détenus en surpopulation, pauvres face aux injustices économiques

Le Pape prie pour les détenus et pense aux pauvres: Jésus est présent en eux.

En ce Lundi Saint matin, à la messe dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe, le Pape François a  pensé aux détenus et au problème de la surpopulation carcérale, priant pour que les responsables trouvent des solutions adéquates. Dans son homélie, il a parlé des pauvres, victimes de l’injustice des politiques économiques mondiales et rappelé qu’à la fin de notre vie, nous serons jugés sur notre rapport aux pauvres.

 

Avant d’entrer dans la célébration : «Je pense à un grave problème qu’il y a dans plusieurs parties du monde. Je voudrais qu’aujourd’hui, nous priions pour le problème de la surpopulation carcérale. Là où il y a surpopulation, il y a danger que cela se termine en calamité, à cause de cette pandémie. Prions pour les responsables, pour ceux qui doivent prendre des décisions, afin qu’ils trouvent une voie juste et créative pour résoudre ce problème.»

Marie de Béthanie parfume les pieds de Jésus - iconographie byzantine au musée Roca Buenos Aires
Marie de Béthanie parfume les pieds de Jésus – iconographie byzantine au musée Roca Buenos Aires

Dans son homélie, il a commenté l’Évangile de ce jour (Jn 12, 1-11), dans lequel Marie, sœur de Lazare, répand un parfum précieux sur les pieds de Jésus, s’attirant les critiques de Judas : ce parfum, déclare celui qui s’apprête à le trahir, pouvait être vendu pour 300 pièces d’argent que l’on aurait ensuite données aux pauvres.

L’évangéliste note qu’il ne dit pas cela par souci des pauvres, mais parce qu’il était un voleur ; trésorier de la bourse commune, il y puisait pour lui-même. Mais Jésus lui répond : «Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours».

homélie :

«Ce passage se termine par une observation : “les chefs des prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus”.

L’autre jour, nous avons vu les étapes de la tentation : la séduction initiale, l’illusion, puis elle grandit – c’est la 2e étape- et enfin, étape trois, elle devient contagieuse et se justifie. Mais il y a une autre étape : ça continue, ça ne s’arrête pas. Pour eux, il ne suffisait pas de mettre Jésus à mort, mais maintenant Lazare aussi, car il était un témoin de la vie.

Mais aujourd’hui, je voudrais m’attarder sur une parole de Jésus. Six jours avant Pâques – nous sommes aux portes de la Passion – Marie fait ce geste de contemplation. Marthe sert – comme durant l’autre passage – et Marie ouvre la porte à la contemplation.

Judas pense à l’argent et aux pauvres, non pas parce qu’il se souciait d’eux, mais parce qu’il était un voleur et que, comme il gardait la caisse, il prenait ce qu’on y mettait.

Cette histoire de l’administrateur infidèle est toujours d’actualité, il y en a toujours, même à un niveau élevé : pensez à certaines organisations caritatives ou humanitaires qui ont tant d’employés, qui ont une structure très riche en personnes et, en fin de compte, seuls 40% (de l’argent) atteignent les pauvres, car 60%, c’est pour payer le salaire à tant de personnes. C’est une façon de prendre l’argent des pauvres.

Mais la réponse est Jésus. Et là, je veux m’arrêter : “les pauvres seront toujours avec vous« . C’est une vérité : « les pauvres seront toujours avec vous« . Les pauvres sont là. Ils sont nombreux : il y a les pauvres que nous voyons, mais c’est la plus petite partie ; la grande quantité de pauvres sont ceux que nous ne voyons pas : les pauvres cachés.

Et nous ne les voyons pas parce que nous entrons dans cette culture de l’indifférence qui est négationniste et nous nions : « Non, non, ils ne sont pas nombreux, on ne peut pas les voir ; oui, dans ce cas... », en diminuant toujours la réalité des pauvres. Mais il y en a beaucoup, beaucoup.

Ou même, si nous n’entrons pas dans cette culture de l’indifférence, il y a une habitude de voir les pauvres comme les ornements d’une ville : oui, il y en a, comme des statues ; oui, il y en a, on les voit ; oui, cette vieille femme qui fait l’aumône, cette autre… comme si c’était une chose normale. Cela fait partie de la décoration d’une ville d’avoir des gens pauvres.

Mais la grande majorité sont les pauvres victimes des politiques économiques, des politiques financières. Certaines statistiques récentes le résument ainsi : il y a tant d’argent dans les mains de quelques-uns et tant de pauvreté dans celles de beaucoup, de beaucoup de gens. Et c’est la pauvreté de ces nombreuses personnes qui sont victimes de l’injustice structurelle de l’économie mondiale.

