Neuvaine pour la fête de la Présentation de Marie

Neuvaine pour la fête de la Présentation de Marie
du 12 au 21 novembre

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Présentation de Marie au Temple – monastère Saint Élie

Nous entendons parler de l’obéissance et de la fidélité de Marie à Dieu dans les Évangiles. Mais à quoi ressemblait sa vie avant l’Annonciation ? La tradition historique de la Présentation de Marie au Temple, célébrée le 21 novembre, nous donne une compréhension de l’enfance de Marie. Le « oui » de Marie à Dieu et son plan pour sa vie ont commencé bien avant !

Prions la Neuvaine de la Présentation de Marie pour demander l’intercession de Notre-Dame ! Certes, il n’y a pas de documents bibliques décrivant directement la Présentation de Marie. Un récit se trouve néanmoins dans le Protévangile de Jacques, un évangile apocryphe. Une vision de la bienheureuse Anne Catherine Emmerich confirme également la description de ce récit.

Selon la tradition, Marie a été présentée au Temple à l’âge de trois ans. Ses parents, Joachim et Anne, avaient souffert d’infertilité. Quand ils ont finalement conçu Marie, ils l’ont entièrement consacrée à Dieu dans le Temple.

C’est similaire à l’histoire d’Anne dans l’Ancien Testament. Anne a promis de dédier son enfant à Dieu dans le Temple si elle avait un enfant. Elle l’a fait et elle a confirmé sa promesse ; son fils Samuel a fini par être le prophète qui a oint les deux premiers rois d’Israël. Marie présentée aurait vécu elle aussi en grandissant dans le Temple, toute sa vie consacrée au service de Dieu et versée dans les Écritures et la loi juive.

La Présentation de Marie au Temple comble les lacunes sur ce qui est arrivé à Marie entre sa naissance et l’arrivée de Gabriel. Elle relie l’Immaculée Conception et l’Annonciation. Elle illustre également comment les deux fêtes sont liées. La conception de Marie sans péché originel a été renforcée par son dévouement total à Dieu.

Ainsi, son « oui » à l’Annonciation pointe vers cette qualité d’aimer Dieu totalement. De plus, Marie est considérée comme la nouvelle Arche d’Alliance. L’Arche de l’Alliance était le contenant qui portait la présence de Dieu dans l’Ancien Testament. Quelle stimulation que de voir venir la nouvelle Arche aussi dans le Temple !

La signification théologique de cet événement est si forte que l’Église a décidé d’en faire une fête en l’honneur de Notre Sainte Mère, car il est clair que Marie était dédiée, offerte déjà à Dieu  par sa famille dans le Temple.

Pourquoi prier la  Neuvaine de la Présentation de Marie au Temple ? Notre Sainte Mère intercède merveilleusement pour toute intention. Ainsi vous pouvez être particulièrement attirés  si vous avez un nouvel enfant que vous aimeriez consacrer spirituellement à Dieu, priant pour que Marie intercède en votre nom pour lui . Cette neuvaine  s’adresse donc aux parents qui souhaitent présenter leur(s) enfant(s) à Dieu afin d’appeler sur eux la bénédiction.

Les couples qui souffrent d’infertilité peuvent également profiter de la Neuvaine.  Si vous cherchez à accroître votre propre dévouement à Dieu, la Neuvaine peut vous aider à comprendre le lien de Marie avec Dieu.  Durant la neuvaine il est bon de se confesser si possible et de vivre au moins une communion eucharistique à l’intention de votre (vos) enfant(s).

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Prions : Seigneur aujourd’hui, comme Anne et Joachim les parents de Marie, humblement mais joyeusement nous te présentons : _______________ (dire le ou les prénoms de vos enfants) Merci pour le cadeau de la vie ! Accorde Seigneur à notre (nos) enfant(s) toutes tes faveurs et tes bénédictions. Viens Seigneur réaliser pleinement tes plans dans la vie de notre (nos) enfants. Nous parents, nous savons que la meilleure chose pour notre (nos) enfants c’est la pleine réalisation de ta Sainte Volonté dans sa (leurs) vie(s). Amen !

Antienne
« O Jésus, vivant en Marie, venez et vivez dans votre serviteur, en votre esprit de sainteté, dans la plénitude de votre puissance, en la perfection de vos voies, en la vérité de vos vertus, en la communion de vos divins mystères, dominez toute puissance adverse, en votre Esprit, à la gloire du Père. »  (Jean-Jacques Olier)

Magnificat (Luc 1, 46-55)
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais. »

Prions :
Un Notre Père, un Je vous Salue Marie.

