Dieu, le rocher sur lequel construire sa vie

Dire et faire. Sable et roche. Haut et bas : c’est autour de ces mots que le Pape a développé son homélie ce jeudi matin, lors de la messe qu’il a célébrée dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

 

Dire et faire

S’appuyant sur les lectures du jour, -Livre d’Isaïe et Évangile selon Saint Matthieu-, le Pape a évoqué d’abord le premier binôme, «dire et faire»,  «dire est une façon de croire, mais très superficielle, à mi-chemin. Je dis que je suis chrétien mais je n’agis pas comme tel. Pour le dire simplement, c’est un peu comme si je me maquillais. Dire sans faire, c’est un maquillage. La réponse de Jésus est toujours concrète. Lorsque quelqu’un s’approchait de Lui et demandait conseil, Il parlait de choses concrètes. Les œuvres de miséricorde en sont.»

Sable et roche

Le second binôme que met en exergue le Pape indique également deux directions opposées. Le sable n’est pas solide, c’est le maquillage, une vie construite «sans fondement». Le Seigneur, Lui, est le rocher : «c’est Lui notre force. Mais souvent, celui qui se confie dans le Seigneur n’a pas de succès, il est caché… mais il est solide. Son espérance n’est pas dans le discours, dans la vanité, dans l’orgueil, dans les éphémères pouvoirs de la vie… Le caractère concret de la vie chrétienne nous fait avancer et bâtir sur la roche qu’est Dieu, Jésus. Pas sur les apparences ou sur la vanité, l’orgueil, les recommandations… Non. Sur la vérité.»

Haut et bas

Le troisième oxymore, haut et bas, oppose les pas des orgueilleux et ceux des humbles. Puisant dans la première lecture ( Is 26, 1-6), le Pape François souligne que le Seigneur «a rabaissé ceux qui siégeaient dans les hauteurs, il a humilié la cité inaccessible, l’a humiliée jusqu’à terre, et lui a fait mordre la poussière. Elle sera foulée aux pieds, sous le pied des pauvres, les pas des faibles». «Ce passage du prophète Isaïe a des airs du Magnificat de la Vierge Marie. Le Seigneur élève les humbles, ceux qui vivent dans le concret de chaque jour, et il abat les superbes, ceux qui ont construit leur vie sur la vanité, l’orgueil.. Ceux-là ne durent pas.»

Questions pour l’Avent

En ce temps de l’Avent, plusieurs questions cruciales pourraient nous aider : «Suis-je un chrétien du discours ou de l’action ?», «Est-ce que je construis ma vie sur le rocher de Dieu ou sur le sable de la mondanité, de la vanité ?», «Suis-je humble, est-ce que cherche à aller vers le bas, sans orgueil, afin de servir le Seigneur ?»

NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2018 – SEPTIÈME JOUR

NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2018

SEPTIÈME JOUR

neuvaine 2018
neuvaine 2018

Ô Marie, aurore naissante de pureté immaculée, pénétré d’admiration, je me réjouis avec vous de ce que, dans le moment même de votre Conception, vous avez été confirmée en grâce et rendue impeccable. Je remercie et j’exalte la Très Sainte Trinité qui n’a accordé qu’à vous seule ce privilège tout particulier. Obtenez-moi, Vierge Sainte, une horreur profonde et continuelle pour le péché qui nous sépare de Dieu, le plus grand de tous les maux, et la grâce de plutôt mourir que de le commettre jamais.

Prendre la PRIÈRE DE L’ANNÉE 2018

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puis le Tota Pulchra es

Cette prière est très ancienne. Elle nous vient du XIVe siècle et son auteur reste anonyme. On trouve les paroles du « Tota Pulchra Es » dans le Cantique des cantiques (4, 7) : « Tu es toute belle, mon amie, et en toi il n’y a point de défaut » . La prière souligne la beauté et la pureté de la Vierge Marie. Cette prière fait référence à l’Immaculée-Conception, parce qu’il dit que la faute originelle n’est pas en Marie. Aussi, puisque Marie a été par grâce divine préservée du péché originel, elle est pour nous la «Nouvelle Ève». La formule «Toi, la gloire de Jérusalem» est tirée du livre de Judith (Judith XV, 10)  :

Tota pulchra es, Maria, et macula originalis non est in te.
Vous êtes toute belle, Marie, et la faute originelle n’est point en vous.

Vestimentum tuum candidum quasi nix, et facies tua sicut sol.
Votre vêtement est blanc comme neige, et votre visage pareil au soleil.

Tota pulchra es, Maria, et macula originalis non est in te.
Vous êtes toute belle, Marie, et la faute originelle n’est point en vous.

Tu gloria Jerusalem, tu laetitia Israel, tu honorificentia populi nostri.
Vous, la gloire de Jérusalem, Vous la joie d’Israël, Vous qui êtes l’honneur de notre peuple.

Tota pulchra es, Maria.
Vous êtes toute belle, Marie.

Et les litanies de la Sainte Vierge, dites de Lorette

Catéchèse sur le Notre Père 1 Apprends-nous à prier

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
Mercredi 5 décembre 2018

Frères et sœurs, nous commençons aujourd’hui un cycle de catéchèses sur la prière du « Notre Père ». Dans les évangiles nous trouvons des descriptions très vivantes de Jésus comme homme de prière. Malgré l’urgence de la mission et les attentes de tant de personnes qui le réclament et le cherchent, Jésus éprouve la nécessité de se mettre à l’écart dans la solitude pour prier.

C’est ce que souligne l’évangéliste Saint Marc avec l’épisode de la journée inaugurale de son ministère public à Capharnaüm. Jésus est le Dieu qui se fait proche, le Dieu qui libère mais il ne se laisse pas prendre en otage par ceux qui en ont fait leur leader ! Dans ce récit, la prière de Jésus, son intimité avec le Père semble être ce qui commande tout.

Voilà le point essentiel : Jésus priait avec intensité, en partageant la liturgie de son peuple, mais en recherchant aussi des lieux coupés du tourbillon du monde, pour descendre au secret de son âme. Et, cela n’a pas échappé aux yeux des disciples qui ont exprimé cette demande simple et directe à Jésus : « Seigneur, apprends-nous à prier ! » (Lc 11,1)

De fait, Jésus est venu pour nous introduire dans cette relation d’intimité avec son Père. Ainsi, s’il devient un maître de prière pour ses disciples, c’est assurément ce qu’il veut être pour nous tous. Car, la prière reste l’un des mystères les plus denses de l’univers, et même si nous prions depuis de nombreuses années, nous devons toujours apprendre à prier. Aussi, comme les disciples, adressons humblement cette demande à Jésus.

En ce temps de l’Avent, demandons à l’Esprit Saint de nous aider à répéter l’invocation des disciples : « Maître, apprends-nous à prier ». Et, soyons sûrs qu’il ne laissera pas tomber dans le vide notre demande. Que Dieu vous bénisse !

En ce temps de l’Avent, que la Bienheureuse Vierge Marie soit pour vous un exemple de la façon d’accueillir le Seigneur et de se confier à lui : Que Jésus et Marie soient loués!

Samedi prochain, nous célébrerons la solennité de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie. Confions-nous à Notre Dame ! En tant que modèle de foi et d’obéissance au Seigneur, elle nous aide à préparer nos cœurs à accueillir l’enfant Jésus à Noël. Merci.


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