Le témoignage du Pape François

Le témoignage du Pape François

Le Pape lors de la Vigile pascale le 16 avril 2022 Vatican Media
Le Pape lors de la Vigile pascale le 16 avril 2022 Vatican Media

Demain, 13 mars 2025, le Pape François entamera la treizième année de son pontificat à l’hôpital. Jusqu’à présent, son témoignage vocal se résume à l’écho donné le 6 mars dernier par les fidèles réunis pour le Rosaire sur la place Saint-Pierre : «Je vous remercie du fond du cœur pour les prières que vous avez adressées à ma santé depuis la place. Je vous accompagne d’ici. Que Dieu vous bénisse et que la Vierge vous protège. Je vous remercie».

Quelques mots, enregistrés en espagnol dans l’appartement privé du Gemelli, entre la physiothérapie respiratoire et l’oxygénation à haut débit, pour remercier tous ceux qui lui ont témoigné de l’affection et de la proximité ces jours-ci.

Trois phrases et un remerciement, après douze mois -à partir du 13 mars 2024- au cours desquels François a récité 45 Angélus et Regina Caeli, présidé 32 audiences générales, tenu près de 230 réunions à l’intérieur et à l’extérieur du Vatican, célébré 30 messes. Paradoxal, a-t-on dit.

Tout comme il semble paradoxal que François se retrouve à battre le «record» de la plus longue hospitalisation de son pontificat, pas d’un pape : ce record est détenu par Jean-Paul II, qui a passé 55 jours à l’hôpital Gemelli en juin-août 1981 pour des complications de cytomégalovirus) cinq mois après l’autre record, celui du plus long voyage. Les deux semaines entre l’Indonésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Timor-oriental et Singapour.

Le plus long voyage apostolique du pontificat

Quatre pays, deux continents. C’était du 2 au 13 septembre, il y a six mois, mais le souvenir est encore vif de cet exploit difficile, qui a suscité l’appréhension de nombreuses personnes en raison des craintes pour leur santé, des quatre fuseaux horaires différents et des longues distances parcourues en avion.

Un pari  pour le Pape François, alors âgé de 87 ans, qui a été récompensé de tous ses efforts par un accueil inoubliable dans les rues, avec des chants et des danses de tribus, de femmes et d’enfants, par des personnes grimpant aux arbres et aux bâtiments pour agiter des drapeaux à son effigie.

Un autre exploit a été de pouvoir voler, à bord d’un avion militaire fourni par l’Australie, de Port Moresby à Vanimo, aux frontières de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, pour rencontrer les missionnaires argentins qui annoncent l’Évangile dans les forêts, parmi les populations indigènes. Seuls ceux qui étaient présents peuvent décrire les yeux enthousiastes du Pape lorsqu’il a observé une église qui faisait ses premiers pas comme ceux racontés dans les Actes des Apôtres.

Pèlerin en Europe et en Italie

Après cette mission fatidique aux confins du monde, le Pape a repris son pèlerinage, toujours en septembre, mais cette fois au cœur de l’Europe, d’abord au Luxembourg, puis en Belgique. Un voyage plus court mais tout aussi exigeant, entre plans décalés avec les pauvres et les jeunes, moments pas faciles à l’université de Louvain, au cœur des scandales d’abus.

En décembre, le Pape s’est à nouveau envolé, cette fois pour la Corse, l’une des plus grandes îles de la Méditerranée, où, pendant moins de dix heures, il a rencontré des enfants et des prêtres, des confréries et des familles, et même, à la fin, le président français Emmanuel Macron.

Entre mai et juillet, le Souverain pontife est retourné en Italie, visitant Venise, Vérone et Trieste. Trois étapes faites de rencontres symboliques, de paysages (surtout le Gran Canale vénitien parcouru en bateau à moteur et les Arènes de Vérone) mémorables d’où il a lancé des appels à la paix, à la fraternité et à la démocratie.

Les Portes Saintes de Saint-Pierre et de la prison de Rebibbia

Et la douzième année de son pontificat a été marquée par des étapes importantes dans la vie de l’Église, comme l’ouverture de la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre, le 24 décembre au soir, pour donner le coup d’envoi du grand Jubilé de l’Espérance.

Deux jours plus tard, le 26 décembre, la Porte Sainte s’est ouverte à la prison de Rebibbia, un pénitencier devenu «basilique» le temps d’une journée, au milieu de gardiens et de détenus émus.