Marie, lorsque vous avez été présentée au Temple, vos parents ont choisi de consacrer votre vie à Dieu. Vous vivriez dans le Temple et serviriez Dieu et les prêtres en grandissant. Ce qu’ils ne pouvaient pas contrôler, c’était votre cœur. Mais cela avait été dédié à Dieu bien avant votre naissance! Sainte Mère, apprenez-moi à dire oui à Dieu comme vous l’avez fait.

Votre «oui» à l’Annonciation a changé le cours de l’histoire du salut. Le monde n’aurait pas été sauvé sans votre bonne volonté. Vous saviez que ce serait une mission difficile. Vous l’avez accepté de toute façon. Je vous demande humblement de m’aider à grandir dans le désir de servir Dieu.

Aidez-moi à dire oui à sa volonté même si elle fait peur! Je vous demande également de garder à l’esprit mes intentions: (Indiquez ici vos intentions) Merci, mon Dieu, pour le oui de Marie tout au long de sa vie. Aidez-moi à l’imiter!

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Saint Josaphat, une mémoire confiée à Marie

Saint Josaphat, une mémoire confiée à Marie

St Josaphat Kuncewicz
St Josaphat Kuncewicz

Aujourd’hui l’Église honore un grand champion et patron de la réunion de l’Église grecque à Rome. Saint Josaphat Kuncewicz (né vers l’an 1580) était originaire de Volhynie au nord-ouest de l’Ukraine.

Contemporain de François de Sales et de Vincent de Paul, il a l’allure d’un moine grec du XI° siècle, pénitent à la façon d’un ascète de la Thébaïde. Prêtre, archimandrite, réformateur de son Ordre basilien, et enfin archevêque de Polotsk, il combat toute sa vie contre les conséquences du schisme de Photius.

En cette qualité, il travailla avec un zèle infatigable à la réunion des Églises. Il fut un grand ami des pauvres. Les ennemis de l’union résolurent de le mettre à mort. Lui-même prédit dans un sermon sa mort imminente.

Saint Josaphat étant venu, au cours d’un voyage de visite pastorale, à Vitebsk (Pologne), ses ennemis attaquèrent à l’improviste sa demeure et commencèrent à faire un grand massacre parmi les gens de sa suite.

Il se porta en hâte à leur rencontre et leur dit : « Mes enfants, que faites-vous ? Pourquoi massacrez-vous mes amis ? Si c’est à moi que vous en avez, me voici ! » Ils se jetèrent sur lui, le blessèrent et finalement le tuèrent d’un coup d’épée, le 12 novembre 1623. Il avait 43 ans. (d’après Dom Pius Parsch)

***

« Ne cessons pas de confier l’aspiration à la pleine unité des chrétiens à la Mère du Christ, toujours présente dans l’action du Seigneur et de son Église.

Le chapitre VIII de la constitution dogmatique Lumen gentium la désigne comme Celle qui nous précède dans le pèlerinage de la foi sur terre, affectueusement présente à l’Église qui, au terme du deuxième millénaire, s’emploie à rétablir entre tous ceux qui croient au Christ l’unité que le Seigneur veut pour eux. Elle est la Mère de l’unité, parce qu’elle est la Mère de l’unique Christ.

Si, par l’Esprit Saint, elle a mis au monde le Fils de Dieu, qui a reçu d’elle son corps humain, Marie désire ardemment l’unité visible de tous les croyants, qui forment le Corps mystique du Christ. La dévotion envers Marie, qui unit si étroitement l’Orient et l’Occident, œuvrera, soyons-en certains, en faveur de l’unité.

La Vierge sainte, déjà présente partout au milieu de nous, dans de si nombreux édifices sacrés comme dans la vie de foi de tant de familles, parle continuellement d’unité, pour laquelle elle intercède sans cesse.

Aujourd’hui, nous nous rappelons les merveilleux trésors de vénération qu’a su réserver à la Mère de Dieu le peuple chrétien d’Ukraine; de cette admiration pour l’histoire, pour la spiritualité, pour la prière de ces peuples, nous ne pouvons pas ne pas tirer les conséquences pour l’unité qui sont si étroitement liées à ces trésors.

Marie, qui a inspiré dans l’épreuve pères et mères, jeunes, malades, personnes âgées, Marie, colonne de feu capable de guider tant de martyrs de la foi, est certainement à l’œuvre pour préparer l’union désirée de tous les chrétiens; en vue de cette union, l’Église grecque-catholique d’Ukraine a sans aucun doute un rôle à jouer.