Et [il y a] tant de pauvres qui ont honte de montrer qu’ils n’arrivent pas à la fin du mois ; tant de pauvres de la classe moyenne, qui vont secrètement à Caritas et qui demandent secrètement à manger et qui ont honte. Les pauvres sont beaucoup plus nombreux que les riches ; beaucoup, beaucoup…

Et ce que Jésus dit est vrai : « les pauvres seront toujours avec vous« . Mais est-ce que je les vois ? Suis-je conscient de cette réalité ? Surtout de la réalité cachée, de ceux qui ont honte de dire qu’ils n’arrivent pas à la fin du mois.

Je me souviens qu’à Buenos Aires, on m’avait dit que le bâtiment d’une usine abandonnée, vide depuis des années, était habité par une quinzaine de familles arrivées ces derniers mois. J’y suis allé. C’étaient des familles avec des enfants et ils avaient chacun pris une partie de l’usine abandonnée pour y vivre.

Et en les regardant, j’ai vu que chaque famille avait de bons meubles, des meubles de classe moyenne, ils avaient la télévision, mais ils y allaient parce qu’ils ne pouvaient pas payer le loyer. Les nouveaux pauvres qui doivent quitter la maison parce qu’ils ne peuvent pas la payer, y vont.

C’est cette injustice de l’organisation économique ou financière qui les y amène. Et ils sont si nombreux, si nombreux, que nous les rencontrerons dans le jugement. La première question que Jésus nous posera est : « Comment as-tu traité le pauvre ? L’as-tu nourri ? Quand il était en prison, lui as-tu rendu visite ? L’as-tu visité à l’hôpital ? As-tu aidé la veuve, l’orphelin ? Parce que j’étais là« .

Et c’est sur cela que nous serons jugés. Nous ne serons pas jugés pour le luxe ou les voyages que nous faisons, ni pour l’importance sociale que nous aurons. Nous serons jugés sur nos relations avec les pauvres.

Mais si, aujourd’hui, j’ignore les pauvres, si je les laisse de côté, si je pense qu’ils ne sont pas là, le Seigneur m’ignorera au jour du Jugement dernier. Quand Jésus dit : « les pauvres seront toujours avec vous« , il veut dire : « je serai toujours avec vous, à travers les pauvres. Je serai présent en eux« . Ce n’est pas être communiste, c’est le centre de l’Évangile: nous serons jugés sur cela».

*

Au terme de la messe, après l’adoration et la bénédiction eucharistique, l’antiphone mariale, Ave Regina Coelorum a été chantée : «Salut, Reine des cieux ! Salut, souveraine des anges ! Salut, tige de Jessé ! Salut, porte d’où la lumière s’est levée sur le monde ! Réjouis-toi, Vierge glorieuse, qui l’emportes sur toutes en beauté ! Adieu, ô toute belle, et prie le Christ pour nous.»

prière de l’Angélus avec une pensée particulière pour les jeunes

A la fin de la messe du dimanche des Rameaux, le Pape François a récité la prière de l’Angélus, ayant une pensée particulière pour les jeunes, qui devaient vivre dans les diocèses du monde entier la Journée mondiale de la jeunesse.

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Basilique Saint Pierre
Dominique, 5 avril 2020


Chers frères et sœurs,

Avant de conclure cette célébration, je souhaite saluer ceux qui y ont participé par les moyens de la communication sociale. En particulier, mes pensées vont aux jeunes du monde entier, qui vivent d’une manière nouvelle, au niveau diocésain, la Journée mondiale de la jeunesse d’aujourd’hui.

Aujourd’hui, le passage de la croix était attendu des jeunes du Panama à ceux de Lisbonne. Ce geste suggestif est reporté au dimanche du Christ-Roi, le 22 novembre prochain. En prévision de ce moment, je vous exhorte les jeunes à cultiver et à témoigner l’espoir, la générosité, la solidarité dont nous avons tous besoin en cette période difficile.

Demain, le 6 avril, aura lieu la Journée mondiale du sport pour la paix et le développement, convoquée par les Nations Unies. Pendant cette période, de nombreux événements sont suspendus, mais les meilleurs fruits du sport en sortent: endurance, esprit d’équipe, fraternité, donner le meilleur de soi … Alors, relançons le sport pour la paix et le développement.

Chers amis, marchons avec foi dans la Semaine Sainte, dans laquelle Jésus souffre, meurt et se lève. Les personnes et les familles qui ne peuvent pas participer aux célébrations liturgiques sont invitées à se réunir dans la prière à la maison, également aidées par des moyens technologiques.

Accrochons-nous spirituellement aux malades, à leurs familles et à ceux qui les traitent avec tant d’abnégation; prions pour les morts, à la lumière de la foi pascale. Chacun est présent dans notre cœur, dans notre mémoire, dans notre prière.