Et puis, encore, le Synode sur la synodalité pendant tout le mois d’octobre, deuxième étape au Vatican d’un voyage de trois ans qui a commencé dans les diocèses, avec des pères et des mères synodaux -laïcs et consacrés- réunis dans différents contextes et sous différentes latitudes pour initier des processus et élaborer des changements.

Synode, consistoire, encyclique, appels, lettres, rencontres

La douzième année sur le trône pétrinien, c’est aussi une encyclique, Dilexit Nos, la quatrième du pontificat pour redonner le «cœur de Jésus-Christ» à un monde «qui semble avoir perdu son cœur», et le dixième Consistoire pour créer 21 nouveaux cardinaux, venus de pays lointains – Iran, Japon, Chili, Philippines, Algérie, pour n’en citer que quelques-uns – et reconfigurer le visage de l’Église dans une tonalité encore plus universelle.

Douze mois, ceux de la douzième année, ponctués d’appels téléphoniques aux présidents et aux citoyens, de lettres et de télégrammes aux nonces de pays en guerre ou aux évêques de terres frappées par des catastrophes naturelles, d’interviews et de biographies, de rencontres avec des représentants politiques, comme au G7 des Pouilles, ou avec les peuples tourmentés d’Ukraine et du Moyen-Orient, d’appels incessants à la paix, même lorsque les voix se sont perdues.

Espérance et certitudes

Depuis la mi-février, c’est l’arrêt, la pause, la maladie, l’absence sur les places et aux fenêtres, la délégation à d’autres cardinaux pour présider les célébrations du Jubilé. Mais toujours avec l’espoir d’une guérison, alimenté par la prière, et la certitude de sa présence et de son regard de berger qui, entre thérapies et physiothérapies, repos et prières, ne cesse de se reposer sur le troupeau. «Je vous accompagne d’ici».


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

 

neuvaine à Saint Joseph, deuxième jour

12 MARS, DEUXIÈME JOUR DE LA NEUVAINE :
Saint Joseph, guide pour l’homme d’aujourd’hui

– Je crois en Dieu…

Marie et Joseph fiancés – Giotto – chapelle des Scrovegni -Padoue -1306

«Marie sa mère était fiancée à Joseph. » (Mt 1,18)

Joseph fiancé, futur époux, envisage Marie comme une partenaire, une mère de famille pour qui il prépare un logis familial, il prépare un statut social :

« Joseph parce qu’il était de la maison de la lignée de David monta en Judée afin de s’y faire inscrire avec Marie » ( Lc 2,4 et 5a)

Joseph, chaque matin œuvre physiquement, il a un métier dur. Il fournit à sa famille le pain quotidien et enseigne à Jésus la  tradition. Il prépare et danse le Shabbat, se rend au Temple et assure une vie sociale pour sa famille à Nazareth. Il est frère consacré au monastère de Nazareth. Il est veilleur du silence.

Mais en homme protecteur, il sera élève du Père pendant toute sa retraite à Nazareth. Fidèle et juste, saint Joseph va se souscrire aux temps de ce petit monastère, maison du Père sur terre. Que saint Joseph nous enseigne le respect des temps de prière.

N’hésitons pas à demander à saint Joseph d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme, de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.

Prions :

Joseph, modèle de tous les travailleurs, je vous prie de donner votre amour du travail à tous ceux qui en ont un. Qu’ils ne gaspillent ni les fatigues de leurs mains, ni celles de leur esprit, mais qu’en les offrant au Père, ils les transforment en une précieuse monnaie, grâce à laquelle ils pourront mériter une récompense éternelle. Seigneur, par l’intercession de saint Joseph, modèle des bons ouvriers, je t’en prie : enseigne-moi l’amour pour mon travail. Que j’apprenne à l’accomplir avec justice et honnêteté.

O Saint Joseph, qu’à votre exemple, je sache travailler avec reconnaissance, joie, ordre, paix, modération et patience. Par mon labeur, apprenez-moi à utiliser tous les dons reçus de Dieu. Avec Joseph, modèle des priants, Seigneur, je t’en prie : fais-moi découvrir les paroles de louange qui glorifient le seul vrai Dieu, de qui viennent toute sagesse et toute sainteté.

O Saint Joseph, en dépit de tous les bruits de ce monde, apprenez-moi à prier avec le cœur et donnez-moi d’aimer les moments précieux où j’invite Dieu à partager ma vie.

– Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux ; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen

– Notre Père – 10 Je vous salue Marie – Gloire au Père…

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

neuvaine à Saint Joseph, premier jour

INTRODUCTION

(du 11 au 19 mars)

Saint Joseph au centre du cimetière de Saint Sigismond (49)

Au mois de mars nous aimons honorer plus spécialement Saint Joseph, surtout en cette année qui lui est consacrée.

