solidarité du Pape avec les victimes de l’incendie à Dacca au Bangladesh

Un incendie ravageur a provoqué la mort d’au moins 70 personnes, mercredi 20 février, à Dacca au Bangladesh. Le Pape François a fait part de sa tristesse et de sa compassion envers les victimes.

«Sa Sainteté le Pape François a été attristé d’apprendre la perte de vies humaines et les blessures causées par la conflagration au centre de Dacca. Il exprime sa solidarité avec toutes les personnes touchées, et prie en particulier pour le repos des défunts et pour la guérison des blessés. Le Pape François encourage les secouristes à venir en aide aux victimes de cette tragédie et invoque tous les bienfaits divins de la consolation et de la force».

Le feu aurait pris dans un bâtiment, où des produits fortement inflammables étaient entreposés, situé dans le quartier historique de Chawk Bazar. Les ruelles étroites et les bâtiments rapprochés ont contribué à la propagation rapide des flammes, et ont ralenti l’action des 32 unités de pompiers mobilisées qui n’ont pu maitriser l’incendie qu’à partir de trois heures du matin.

Trois bâtiments ont été fortement atteints dans lesquelles de nombreuses personnes étaient présentes puisque dans de nombreux cas, les rez-de-chaussée des bâtiments étaient des magasins ou des restaurants.

prophètes et témoins de la Vérité

« Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres », a dit Jésus (Jn 8, 32). Mais cette vérité n’est pas la simple vérité de caractère scientifique ou historique, c’est Jésus lui-même — Verbe du Père, incarné — qui a pu dire de lui-même : « Je suis la voie, la vérité, la vie. » (Jn 14, 6)

l'image du roseau
l’image du roseau

La libération sociale commence elle aussi par la connaissance et la proclamation courageuse de la vérité sans manipulations ni falsifications d’aucune sorte. Il faut être toujours intensément unis au Christ-Vérité, être toujours témoins de la vérité qui est le Christ lui-même et son message confié à l’homme, fragile et fort en même temps.

“L’homme n’est qu’un roseau, a dit Pascal, le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien” (B. Pascal, Pensées, 347).

Voilà, ce roseau fragile se surpasse lui-même, précisément parce qu’il est ‘pensant' » il porte au fond de soi le mystère transcendant et cette ‘inquiétude créatrice’ qui en découle. Et bien, précisément ces temps-ci, on annonce que la condition de la ‘libération de l’homme’ serait sa libération ‘par le Christ, par son message, par sa loi d’amour, c’est-à-dire par la religion que d’aucuns définissent ‘aliénation de l’homme’.

Très chers amis ! Le Christ vous attend pour vous libérer du mal, du péché, de l’erreur, c’est-à-dire des vraies racines d’où proviennent les misères qui dégradent et avilissent l’homme. Soyez toujours les prophètes et les témoins de la Vérité! Avec ma bénédiction apostolique. Amen.

PAROLES DU SAINT PAPE JEAN-PAUL II AUX JEUNES RÉUNIS DANS LA BASILIQUE VATICANE* mercredi 21 février 1979

Dieu nous aime comme personne d’autre ne le peut

Catéchèse sur le “notre Père”: 7. Père qui es au cieux

Le Pape a continué sa catéchèse sur le Notre Père, ce mercredi 20 février, à partir du Livre d’Isaïe (49, 14-16), insistant sur l’imperfection de l’amour terrestre, comparé à celui prodigué par Dieu.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
Mercredi 20 février 2019

Frères et sœurs, la première étape du Notre Père, comme de chaque prière chrétienne, est l’entrée dans un mystère, celui de la paternité de Dieu. Lorsque nous parlons de Dieu comme Père, nous pensons à l’image de nos parents, surtout s’ils ont été bons et nous on fait du bien.

limites terrestres

Aucun d’entre nous n’a eu de parents parfaits. Comme nous, nous ne serons jamais des parents ou des pasteurs parfaits. Mais nous devons aller au-delà : Dieu est un Père qui est aux cieux. 

Nos relations amoureuses vivent toujours sous le signe de nos limites et de notre égoïsme, elles sont donc souvent polluées par des désirs de possession ou de manipulation de l’autre… C’est pourquoi parfois les déclarations d’amour se transforment en sentiments de colère et d’hostilité.

Dieu, en tant que «père», est l’amour total, alors qu’en cette vie, nous ne goûtons l’amour que de manière imparfaite et transitoire : il n’est souvent qu’une promesse qui a du mal à tenir, une quête qui bien vite se dessèche et s’évanouit. Mais il existe un autre amour : celui du Père qui est aux cieux. Personne ne doit douter d’être destinataire de cet amour.

Mendiants de l’amour

Les hommes et les femmes sont éternellement des mendiants de l’amour, à la recherche d’un lieu pour être finalement aimés, mais ils ne le trouvent pas. Combien d’amitiés et d’amours déçus dans notre monde!

Le dieu grec de l’amour, dans la mythologie, est le plus tragique de tous: on ne sait pas s’il est un être angélique ou un démon. La mythologie dit qu’il est le fils de Poros et de Penía, c’est-à-dire de ruse et de pauvreté, destiné lui-même à porter une partie de la physionomie de ces parents.

À partir de là, nous pouvons penser à la nature ambivalente de l’amour humain: capable de s’épanouir et de dominer la vie en une heure de la journée et immédiatement après, le dépérissement et la mort; celui qui le saisit lui échappe toujours (Platon, Symposium, 203). «Ton amour est comme un nuage du matin, comme la rosée qui s’estompe à l’aube » (Osée 6: 4)

Aucun doute sur l’amour de Dieu le Père

Cependant, il y a un autre amour, celui du Père « qui est au ciel ». Personne ne devrait douter qu’il soit le destinataire de cet amour. Si même notre père et notre mère ne nous avaient pas aimés, il y a un Dieu au ciel qui nous aime comme personne sur terre ne l’a jamais fait et ne peut jamais le faire.

Notre amour représente souvent une promesse qui a du mal à tenir, une tentative qui bientôt se dessèche et s’évapore, un peu comme lorsque le soleil se lève le matin et enlève la rosée de la nuit. Désireux d’aimer, nous nous sommes heurtés à nos limites, à la pauvreté de nos forces: incapables de tenir une promesse qu’il semblait facile de réaliser aux jours de grâce.

Si tous nos amours terrestres s’effondrent aussi et qu’il ne reste que de la poussière, il y a toujours pour nous tous, brûlant, l’unique et fidèle amour de Dieu. Ne craignons donc pas : à personne n’est refusée l’expérience fondamentale de la foi chrétienne, celle de se savoir enfant aimé de Dieu. Rien ne peut éteindre cet amour passionné qu’il a pour chacun de nous.

Je vous invite à refaire l’expérience de cet immense amour paternel que Dieu a pour nous afin de le faire découvrir aux autres. Que Dieu vous bénisse !


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