L’Église exprime ses remerciements à Marie et la prie de nous faire participer à sa sollicitude pour l’unité; abandonnons-nous à elle avec une confiance filiale, afin de nous retrouver avec elle là où Dieu sera tout en tous. »

Saint Jean-Paul II, du Vatican, le 12 novembre 1995, mémoire de saint Josaphat


 

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS – 12 novembre

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS – 12 novembre

Selon LE MOIS DE NOVEMBRE CONSACRÉ AU SOUVENIR DES ÂMES DU PURGATOIRE par des considérations sur les peines qu’elles y souffrent, les motifs et les moyens de les soulager et sur l’utilité de la pensée du purgatoire. –  L. Grandmont Liège 1841

Suite des motifs qui doivent nous engager à secourir les âmes du purgatoire – L’intérêt de ces âmes.

Un mois avec les âmes du purgatoire
Un mois avec les âmes du purgatoire

On ne peut se figurer une misère pareille à celle d’une âme qui, d’une part, souffre des maux dont notre imagination ne pourrait se former la plus petite idée, des maux qui du purgatoire lui feraient un enfer, si l’espérance ne la soutenait; et qui, d’autre part, est dans une entière impuissance de s’en délivrer, et même de se procurer le moindre soulagement.

Tel est l’état des âmes du purgatoire ; en existe-t-il de plus digne de compassion ? Aussi se rencontrerait-il difficilement un cœur assez dur pour n’en être pas touché, s’il le comprenait ou si seulement il voulait y réfléchir.

En effet, quelle impression n’éprouveriez-vous pas, si Dieu faisait paraître devant vous une de ces âmes affligées, et que vous fussiez témoin de leurs tourments ? si vous entendiez leurs gémissements et leurs plaintes, et si, du fond de leurs cachots, elles poussaient jusqu’à vous ce cri lamentable : ayez pitié de moi !

Il est certain que plus une personne est pauvre, plus nous sommes obligés de la secourir. Or, qui est plus pauvre que celui qui n’a rien, qui doit beaucoup, et qui n’a aucun moyen de travailler, de gagner ou de demander ; et qui cependant doit satisfaire jusqu’au dernier denier, en souffrant des tourments inexprimables jusqu’à ce qu’il ait satisfait.

Méditons un instant cet état extrême de misère et de pauvreté, et nous aurons une idée de l’état de délaissement des âmes du purgatoire et du besoin extrême qu’elles ont qu’on vienne à leur secours. Nous comprendrons aussi pourquoi saint Thomas enseigne que les prières offertes pour les morts sont mieux reçues que celles que l’on fait pour les vivants, parce qu’ils ne peuvent s’aider.

*

Il y a une obligation étroite, et la loi de Dieu le commande, d’assister ceux qui sont dans la dernière nécessité. Cette loi est générale, et s’étend sur les personnes étrangères et inconnues : mais il y en a dans les flammes purifiantes qui sont de notre connaissance, envers lesquelles nous avons peut-être des obligations ou qui ne sont dans ces flammes qu’à cause de nous.

Il y a des amis, des parents, des frères, des pères et des mères qui se voient au milieu des tourments, délaissés de ceux qui leur doivent leur existence, leur fortune, etc., quelle douleur pour eux, parmi de si grandes peines, de ne recevoir aucun secours de tant de personnes que les liens formés par la parenté ou l’amitié leur faisaient considérer comme d’autres eux- mêmes?

Voyez quelle différence entre la conduite que .nous tenons à leur égard depuis leur mort, et celle que nous tenions de leur vivant : au moindre petit mal qu’ils éprouvaient nous travaillions à les soulager, aucune peine ne nous coûtait ; si nous avions vu une étincelle les atteindre, nous eussions aussitôt volé pour l’éteindre.

Si la maladie violente qui a tranché leurs jours eût dégénéré en une longue infirmité, s’ils languissaient encore sur leur lit de douleur, oserions-nous leur refuser quelques veilles, quelques assiduités ? Et maintenant, misérables et aveugles que nous sommes, nous les abandonnons, malgré la facilité de les secourir, dans des supplices qui ne se comprennent point !

Partout si une maison brûle on y court de tous côtés ; on voit une agitation générale, et cela pour empêcher que du bois, que des meubles ne brûlent; et des âmes créées à l’image de Dieu, et des personnes pour qui nous devons avoir la plus grande considération, elles ont beau crier, appeler au secours, l’on ne fait rien pour elles; on les oublie, on les néglige, quoiqu’on soit convaincu qu’elles peuvent avoir le plus grand besoin d’être secourues !