De Marie, nous apprenons le silence intérieur, le regard du cœur, la foi aimante pour suivre Jésus sur le chemin de la croix, ce qui conduit à la gloire de la résurrection. Vous marchez avec nous et soutenez notre espérance.


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s’inspirer des épreuves de Jésus pour faire face à celles d’aujourd’hui

s’inspirer des épreuves de Jésus pour faire face à celles d’aujourd’hui

Pour l’entrée dans une semaine sainte très particulière cette année, le Pape François a célébré la messe du dimanche des Rameaux à huis clos dans la basilique Saint-Pierre. Dans son homélie, il est revenu sur les épreuves de la trahison et de l’abandon vécues par Jésus, qui doivent nous inspirer pour faire face aux difficultés que traversent le monde aujourd’hui.

 

En communion avec le monde entier, le Pape François a célébré cette messe du dimanche des Rameaux avec quelques diacres, quelques concélébrants et un maître de cérémonie.

CÉLÉBRATION DU DIMANCHE DES RAMEAUX
ET DE LA PASSION DU SEIGNEUR

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Basilique Saint-Pierre
XXXVe Journée mondiale de la Jeunesse
Dimanche 5 avril 2020

Jésus « s’est anéanti, prenant la condition de serviteur » (Ph 2, 7). Laissons-nous introduire dans les jours saints par ces mots de l’apôtre Paul, où la Parole de Dieu, comme un refrain, montre Jésus comme un serviteur: le Jeudi saint il est le serviteur qui lave les pieds à ses disciples ; le Vendredi saint il est présenté comme le serviteur souffrant et victorieux (cf. Is 52, 13) ; et déjà demain, Isaïe prophétisera de lui : «Voici mon serviteur que je soutiens» (Is 42, 1).

Dieu nous a sauvés en nous servant.

En général nous pensons que c’est à nous de servir Dieu. Non, c’est lui qui nous a servi gratuitement, parce qu’il nous a aimé en premier. Il est difficile d’aimer sans être aimés. Et il est encore plus difficile de servir si nous ne nous laissons pas servir par Dieu.

Mais – une demande – de quelle façon le Seigneur nous a-t-il servi ? En donnant sa vie pour nous. Nous lui sommes chers et nous lui avons coûté cher. Sainte Angèle de Foligno a témoigné d’avoir entendu de Jésus ces paroles : «Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée». Son amour l’a conduit à se sacrifier pour nous, à prendre sur lui tout notre mal.

C’est une chose qui nous laisse pantois : Dieu nous a sauvés en acceptant que notre mal s’acharne sur lui. Sans réagir, avec seulement l’humilité, la patience et l’obéissance du serviteur, exclusivement avec la force de l’amour. Et le Père a soutenu le service de Jésus : il n’a pas mis en déroute le mal qui s’abattait sur lui, mais il a soutenu sa souffrance, pour que notre mal soit vaincu seulement par le bien, pour qu’il soit traversé jusqu’au fond par l’amour. Jusqu’au fond.

Le Seigneur nous a servis jusqu’à éprouver les situations les plus douloureuses pour qui aime : la trahison et l’abandon.

La trahison

Jésus a subi la trahison du disciple qui l’a vendu et du disciple qui l’a renié. Il a été trahi par les gens qui l’acclamaient et qui ensuite ont crié : «Qu’il soit crucifié!» (Mt 27, 22). Il a été trahi par l’institution religieuse qui l’a condamné injustement et par l’institution politique qui s’est lavé les mains. Pensons aux petites et aux grandes trahisons que nous avons subies dans la vie.

C’est terrible quand on découvre que la confiance bien placée a été trompée. Naît au fond du cœur une déception telle que la vie semble ne plus avoir de sens. Cela arrive parce que nous sommes nés pour être aimés et pour aimer, et la chose la plus douloureuse c’est d’être trahi par celui qui a promis de nous être loyal et proche. Nous ne pouvons pas non plus imaginer comme cela a été douloureux pour Dieu, qui est amour.

Regardons-nous à l’intérieur. Si nous sommes sincères avec nous-mêmes, nous verrons nos infidélités. Que de fausseté, d’hypocrisies et de duplicités ! Que de bonnes intentions trahies ! Que de promesses non tenues ! Que de résolutions laissées s’évanouir !

Le Seigneur connaît notre cœur mieux que nous, il sait combien nous sommes faibles et inconstants, combien de fois nous tombons, que de mal nous avons à nous relever et combien il est difficile de guérir certaines blessures.

