La célébration de la Pâque

La célébration de la Pâque

octave-de-Pâques
octave-de-Pâques

La célébration de la Pâque se développe au long des sept semaines que couronne la Pentecôte.

Les huit premiers jours constituent une octave, consacrée avant tout à la prise de conscience du fait de la résurrection du Christ et au souvenir du baptême, dans une liturgie où se recoupent sans cesse les allusions à l’Exode et le rappel de l’événement sauveur.

Le Christ est ressuscité :

c’est pour nous un « jour de fête et de joie » dans lequel nous renouvelons « notre fidélité à l’alliance du Seigneur », implorant pour nos frères les nouveaux baptisés la grâce « d’être fidèles toute leur vie au sacrement qu’ils ont reçu dans la foi ». Foi et sacrement, sacrement et vie, telle est la loi de l’agir chrétien.

Les Actes des Apôtres

Selon une très ancienne tradition commune à la plupart des Églises, on lit, au cours du temps pascal, les Actes des Apôtres. Ce livre constitue la suite de l’Évangile selon saint Luc.

En ce tome II de son œuvre, saint Luc décrit la naissance et le développement de l’Église, comme il a décrit dans l’évangile la naissance et le ministère de son fondateur. L’auteur montre la vie et l’expansion de l’Église sous l’influence du Ressuscité et de l’Esprit Saint qui a été envoyé par Jésus dès ses origines.

Pierre Jounel

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Urbi et Orbi – contre la mentalité de guerre

Urbi et Orbi – contre la mentalité de guerre

À l’issue de la messe de Pâques célébrée par le Pape François en présence de 150 fidèles en la basilique saint-Pierre, le Souverain pontife a donné sa bénédiction « Urbi et Orbi », à la Ville et au monde, devant l’autel de la Chaire de saint Pierre, ce dimanche 4 avril 2021. Un message de soutien spirituel aux plus fragiles qui souffrent de la crise mondiale, et d’appels à la paix là où règne toujours le conflit dans certaines régions du monde.

 

«L’annonce de Pâques ne montre pas un mirage, elle ne révèle pas une formule magique, elle n’indique pas une échappatoire face à la situation difficile que nous traversons».

La pandémie est encore en cours, et la crise sociale et économique est très lourde, en particulier pour les plus pauvres, a rappelé le Pape François, qui s’est dit scandalisé par le fait que «les conflits armés ne cessent pas et les arsenaux militaires se renforcent»«C’est le scandale d’aujourd’hui.»

Jésus, le crucifié, est ressuscité

Au milieu de cette réalité complexe, l’annonce de Pâques renferme  un événement qui donne l’espérance qui ne déçoit pas: «Jésus, le crucifié, est ressuscité».

«Cette annonce de Pâques ne parle pas d’anges ou de fantômes, mais d’un homme, un homme en chair et en os, avec un visage et un nom : Jésus. Le crucifié, pas un autre, est ressuscité.»

Jésus ressuscité porte gravées les plaies des mains, des pieds et du côté. «Ces plaies sont le sceau éternel de son amour pour nous. Quiconque souffre une dure épreuve, dans son corps et dans son esprit, peut trouver refuge dans ces blessures, recevoir à travers elles la grâce de l’espérance qui ne déçoit pas.» Comme «ceux qui souffrent encore à cause de la pandémie, les malades et ceux qui ont perdu une personne chère».

Que soit le réconfort du Seigneur pour «les efforts des médecins et des infirmiers», pour «les personnes les plus fragiles, qui ont besoin d’assistance et ont le droit d’avoir accès aux soins nécessaires».

Crise sociale et économique

«Le Crucifié ressuscité est un réconfort pour ceux qui ont perdu leur travail ou traversent de graves difficultés économiques et qui sont privés de protections sociales adéquates. Que le Seigneur inspire l’action des autorités publiques afin qu’à tous, en particulier aux familles les plus nécessiteuses, soient offertes les aides nécessaires à une subsistance suffisante.»

Au cher peuple d’Haïti

«Il faut que les pauvres de toute sorte se reprennent à espérer», disait saint Jean-Paul II lors de son voyage à Haïti, cité par le Pape François. Et c’est justement vers «le cher peuple haïtien» que sa pensée et ses encouragements  se sont tournés en premier en ce jour, «pour qu’il ne soit pas vaincu par les difficultés mais qu’il regarde vers l’avenir avec confiance et espérance».

Aux jeunes du monde et de Birmanie

«Jésus ressuscité est l’espérance aussi pour de nombreux jeunes qui ont été contraints de passer de longues périodes sans aller à l’école ou à l’université ni partager le temps avec leurs amis.» «Je suis proche des jeunes du monde entier et, en ce moment, en particulier de ceux de Birmanie, qui s’engagent pour la démocratie en faisant entendre pacifiquement leur voix, conscients que la haine ne peut être éliminée que par l’amour.»

Les migrants et ceux qui leur viennent en aide

Que la lumière du Ressuscité soit source de renaissance pour les migrants fuyant la guerre et la misère. «Sur leurs visages, reconnaissons le visage défiguré et souffrant du Seigneur qui monte au Calvaire». Le Pape a remercié ainsi les pays qui accueillent avec générosité ceux qui souffrent et cherchent refuge, «en particulier le Liban et la Jordanie qui accueillent de très nombreux réfugiés ayant fui le conflit syrien».

