le Christ, source de notre joie

« Le troisième dimanche de l’Avent est celui de la joie ! Mais que signifie la joie alors que des personnes souffrent l’épreuve ou la solitude ? »

« Cherchons à considérer nos vies et nos difficultés avec les yeux de la foi, pour découvrir que le Christ est la source de la joie ! Sa présence qui sauve, délivre notre cœur de ce qui l’inquiète ; elle renouvelle et apaise. Oui, réjouissons-nous dans le Seigneur qui vient ! Que notre joie rayonne dans nos familles, nos lieux de travail, nos communautés et nos pays par des gestes d’attention, de partage, de pardon ! »

« Prions alors le Seigneur, par l’intercession de Marie Très sainte, afin qu’il nous aide à nous préparer à Noël en portant de bons fruits de conversion (cf. Lc 3,8). »

Benoît XVI lors de l’angélus du dimanche 16 décembre 2012, place Saint-Pierre au Vatican

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Allocution intégrale lors de l’Angélus

Messe de Notre-Dame de Guadalupe

Le Pape François a présidé ce samedi soir 12 décembre une messe à la basilique Saint-Pierre au Vatican à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Guadalupe, Sainte patronne de l’Amérique Latine. Un rendez-vous inauguré par Benoît en 2011, pour commémorer le bicentenaire de l’indépendance des pays de l’Amérique latine et des Caraïbes, et repris en 2014 par le premier Pape latino-américain, qui nourrit une dévotion filiale à l’égard de la Morenita. Précédée par la récitation du chapelet, la Messe se conclut par le chant traditionnel de la Guadalupana, célèbre dans le monde entier.

En ce 12 décembre, l’Église commémore en effet l’anniversaire de ses apparitions à l’Indien Juan Diego, canonisé en 2002 par Jean-Paul II. En cette année année jubilaire de la miséricorde, le Saint-Père souhaite confier à Notre-Dame de Guadalupe, mère de miséricorde, cette Année Sainte. A l’issue de la cérémonie, le Saint-Siège a publié le programme du voyage du Pape au Mexique. Le Saint-Père s’y rendra du 12 au 18 février 2016, avec comme temps-fort justement la visite du sanctuaire de Guadalupe, le 13 février.

Lors de son homélie, prononcée en espagnol, le Pape a rappelé que le terme « miséricorde » était composé de deux mots différents: misère et cœur. « Le Verbe s’est fait chair avec l’intention de partager nos fragilités. » Aucun péché ne peut annuler sa proximité miséricordieuse, ni nous empêcher de mettre en acte sa grâce de conversion. Au contraire, « le péché lui-même fait resplendir avec une force plus grande encore l’amour de Dieu le Père.»

Cette miséricorde de Dieu nous est donnée par l’Esprit, qui renouvelle la face de la terre, et rend possible le miracle d’une vie plus humaine, pleine de joie et d’espérance. « La plus grande miséricorde résidait dans la présence du Seigneur parmi nous, sa compagnie. Ainsi, rien ne peut nous priver de cette paix et sérénité, malgré les souffrances et les épreuves de la vie ». Annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, en accomplissant des œuvres de miséricorde, est un bon moyen de se préparer à la venue de Jésus à Noël.

Notre-Dame de Guadalupe, les souffrances et les joies des peuples américains

Le Pape s’est ensuite tournée vers la Vierge, que la prière du Salve Regina nous présente comme « mère de miséricorde », lui demandant à ce qu’elle nous aide à comprendre combien Dieu nous aime. « A Marie très sainte, nous confions les souffrances et les joies des peuples de tout le continent américain, qui l’aiment comme une mère et la reconnaissent comme patronne, dans la dévotion de Notre-Dame de Guadalupe. A elle, nous demandons que cette année jubilaire soit des semailles d’un amour miséricordieux dans le coeur des personnes, des familles, des nations. »

Le Souverain Pontife a souhaité que nous la Vierge nous aide à nous convertir, pour que les communautés chrétiennes deviennent des oasis et des sources de miséricorde, et témoins d’une charité qui n’admet aucune exclusion. En citant Notre-Dame de Guadalupe, il a ainsi confirmé qu’il irait la vénérer le 13 février prochain dans son sanctuaire, lors de son voyage apostolique au Mexique.

les pauvres et la miséricorde divine

Les pauvres sont les destinataires privilégiés de la miséricorde divine : le 18 décembre, le Pape François va ouvrir une Porte sainte de la charité dans un centre de la Caritas diocésaine de Rome. Ce centre d’accueil pour sans-abris rouvrira ses portes ce jeudi 10 décembre. Un nouveau réfectoire dédié à Jean-Paul II, qui peut distribuer jusqu’à 500 repas par jour, sera inauguré.

La Porte sainte de la charité sera dévoilée au cours de cette même cérémonie Elle a été réalisée par un jésuite slovène, le père Rupnik, directeur d’un atelier d’art spirituel et auteur de nombreuses mosaïques dont les plus célèbres sont celles qui décorent la chapelle Redemptoris Mater, dans le Palais apostolique au Vatican.  Le centre d’accueil de la Caritas diocésaine de Rome a été institué en 1987, dans un bâtiment des Chemins de fer italiens. Depuis sa création, il a accueilli plus de 11 000 sans-abris. Les volontaires qui travailleront dans ce centre pendant l’Année sainte obtiendront l’indulgence plénière aux conditions habituelles prévues par l’Église.

Pensons aussi à ce que font en France le Secours Catholique ainsi que la Société Saint Vincent de Paul, les Équipes Saint Vincent, l’ATD (l’Aide à toute Détresse) entre autres, sans oublier ces associations non-confessionnelles qui ont un grand sens des « Pauvres, nos Seigneurs et nos Maîtres », comme l’exprime Saint Vincent de Paul.

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