Et qu’a-t-il fait pour venir à notre rencontre, pour nous servir ? Ce qu’il avait dit par le prophète : «Moi je les guérirai de leurs infidélités, je les aimerai d’un amour gratuit» (Os 14, 5). Il nous a guéris en prenant sur lui nos infidélités, en enlevant nos trahisons.

De sorte que, au lieu de nous décourager par peur de ne pas y arriver, nous pouvons lever notre regard vers le Crucifié, recevoir son embrassade et dire : Voilà, mon infidélité est là, tu l’as prise, toi, Jésus. Tu m’ouvres les bras, tu me sers par ton amour, tu continues à me soutenir…Alors j’avance !

L’abandon

Sur la croix, dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus dit une phrase, une seule : «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?» (Mt 27, 46). C’est une phrase forte. Jésus avait souffert l’abandon des siens, qui avaient fui. Mais il lui restait le Père. Maintenant, dans l’abîme de la solitude, pour la première fois il l’appelle par le nom générique de «Dieu».

Et il lui crie « d’une voix forte » le «pourquoi», le «pourquoi» le plus déchirant : « Pourquoi, toi aussi, m’as-tu abandonné ? » Ce sont en réalité les paroles d’un Psaume (cf. 21, 2) : on y dit que Jésus a aussi porté en prière l’extrême désolation. Mais il reste le fait qu’il l’a éprouvée : il a éprouvé l’abandon le plus grand dont les Évangiles témoignent en rapportant ses paroles originales.

Pourquoi tout cela ? Encore une fois pour nous, pour nous servir. Parce que lorsque nous nous sentons le dos au mur, quand nous nous trouvons dans une impasse, sans lumière et sans issue, quand il semble que même Dieu ne répond pas, nous nous rappelions que nous ne sommes pas seuls. Jésus a éprouvé l’abandon total, la situation qui lui est la plus étrangère, afin de nous être solidaire en tout.

Il l’a fait pour moi, pour toi, pour nous tous, il l’a fait pour nous dire : “ N’aie pas peur, tu n’es pas seul. J’ai éprouvé toute ta désolation pour être toujours à ton côté ”. Voilà jusqu’où Jésus nous a servi, descendant dans l’abîme de nos souffrances les plus atroces, jusqu’à la trahison et à l’abandon.

Aujourd’hui, dans le drame de la pandémie, face à tant de certitudes qui s’effritent, face à tant d’attentes trahies, dans le sens d’un abandon qui nous serre le cœur, Jésus dit à chacun de nous : «Courage : ouvre ton cœur à mon amour. Tu sentiras la consolation de Dieu, qui te soutient.»

Chers frères et sœurs, que pouvons-nous faire devant Dieu qui nous a servis jusqu’à éprouver la trahison et l’abandon ? Nous pouvons ne pas trahir celui pour qui nous avons été créés, ne pas abandonner ce qui compte. Nous sommes au monde pour l’aimer, lui et les autres.

Le reste passe, cela demeure. Le drame que nous sommes en train de traverser en ce moment nous pousse à prendre au sérieux ce qui est sérieux, et à ne pas nous perdre dans des choses de peu de valeur ; à redécouvrir que la vie ne sert à rien si on ne sert pas. Parce que la vie se mesure sur l’amour.

Alors, en ces jours saints, à la maison, tenons-nous devant le Crucifié – regardez, regardez le Crucifié ! –, mesure de l’amour de Dieu pour nous. Devant Dieu qui nous sert jusqu’à donner sa vie, demandons, en regardant le Crucifié, la grâce de vivre pour servir. Cherchons à contacter celui qui souffre, celui qui est seul et dans le besoin. Ne pensons pas seulement à ce qui nous manque, pensons au bien que nous pouvons faire.

Voici mon serviteur que je soutiens

Le Père qui a soutenu Jésus dans sa Passion, nous encourage nous aussi dans le service. Certes, aimer, prier, pardonner, prendre soin des autres, en famille comme dans la société, peut coûter. Cela peut sembler un chemin de croix. Mais le chemin du service est le chemin vainqueur, qui nous a sauvés et qui nous sauve, qui nous sauve la vie.

Je voudrais le dire spécialement aux jeunes, en cette Journée qui, depuis trente-cinq ans leur est consacrée. Chers amis, regardez les vrais héros, qui apparaissent ces jours-ci : ce ne sont pas ceux qui ont renommée, argent et succès, mais ceux qui se donnent eux-mêmes pour servir les autres.

Sentez-vous appelés à mettre en jeu votre vie. N’ayez pas peur de la dépenser pour Dieu et pour les autres, vous y gagnerez ! Parce que la vie est un don qui se reçoit en se donnant. Et parce que la joie la plus grande est de dire oui à l’amour, sans si et sans mais. Dire oui à l’amour, sans si et sans mais. Comme l’a fait Jésus pour nous.


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