Pour le Liban et la Syrie

«Que le peuple libanais, qui traverse une période de difficultés et d’incertitudes, fasse l’expérience de la consolation du Seigneur ressuscité et soit soutenu par la Communauté internationale dans sa vocation d’être une terre de rencontre, de coexistence et de pluralisme.» aLe Souverain pontife a souhaité également la paix dans «la bien-aimée et martyrisée Syrie, où des millions de personnes vivent désormais dans des conditions inhumaines», ainsi qu’au Yémen «dont les événements sont entourés d’un silence assourdissant et scandaleux», et en Libye «où l’on entrevoit enfin la sortie d’une décennie de disputes et d’affrontements sanglants».

Pour le Moyen-Orient et l’Afrique

Le Pape a ensuite tourné ses pensées naturellement vers Jérusalem, appelant Israéliens et Palestiniens à retrouver la force du dialogue pour une solution stable à deux États, de même que vers l’Irak, pays visité le mois dernier, pour lequel il prie pour que «puisse continuer le chemin de pacification entrepris».

Il a invoqué «la force du Ressuscité» pour les populations africaines qui voient leur avenir compromis par des violences internes et par le terrorisme international, en particulier au Sahel et au Nigeria, ainsi que dans la région du Tigré et de Cabo Delgado.

Vaincre la mentalité de guerre

«Il y a encore trop de guerres et trop de violence dans le monde!» Le Saint-Père appelle le Seigneur à nous aider «à vaincre la mentalité de la guerre». Ils a aussi prié pour les prisonniers de guerre, particulièrement en Ukraine orientale et dans le Haut-Karabakh, avant de rappeler, ce 4 avril, Journée mondiale de lutte contre les mines antipersonnel, combien ces «sournois et horribles engins qui tuent ou mutilent chaque année de nombreuses personnes innocentes, empêchent l’humanité de marcher ensemble sur les chemins de la vie». «Comme un monde sans ces instruments de mort serait meilleur!»

Pour la fin des restrictions sanitaires aux cultes

«Chers frères et sœurs, cette année aussi, en divers endroits, de nombreux chrétiens ont célébré Pâques avec de sévères limitations et, parfois, sans même pouvoir accéder aux célébrations liturgiques. Nous prions pour que de telles limitations, ainsi que toute limitation de la liberté de culte et de religion dans le monde, soient supprimées et que chacun soit autorisé à prier et à louer Dieu librement. Prions pour que ces restrictions, comme toute restriction à la liberté de culte et de religion dans le monde, puissent être supprimées et que chacun soit autorisé à prier et à louer Dieu librement.»

«Parmi les nombreuses difficultés que nous traversons, n’oublions jamais que nous sommes guéris des blessures du Christ (cf. 1 P 2, 24). À la lumière du Ressuscité, nos souffrances sont transfigurées. Là où il y avait mort, il y a maintenant vie, là où il y avait deuil, il y a maintenant consolation. Et maintenant prions pour que les effets bénéfiques de cette guérison s’étendent à travers le monde entier. Joyeuses Pâques à tous!», a conclu le Saint Père, avant de donner sa bénédiction Urbi et Orbi.


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Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Le Christ, mon espérance, est ressuscité !

Christ, mon espérance, est ressuscité !

Christ, mon espérance, est ressuscité
Christ, mon espérance, est ressuscité

Accélérant des dynamiques déjà présentes avant l’arrivée de la contagion, apportant des inconforts inquiétants sur le plan sanitaire, social, psychologique, économique et financier, on peut définir 2020 comme « l’année de la peur ».

Sera-t-il possible de renouer avec l’espérance en cette année 2021, après la deuxième vague de la pandémie ? « D’où viendra le secours ? » (Cf. Psaume 120). Où indiquer « l’espérance certaine qui ne déçoit pas » (Romains 5, 5) aux hommes et aux femmes de notre temps qui affluent de plus en plus vers nos sanctuaires en quête de consolation, de soulagement, de lumière, de soutien sûr, pour donner du sens et du contenu au mot « espérance » ?

Dans les épreuves de la vie, savoir voir les choses à la lumière de la foi devient décisif, source de force et de courage. Savoir entrevoir les chemins que Dieu choisit et sait inventer pour nous rencontrer, nous donner la grâce capable de transfigurer notre existence, nous ouvrir à la joie du dialogue avec lui et entre nous, à l’énergie de la communion dans la communauté, la graine d’une nouvelle humanité.

Cela est arrivé à Marie-Madeleine le matin de Pâques. Elle a été la première à rencontrer Jésus ressuscité, puis la joie a donné des ailes à ses pieds. Elle est devenu l’apôtre des apôtres. « Elle a couru vers eux, enfermés au Cénacle et bloqués par la peur, pour crier ces paroles que nous chantons dans la séquence de Pâques : « Surrexit Christus, spes mea / Christ, mon espérance, est ressuscité. »

« L’espérance », a dit  Jean-Paul Ier lors d’une catéchèse de son très court pontificat, « c’est une vertu obligatoire pour tout chrétien qui naît de la confiance en trois vérités : ‘Dieu est tout-puissant, Dieu m’aime immensément, Dieu est fidèle à ses promesses’. Et c’est lui, le Dieu de miséricorde, qui enflamme la confiance en moi, donc je ne me sens ni seul, ni inutile, ni abandonné, mais impliqué dans un destin de salut, qui fleurira un jour au Paradis. »

Tel est, chers amis de l’Association, le vœu que je vous offre, à vous et à vos familles, à l’occasion de la sainte fête de Pâques de cette année : que le Ressuscité remplisse nos vies d’espérance et nous permette de devenir des semeurs d’espérance avec ceux que nous rencontrons, où que nous allions, en annonçant avec nos paroles et avec notre vie : « Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! »

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

L’histoire de Miritza (page 2)

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