Cette neuvaine est une prière offerte à une intention particulière, répétée neuf jours de suite. Prière en laquelle nous demandons l’intercession de saint Joseph, qui s’adresse à Dieu, qui répond aux appels du Christ Jésus:

« Demandez, et l’on vous donnera… frappez, et l’on vous ouvrira… » (Mat. 7,7 – Luc 11,9) ;

« Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez » (Mat. 21,22) ;

« Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai » (Jean 14,13) ;

« Ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom » (Jean 16,23).

Les témoignages abondent en toute l’histoire de l’Église qui montrent que Dieu se laisse toucher par cette forme de prière.

La discrétion extrême avec laquelle Joseph accomplit le rôle que Dieu lui avait confié met encore davantage en évidence sa foi, qui consista à se placer toujours à l’écoute du Seigneur, en cherchant à comprendre sa volonté, afin d’obéir à celle-ci de tout son cœur et de toutes ses forces.

C’est pourquoi l’Évangile le définit comme un homme « juste » (Mt 1, 19).

En effet, le juste est une personne qui prie, qui vit de la foi et qui cherche à accomplir le bien en chaque circonstance concrète de la vie. » Jean Paul II, Angélus du 17 mars 2002.

Nous allons donc nous tourner vers saint Joseph pendant neuf jours. D’une part pour méditer sur ses vertus et grandir dans celles-ci, d’autre part pour demander sa puissante intercession.

11 MARS, PREMIER JOUR DE LA NEUVAINE :
SAINT JOSEPH, MÉMOIRE DU PÈRE

– Je crois en Dieu…

« Joseph fit comme l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son Épouse; et sans qu’il l’eût connue, elle enfanta un ils, auquel il donna le nom de Jésus. » (Mt 1,24)

Tout arbre a ses racines propres, et chaque arbre donne un fruit qui lui est propre. Mais tout arbre ne se développe pas n’importe où, n’importe comment ! Chaque terre a une consistance, une composition plus riche qu’une autre terre.

Il en est de même de notre filiation : « Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham » (Mt 1,1)

« Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie de laquelle naquit Jésus, que l’on appelle Christ. » (Mt 1,16)

Joseph est mémoire du Père, il reconnaît la voix du Père, se lève la nuit, se retire en Égypte :

« D’Égypte j’ai appelé mon fils » (Os 11,1).

Puis il revient au pays d’Israël :

« De toi sortira un chef qui sera pasteur de mon peuple Israël » (Mi 5,1).

Joseph permet donc que s’accomplisse l’oracle des prophètes :

« Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qui était conforme à la Loi du Seigneur» (Lc 2,39a)

et « chaque année ses parents se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque » (Lc 2,41).

A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines.

Ce matin, disons avec saint Joseph :

« Je te fiance à moi pour toujours. Je te fiance à moi pour la justice et le droit, par la grâce et la miséricorde, je te fiance à moi par la fidélité, et toi, tu connaîtras le Seigneur. » ( Os 2,21-22 )

Fils et fille d’homme et de femme, nous nous reconnaissons en fils de Dieu par Jésus-Christ. Nous pouvons dire la prière de Jésus : Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi pêcheur

Prions :

Joseph, comme vous étiez le père sur terre de Jésus, je vous prends aussi pour père et pour modèle. Je vous prie assidument pour que vous veniez à mon secours et preniez ma défense. J’ai besoin de votre protection puissante pour traverser ces temps difficiles. Je me rappelle votre totale soumission au Vouloir de Dieu. Apprenez-moi à dire avec un véritable esprit de foi « Que ta Volonté soit faite, ô Seigneur ! »

Je vous demande saint Joseph de multiplier cette invocation autant de fois qu’il y a d’hommes, en les rendant tous dociles au Divin Vouloir. Que la force et le courage puissent abonder pour tous ceux qui travaillent à édifier un monde de sagesse selon l’Évangile.

O Saint Joseph, je désire, moi aussi, participer à ce mystère salvifique, pour que le Dieu de l’Incarnation puisse habiter en moi et que je puisse être fidèle à tous ses projets. A votre image, saint Joseph, que je vive ma vie dans l’écoute et le respect de tous ceux et celles que je rencontre. Aidez-moi à me recevoir comme fils et fille du Père.

– Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux ; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen

– Notre Père – 10 Je vous salue Marie – Gloire au Père…

D’après la Lettre aux Amis des Frères Carmes Déchaux

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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