Faites à autrui ce que vous voudriez qu’on vous fît. Or, réfléchissez un instant et supposez-vous mort en état de grâce : le souverain Juge a trouvé votre conscience exemple ou purifiée de tout délit assez grave pour vous faire encourir son indignation.

Mais d’anciennes fautes trop légèrement expiées, une vie un peu sensuelle, des passions encore vives, plusieurs omissions inexcusables, etc., vous empêchent de posséder l’héritage céleste, d’ici à un terme connu de Dieu seul, et peut-être éloigné. Vous voilà donc réduit à une captivité extrêmement douloureuse, vos pensées se portent vers la terre, où bientôt votre souvenir sera entièrement effacé.

Vous y voyez tous les hommes remplis d’eux-mêmes, et occupés du présent, comme s’il n’y avait point d’avenir. Oh! si vous le pouviez, que ne feriez-vous pas pour intéresser leur insensibilité pour toucher leur cœur, pour solliciter des prières, des bonnes œuvres propres à soulager vos maux ?

Vous sentiriez alors tout le prix de cette divine charité qui est l’âme du christianisme, l’espoir des malheureux, la ressource et le lien des deux mondes. Eh bien ! cette charité admirable que vous ne cesseriez d’implorer dans la cruelle extrémité où il est à propos de vous contempler vous-même d’avance, cette charité si sainte, si active, si compatissante, ne vous parle-t-elle pas au fond du cœur pour tant d’âmes souffrantes dont vous pouvez, à certains égards, être le sauveur ?

Dieu lui-même ne vous dit-il pas : Ce que vous ferez au moindre des miens je le réputerai fait à vous- même? Ne parlons plus de parents, d’amis, etc. oublions, s’il se peut, tous les égards humains, tous les intérêts de la chair et du sang ; ne voyons ici que Dieu qui nous presse, nous sollicite, et veut être l’objet de la charité qu’il nous inspire.

Secourons ses enfants, ses élus, ils n’ont plus d’autre ressource que nos mérites qui, unis à ceux de Jésus-Christ, sont tout-puissants auprès de Dieu pour la délivrance des âmes du purgatoire. Notre divin Sauveur ne promet-il pas le bonheur éternel à ceux qui nourrissent ceux qui ont faim, vêtissent ceux qui sont nus? Et pourquoi? parce que les services qu’on rend aux pauvres, aux malheureux, c’est à Jésus-Christ qu’on les rend.

Or, si ce Dieu de bonté daigne se substituer à nos frères souffrants en cette vie, à plus forte raison se substitue- t-il à ceux qui souffrent dans l’autre, et qui sont même les principaux membres de son corps mystique.

Tous les autres motifs, quelque justes, quelque beaux, quelqu’un portants qu’ils nous semblent, ne sont-ils pas moins forts que celui-ci ? Eh ! que sommes- nous donc, s’il ne détermine pas nos volontés à faire les plus grands efforts pour le soulagement de tant de presque justes, dans lesquels nous savons que J.-C. souffre, en nous laissant le pouvoir de les soulager ?

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Habituons-nous à voir J.-C. dans chaque membre de l’église souffrante. Que ne doit pas produire en nous cette pensée : je peux soulager J.-C., souffrant !… Elle réveillera sans doute notre foi, et nous fera prendre la résolution de ne négliger aucun moyen de secourir non seulement notre prochain d’ici-bas, mais aussi les âmes du purgatoire, qui peuvent être soulagées et délivrées par nous avant le terme fixé par Dieu.

PRIÈRE.

Oui, Seigneur, c’est vous-même que j’aurai intention de secourir en secourant les âmes du purgatoire : je vous demande la grâce de ne perdre jamais de vue cette pensée qui redouble mon zèle et mon empressement à soulager mes frères souffrants. Ainsi soit-il.

Indulgence applicable aux morts. — Indulgence accordée tous les fidèles qui récitent le malin, à midi et le soir, trois Gloria Patri pour remercier la très-sainte Trinité des faveurs et des grâces singulières qu’elle a accordées à la bienheureuse Vierge Marie, spécialement dans la glorieuse Assomption.

Indulgence pour ceux qui les auront récités exactement trois fois par jour, dans le cours du mois, le jour, à leur choix, où, s’étant confessés et ayant communié, ils prieront selon les intentions de l’Église. (Récrit du 11 Juillet 1815)

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