le temps bénéfique des vacances

le temps bénéfique des vacances

En cette période estivale, de nombreuses personnes ont quitté les villes et se trouvent dans des localités touristiques ou dans leur pays d’origine pour les vacances. Je leur souhaite que cette pause de repos tant attendue serve à fortifier l’esprit et le corps, soumis chaque jour à une fatigue et à un stress permanents, étant donné le rythme frénétique de l’existence moderne.

Les vacances constituent également une occasion précieuse de rester plus longtemps en famille, pour retrouver les proches et les amis, en un mot, pour donner plus d’espace aux contacts humains que le rythme des engagements de chaque jour empêche de cultiver comme on le souhaiterait. Certes, tous ne peuvent pas bénéficier d’un temps de vacances, et nombreux sont ceux qui sont contraints pour diverses raisons d’y renoncer.

Je pense en particulier à ceux qui sont seuls, aux personnes âgées et aux malades qui souvent, en cette période, souffrent encore plus de la solitude. Je voudrais manifester à nos frères et sœurs ma proximité spirituelle, en souhaitant de tout cœur qu’aucun d’entre eux ne manque du soutien et du réconfort de personnes amies.

Le temps des vacances devient pour de nombreuses personnes une occasion bénéfique également pour des rencontres culturelles, pour des moments prolongés de prière et de contemplation au contact de la nature ou dans des monastères et des structures religieuses.

En disposant de plus de temps libre, on peut se consacrer plus aisément au dialogue avec Dieu, à la méditation des Écritures Saintes et à la lecture de quelques livres utiles de formation. Ceux qui font l’expérience de ce repos de l’esprit, savent combien il est utile, pour ne pas réduire les vacances à de simples distractions et divertissements.

La participation fidèle à la célébration eucharistique du dimanche aide également à se sentir une partie vivante de la communauté ecclésiale, même lorsque l’on est en dehors de sa propre paroisse. Où que nous soyons, nous avons toujours besoin de nous nourrir de l’Eucharistie.

Le Pape émérite BENOÎT XVI – ANGÉLUS – Castel Gandolfo – dimanche 13 août 2006

C’est ce que nous rappelle la page évangélique d’aujourd’hui, en nous présentant Jésus comme le Pain de la vie. Lui-même, selon ce que rapporte l’évangéliste Jean, se proclame « le pain vivant descendu du ciel » (cf. Jn 6, 31), pain qui nourrit notre foi et alimente la communion entre tous les chrétiens.

Le climat des vacances ne nous fait pas oublier le grave conflit en cours au Moyen-Orient. Les derniers développements laissent espérer que cessent les combats et que soit au plus tôt assurée de façon efficace l’assistance humanitaire aux populations. Le souhait de chacun est que prévale enfin la paix sur la violence et sur la force des armes.

Pour cela nous invoquons avec une confiance insistante Marie, toujours prête, depuis la gloire céleste à laquelle elle a été élevée, et dans laquelle nous la contemplerons après-demain, à intercéder pour ses fils et à les assister dans leurs nécessités.


À l’issue de l’Angélus

Comme nous y invite saint Paul dans la liturgie de ce jour, puissiez-vous toujours vous comporter en enfants bien-aimés de Dieu, vivant dans l’amour, comme le Seigneur Jésus qui nous a aimés et qui s’est livré pour nous. Vous trouverez ainsi un authentique chemin de liberté. Que Dieu vous bénisse!

J’assure à chacun mon souvenir dans la prière et, en vous souhaitant un bon dimanche, je vous bénis tous de tout cœur.

Le Pape BENOÎT XVI – ANGÉLUS – Castel Gandolfo – dimanche 13 août 2006

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