4 Immensité de Dieu – Lhomond

QUATRIÈME LECTURE : Immensité de Dieu.

abbé Charles François LHOMOND 1727-1794 par Caqué
abbé Charles François LHOMOND 1727-1794 par Caqué

In manus ejus sunt omnes fines terrae.

Il tient dans sa main la terre toute entière. Psaume 94

Vous êtes présent partout, ô mon Dieu ! le ciel et la terre sont remplis de votre gloire et de votre majesté. Que j’ai été aveugle de vivre jusqu’à présent sans penser à vous !

Vous étiez, Seigneur, dans tous les lieux où j’étais, vous aviez les yeux ouverts sur moi, vous entendiez toutes mes paroles, vous connaissiez toutes mes pensées, vous considériez toutes mes actions, et je ne faisais aucune attention à votre présence ; je parlais, j’agissais devant vous sans penser à vous.

Hélas ! mon Dieu, je reconnais que cet oubli de votre divine présence a été la cause de toutes mes chutes. Oui, si j’ai commis autrefois tant de péchés, c’est parce que je vous ai oublié ; si je tombe encore dans beaucoup de fautes, c’est parce que je vous perds souvent de vue.

Comment, en effet, oserais-je vous offenser, si je pensais que vous êtes auprès de moi, que vous me voyez ! Je veux désormais avoir continuellement dans l’esprit cette pensée : Dieu me voit. Je me le rappellerai surtout dans les tentations, dans les occasions, où je me sens porté au péché.

Dieu me voit : cette pensée me soutiendra contre les attaques du démon et me donnera la force de les surmonter. Je me la rappellerai dans mes dégoûts, dans ces moments où la langueur, la lâcheté, me font négliger mes devoirs, cette pensée m’encouragera, m’animera à les remplir avec fidélité.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

3 Perfections de Dieu – Lhomond

TROISIÈME LECTURE : Perfections de Dieu.

Abbé Charles François LHOMOND 1727-1794 - par Caqué
Abbé Charles François LHOMOND 1727-1794 – par Caqué

Magnus Dominus, et laudabilis nimis, et magnitudinis ejus non est finis.

Le Seigneur est grand, il est fort au-dessus de nos louanges, et sa grandeur n’a point de bornes. (Psaume 144)

Que vous êtes grand, ô mon Dieu ! que vous êtes digne de nos respects et de nos adorations ! Qui pourrait se lasser d’admirer vos merveilles ? Qui pourrait les raconter dignement ? Mais pourquoi avons-nous un esprit, si ce n’est pour les contempler, et une langue, si ce n’est pour les publier ?

Pourquoi avons-nous un cœur, si ce n’est pour en être vivement touchés, et pour être embrasés de votre amour ? Vous êtes infiniment bon, infiniment juste, infiniment sage : vous êtes souverainement aimable par votre parfaite et inaliénable beauté, souverainement redoutable par votre force invincible.

Vous êtes toujours le même : vous ne changez jamais, et vous faites tous les changements qui arrivent dans le monde. Incapable de renouvellement et d’altération, vous renouvelez toutes choses ; toujours en action, et toujours en repos, vous portez tout sans vous lasser ; vous nourrissez tout sans vous épuiser ; vous donnez à tous sans vous appauvrir.

A vous, ô mon Dieu ! appartiennent la puissance et la gloire ; à vous toute autorité et tout empire ; à vous toutes les richesses et tous les biens ; mais c’est vous qui êtes le bien au-dessus de tous les biens, et qui les renfermez tous en vous-même.

Vous êtes si fort élevé au-dessus de nos pensées et de nos expressions, que nous ne pouvons ni faire comprendre aux autres ce que vous êtes, ni le comprendre nous-mêmes. Qu’est-ce que l’homme pour entreprendre de vous louer ? Qu’est-ce qu’une vile créature, pour oser sonder l’abîme de vos adorables perfections !

A la vue de tant de gloire et de majesté, que puis-je faire autre chose que de me prosterner devant vous, me taire et vous adorer ! Un silence de respect et d’amour vous honorera plus que toutes mes paroles et toutes mes louanges.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

Deux chrétiennes assassinées au Pakistan

… pour avoir refusé de se convertir

Les deux sœurs avaient été enlevées le 26 novembre 2020. Leurs corps ont été retrouvés au début de l’année. Un nouveau crime qui témoigne de la menace qui pèse sur les minorités chrétiennes dans le pays.

La liberté religieuse est de nouveau mise à mal au Pakistan. Deux jeunes sœurs chrétiennes de 26 et 28 ans ont été tuées en début d’année dans la ville de Lahore, après avoir refusé de se convertir à l’islam. Une information rapportée par l’agence Fides.

Abida et Sajida, qui travaillaient dans une usine de fabrication de médicaments avaient disparu le 26 novembre dernier. Leur famille avait déposé plainte et ne cachait pas son inquiétude car les deux sœurs avaient régulièrement fait état de faits de harcèlement sexuel et de menaces de se convertir à l’islam de la part de deux collègues de travail musulmans.

Selon la police qui a retrouvé les corps il y a quelques jours, Abida et Sajida auraient été étranglées après avoir été menottées. Deux hommes ont été arrêtés. Ce double meurtre a provoqué l’indignation de la communauté chrétienne locale. Cette tragédie montre combien la vie des minorités religieuses au Pakistan tient à un fil, voire même est privée de toute valeur.

Les deux sœurs vivaient dans le quartier de Makhan dans la banlieue de Lahore, la deuxième ville du pays. Selon le pasteur Amir Salamat Masih, qui connaît la famille des victimes, «la majeure partie de la population de ce quartier est composée de chrétiens pauvres et analphabètes», qui «n’ont pas d’autre choix que de travailler comme ouvriers dans les usines des environs, pour y produire des vêtements, des chaussures, des médicaments, des matériaux variés». 

Le directeur du Pakistan Christian Post, journal local qui a suivi l’affaire, a souligné qu’en théorie et sur le papier, «les minorités au Pakistan jouissent de l’égalité des droits reconnus par la Constitution», mais regrette que dans les faits «la condition des chrétiens au sein de la société empire actuellement». 

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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