LE RECOURS À L’IMMACULÉE

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Apparition du 27 novembre 1830 – Vitrail 1938 atelier Jacques Simon – Reims – Fère-en-Tardenois

Le mois de novembre commence par la Toussaint, cette grande fête qui nous invite de façon pressante à prendre conscience de la fin, du but de notre credo : la Communion des Saints et la vie éternelle.

En fin de mois vient une autre fête, spécifique au sanctuaire de la rue du Bac, Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, sainte par excellence, notre modèle de sainteté. Cette fête qui nous révèle Marie, conçue sans péché, prélude la grande fête de l’Immaculée Conception du début décembre, mois qui s’achève par la fête de Noël, la Nativité de Jésus, « né de la Vierge Marie », comme nous le disons dans le credo.

Ce merveilleux ensemble nous invite à nous tourner vers cette Sainte Mère, à qui Jésus nous a confiés au calvaire, pour la prier.  Car elle est vraiment notre recours, nous pouvons faire appel à elle. Et nous le faisons depuis si longtemps sans discontinuer.

Oui, la Vierge Marie est la Mère de Jésus, choisie et bénie par Dieu entre toutes les femmes. Elle est sans tâches. Son cœur maternel est plein d’amour et de miséricorde. Comme mère, elle connaît nos peines, nos souffrances, elle connaît nos intentions ou celles confiées par nos proches.

Venons vers elle tout simplement pour obtenir la conversion et le salut des pécheurs que nous sommes. Demandons-lui d’affermir notre foi, de nous aider à devenir humbles et de nous donner l’ardeur de prier chaque jour.

Oui, Marie nous console dans nos épreuves et nous apprend à connaître Dieu, à l’aimer, à le servir. Que son cœur Immaculé puisse nous diriger sur le chemin de la paix, de l’amour, de la charité, de l’unité, de la sainteté et de l’espérance du retour de son fils Jésus.

Qu’elle soit phare dans notre vie, et nous fasse sentir souvent sa présence. Elle qui est notre Mère et notre protectrice,  demandons-lui de présenter notre prière à Dieu notre Père par l’intermédiaire de son fils Jésus. ■

Jean-Daniel Planchot, cm

Le Pape va bénir l’effigie de la Vierge de la Médaille Miraculeuse

statue de Notre-Dame de lal Médaille Miraculeuse à bénir par le Pape
statue de Notre-Dame de lal Médaille Miraculeuse à bénir par le Pape

Le Saint-Père François bénira l’effigie sacrée de la Vierge Marie de la Médaille Miraculeuse ce mercredi 11 novembre, en présence du Supérieur général de la Congrégation de la Mission, le P. Tomaž Mavrič, et d’une petite délégation qui organise le Pèlerinage de Marie.

Durant un an, la Vierge de la Médaille miraculeuse visitera les Communautés en Italie à l’occasion du 190e anniversaire des apparitions à sainte Catherine Labouré.

C’est dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830 que Catherine Labouré, une jeune Fille de la Charité de Saint Vincent de Paul, a vu la Sainte Vierge avec laquelle il a eu une longue rencontre.

Marie lui confie alors ces mots : «Les temps sont très tristes. Les malheurs viendront en France. Le monde entier sera dévasté par des catastrophes de toutes sortes. Mais si vous venez au pied de cet autel, ici les grâces se répandront sur toutes les personnes qui le demanderont avec confiance et ferveur… J’ai toujours veillé sur vous.»

Le 27 novembre 1830, Catherine Labouré voit à nouveau la Sainte Vierge avec un petit globe (qui représente l’humanité) dans ses mains ; elle en contempla la beauté et accepta la mission de lui faire frapper une médaille : «Les personnes qui la portent recevront de grandes grâces!», promet alors la Sainte Vierge.

Aujourd’hui, le monde est profondément troublé. La pauvreté s’étend, encore accentuée par la pandémie de Covid-19, et précisément le 15 novembre prochain sera organisée la quatrième Journée mondiale des Pauvres.

Les Vincentiens, fidèles à la Parole de Dieu et inspirés par leur charisme séculaire qui les appelle à servir Dieu dans les pauvres, souhaitent rappeler qu’aujourd’hui encore la Sainte Vierge nous invite au pied de l’autel.

Un pèlerinage de la Vierge de la Médaille Miraculeuse sera donc organisé en Italie, du 1er décembre 2020 au 22 novembre 2021. Il débutera dans le Latium (la région de Rome) et s’achèvera en Sardaigne. L’objectif des missionnaires vincentiens est ainsi de transmettre la promesse d’amour de Marie à sainte Catherine Labouré: «Moi-même, je serai toujours avec vous … ayez confiance … ne vous découragez pas.»

(Communiqué de la Famille Vincentienne)

Le grand saut de la foi vers la Résurrection

Le grand saut de la foi vers la Résurrection

Le Pape François, ce jeudi 5 novembre 2020, en la Basilique Saint-Pierre, a célébré une messe de suffrage pour les cardinaux et évêques décédés ces douze derniers mois. Il a donné une homélie sur le sens de la mort.

Le grand saut de la foi transcende le visible

Dans l’Évangile du jour (Jn 11, 17-27) Jésus se révèle ainsi : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (vv. 25-26). La Résurrection est  un « événement déjà présent, qui nous implique déjà maintenant mystérieusement », et non « une sorte de mirage à l’horizon ».  

Toutefois, nous avons à renouveler « le grand saut de la foi : «Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?» (v. 26) «Le regard de la foi, transcendant le visible, voit d’une certaine manière l’invisible (cf. He 11, 27). Chaque évènement est alors considéré à la lumière d’une autre dimension, celle de l’éternité. »

Les desseins de Dieu échappent au monde

Ainsi dans la perspective de la foi, la mort devient « un acte providentiel du Seigneur dont les pensées ne coïncident pas avec nos pensées ».

« La dignité du vieillard ne tient pas au grand âge, elle ne se mesure pas au nombre des années. Pour l’homme, la sagesse tient lieu de cheveux blancs, une vie sans tache vaut une longue vieillesse » (4, 8-9), « les desseins d’amour de Dieu pour ses élus échappent totalement à ceux qui ont pour unique horizon la réalité mondaine.»

Tout ne finit pas avec la mort

En priant pour les cardinaux et les évêques défunts au cours de l’année, le Pape a aussi demandé à Dieu de « dissiper cette mélancolie négative qui parfois s’infiltre en nous, comme si tout finissait avec la mort ».

Un sentiment « loin de la foi, qui s’ajoute à la peur humaine de devoir mourir, et dont personne ne peut se dire immunisé ».

Nous sommes appelés « à aller au-delà de l’image que nous avons instinctivement de la mort comme anéantissement total d’une personne pour nous confier entièrement au Seigneur qui déclare : ‘’Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais’’ (Jn 11, 25-26). »

Aspirer à la patrie céleste, et non terrestre

Nous avons à « vivre en aspirant non pas à une patrie terrestre, mais à une meilleure, la patrie céleste » (cf. He 11, 16).

Cette prière de suffrage pour les défunts, « élevée dans la confiance qu’ils vivent auprès de Dieu, répand ainsi ses grâces sur nous aussi, pèlerins sur cette terre », car « elle nous éduque à une vraie vision de la vie ; elle nous révèle le sens des tribulations qu’il est nécessaire de traverser pour entrer dans le Règne de Dieu ; elle nous ouvre à la vraie liberté en nous disposant à la recherche constante des biens éternels.»

Le Seigneur «ne nous abandonne pas, surtout dans les heures où le chemin devient plus difficile » : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).

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