Neuvaine de Pentecôte – septième jour : don de Sagesse

Neuvaine de Pentecôte – septième jour : Pour demander le don de Sagesse

Les 7 dons du Saint-Esprit
Les 7 dons du Saint-Esprit

Esprit Saint, ne me privez pas du DON DE SAGESSE afin que je comprenne le Seigneur :“Goutez, voyez et comprenez combien le Seigneur est doux”. Alors je comprendrai le Cœur Eucharistique de Jésus que j’adore. Avec ce DON DE SAGESSE, je plongerai mon regard dans la blessure de ce Cœur, et j’appliquerai mes lèvres sur son ouverture.

O Esprit Saint, donnez-moi ce DON DE SAGESSE pour que je sois sans cesse auprès de cette ouverture du Cœur de Jésus, que je puise là à longs traits pour répandre à mon tour des grâces qui porteront la sainteté des prêtres jusqu’à l’héroïsme, qui feront de tous les prêtres des Curés d’Ars qui, à leur tour, attireront des milliers d’âmes au Cœur Eucharistique de Jésus.

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Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous aime comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde.

Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m’accorder le don de Sagesse, afin que je puisse bien diriger toutes mes actions, en les rapportant à Dieu comme à ma fin dernière, de sorte qu’en l’aimant et en le servant comme je le dois en cette vie, j’ai le bonheur de la posséder éternellement en l’autre. Saint Alphonse de Liguori

Prière pour obtenir le don de Sagesse

Ô Esprit Saint, qui, par Votre don admirable de Sagesse, élevez les âmes à la plus haute sainteté, en les unissant étroitement à leur fin suprême, j’ai honte de paraître devant Vous, moi, misérable pécheur. Que de fois, aveugle que j’ai été, n’ai-je pas mis ma fin dernière dans les créatures en cherchant en elles les satisfactions que désirait mon cœur !

J’ai été sage de cette sagesse maline et charnelle qui n’est à Vos yeux qu’abomination et folie. Aujourd’hui, éclairé de Votre divine lumière, je reconnais mes égarements, je les déplore du fond de mon cœur et les déteste sincèrement. Quelle que soit mon indignité, envoyez-moi, s’il Vous plaît, la divine Sagesse.

Elle seule m’apprendra à ne plus goûter que Dieu et les choses de Dieu, à juger toutes les choses d’après le rapport qu’elles ont avec Lui ; alors, tous les biens et tous les plaisirs de la terre ne m’inspireront plus que du détachement. Dieu seul sera l’objet de tous mes soupirs, de tout mon amour. Oui, je L’aimerai, ce seul et unique Bien, Bien suprême et éternel.

Je m’unirai à Lui, je me transformerai en Lui, et, ne pouvant pas encore Le posséder et Lui ressembler dans la béatitude, je Le posséderai et Lui ressemblerai, du moins, dans la douleur. Que mon ambition soit, désormais, de reproduire en moi l’image de l’Homme-Dieu, en l’aimant et en le recherchant.

Je ne dirai plus alors : « Qui me donnera des ailes et je m’envolerai et je me reposerai, » car, ces ailes, Votre don de Sagesse me les aura données. Grâce à elles, j’arriverai au but de mes ardents désirs. Je pourrai dire en toute vérité : « J’ai trouvé Celui que mon cœur aime, je Le tiendrai et ne Le quitterai pas. » Ô Marie, Siège de la Sagesse, obtenez-moi ce don inestimable qui me fera trouver déjà le ciel sur la terre.

Un Pater, un Ave, et 3 Gloria Patri.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse