le temps retrouve son échelle : étant limité, il est donc toujours bref en quelque façon : « Un peu de temps…»

Mais ce serait bien pire encore s’il n’y avait que ce temps-ci, que cette terre, sans éternité pour donner valeur durable, permanente, à ce que nous aurons fait et fixé pendant ce temps passager. Car tout le monde en gémit : Le temps passe si vite!

Ce qui est important, c’est qu’au moins il reste quelque chose quand il est passé. On reproche bêtement aux chrétiens de déserter ses tâches terrestres pour le ciel. C’est bête parce que d’abord, ce n’est plus vrai. Les chrétiens ne sont pas tellement attirés par le ciel — aujourd’hui comme autrefois sans doute.

Mais autrefois on les encourageait du moins, à désirer l’éternel, tandis qu’à présent, on prétendrait souvent les en détourner. Elle est cependant toujours aussi nécessaire, et nous aurions lieu de la faire nôtre cette prière sur les offrandes :

« Que ces mystères, Seigneur, nous donnent de modérer nos convoitises terrestres, de façon à mieux aimer le monde céleste. »

Et le monde n’y perdra rien, car c’est justement dans la mesure où ils sont rattachés par le mystère pascal et l’eucharistie en particulier au Christ du ciel, que le moindre instant et la plus passagère des besognes prennent aux yeux des chrétiens une importance éternelle.

Dom Claude Jean-Nesmy

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

QUATRE-VINGT-SEPTIÈME LECTURE : Du sacrement de l’Eucharistie

QUATRE-VINGT-SEPTIÈME LECTURE : Du sacrement de l’Eucharistie

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Panis quem dabo caro mea est…. caro mea vere est cibus, sanguis meus vere est potus.

Le pain que je donnerai est ma chair… ma chair est véritablement une nourriture; et mon sang est véritablement un breuvage. Jean 6.

Que vos œuvres sont grandes, ô mon Dieu ! Est-il croyable que vous daigniez habiter parmi les hommes, et devenir leur nourriture spirituelle ? vous avez donné autrefois à votre peuple un aliment céleste ; vous l’avez nourri, dans le désert, du pain des Anges.

Vous faites maintenant beaucoup plus pour nous ; ce n’est pas la manne qui descend du ciel, c’est votre corps, c’est votre sang, c’est votre divinité même. O prodige d’amour que vous seul pouvez opérer, et que l’homme ne pourra jamais comprendre !

Mais vous l’avez dit, vous qui êtes la vérité même ; c’en est assez, je le crois sur l’autorité de votre parole, je perce les nuages qui vous couvrent, je reconnais mon Dieu. Je vois dans ce mystère l’effet d’une charité immense, de la charité d’un Dieu.

Qu’il m’est doux de savoir que vous m’avez choisi un moyen si merveilleux de vous unir à moi, et de m’unir moi-même intimement à vous ! Que ce moyen convient bien à l’excès de votre amour ! Qu’il répond bien à celui qui vous a fait revêtir de notre nature, et mourir pour nous !

Plus tendre qu’une mère, vous nous nourrissez de votre chair et de votre sang. Que je réponde à un amour si touchant, par mon empressement à vous recevoir ! Que je coure à la table sainte avec la même avidité qu’un enfant saisit les mamelles de celle qui l’allaite : Que mon unique douleur soit d’être privé de cette nourriture divine !

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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