Neuvaine à la Nativité de Marie 4

Nativité de Marie – Quatrième jour de la neuvaine – Sainte Marie, élue de Dieu 

Sainte Marie, élue de Dieu
Sainte Marie, élue de Dieu

Nous vous saluons, ô élue de Dieu, qui, comme un soleil sans tache, avez brillé dans la nuit ténébreuse du péché 

l’évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie :

Ensuite l’ange apparut à Anne, l’épouse de Joachim, disant : « Ne crains pas, Anne, et ne pense pas que ce que tu vois soit un fantôme. Car je suis ce même ange qui ai porté en présence de Dieu vos prières et vos aumônes, et maintenant je suis envoyé vers vous pour annoncer qu’il vous naîtra une fille, laquelle sera appelée Marie, et qui sera bénie sur toutes les femmes.

Elle sera remplie de la grâce du Seigneur aussitôt après sa naissance ; elle restera trois ans dans la maison paternelle pour être sevrée, après quoi elle ne sortira point du temple, où elle sera engagée au service du Seigneur jusqu’à l’âge de raison, servant Dieu nuit et jour par des jeûnes et des oraisons.

Elle s’abstiendra de tout ce qui est impur, ne connaîtra jamais d’homme, mais seule sans exemple, sans tache, sans corruption, cette Vierge, sans mélange d’homme, engendrera un fils, cette servante enfantera le Seigneur, le Sauveur du monde par sa grâce, par son nom et par son œuvre.

Lève-toi donc, va à Jérusalem, et lorsque tu seras arrivée à la porte d’or, ainsi nommée parce qu’elle est dorée, tu te trouveras devant ton mari dont l’état de la santé te rend inquiète. Lorsque cela arrivera, sache que les choses que je t’annonce, s’accompliront. » (Évangile de la nativité de Sainte Marie)

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« O très gracieuse Enfant, qui par Votre heureuse naissance, avez consolé le monde, réjoui le Ciel et terrifié l’Enfer, Vous qui avez apporté aide et secours à ceux qui étaient tombés, force et courage aux affligés, santé aux infirmes, allégresse à tous, nous Vous supplions avec l’affection la plus tendre, de renaître spirituellement dans nos âmes par Votre Sainte Dilection ; renouvelez notre esprit dans Votre service, ravivez dans nos cœurs le Feu de Votre Amour, et faites fleurir en nous les vertus qui peuvent nous rendre de plus en plus agréables à Vos yeux très purs. »

« O Marie, soyez-nous Marie, en nous faisant ressentir les effets salutaires de Votre très Doux Nom. Que l’invocation de ce Nom béni soit notre consolation dans les épreuves, notre espérance dans les dangers, notre bouclier dans les tentations, notre respiration au moment de la mort. Que le Nom de Marie soit un miel pour notre bouche, une mélodie pour nos oreilles, une jubilation pour notre cœur. Amen. » (Dom Guéranger – Année liturgique – 8 septembre, la nativité de la Très Sainte Vierge)

Prières quotidiennes

Confiance et espérance, c’est presque la même chose

Confiance et espérance, c’est presque la même chose

Saint Vincent de Paul Yvaral
Saint Vincent de Paul Yvaral

Si la foi de saint Vincent de Paul a été grande, son espérance en Dieu n’a pas été moins parfaite. On peut dire que saint Vincent a souvent espéré avec persévérance face aux situations de misères.

Il a porté son espérance en Dieu, lorsque selon toutes les apparences humaines il y avait moins de sujet d’espérer ; et comme sa foi, étant simple et pure, ne s’appuyait que sur la seule vérité de Dieu. Ainsi son espérance, était tout élevée au-dessus des sentiments et des raisonnements de la nature, ne regardait que la seule miséricorde et la bonté de Dieu.

« Avoir confiance en la Providence, cela veut dire que nous devons espérer que Dieu prend soin de ceux qui le servent ».

Louis Abelly, premier biographe de saint Vincent, écrit : « Dans les plus grandes et plus difficiles entreprises, qui ne se pouvaient soutenir qu’avec grande peine et grande dépense, dès que ce saint homme avait connu la volonté de Dieu, il allait tête baissée, sans s’étonner de toutes les difficultés qui se pouvaient présenter ; tenant pour certain, et le disant souvent, que la Providence divine ne manque jamais pour les choses qu’on entreprend par ses ordres ».

« Ô Sauveur de nos âmes, lumière du monde, éclairez, s’il vous plaît, notre intelligence, vous qui vous êtes formé une Compagnie de pauvres… qui vous servent en la manière que vous avez enseignée. Faites-en, mon Dieu, vos instruments, donnez-leur et donnez-moi, misérable pécheur que je suis, la grâce de faire toutes mes actions par charité, humilité et simplicité dans l’assistance du prochain. Faites-nous cette grâce, Seigneur. Nous espérons, si nous sommes fidèles en la pratique de ces vertus, avoir la récompense que vous promettez à ceux qui vous servent en la personne des pauvres ». ■

Bernard Schoepfer c.m.

Neuvaine à la Nativité de Marie 3

Nativité de Marie – Troisième jour de la neuvaine
Sainte Marie, aurore resplendissante

Vierge Marie de Wadon
Vierge Marie de Wadon

Nous vous saluons, aurore resplendissante, qui annoncez le soleil de justice, et apportez à la terre le premier rayon de lumière.

De l’évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie :

Or, après quelque temps, l’Ange du Seigneur apparut à Joachim avec une immense lumière. Cette vision l’ayant troublé, l’ange calma sa crainte, lui disant :

« Ne crains pas, Joachim, et ne te trouble pas à mon aspect ; car je suis l’ange du Seigneur ; il m’a envoyé vers toi pour t’annoncer que tes prières sont exaucées, et que tes aumônes sont montées jusqu’en en sa présence. Car il a vu ta honte, et il a entendu le reproche de stérilité qui t’a été adressé injustement.

Or, Dieu punit le péché et non la nature; c’est pourquoi lorsqu’il rend quelqu’un stérile, ce n’est que pour faire ensuite éclater ses merveilles et montrer que l’enfant qui naît est un don de Dieu, et non pas le fruit d’une passion désordonnée.

Car Sara, la première mère de votre nation, ne fut-elle pas stérile jusqu’à l’âge de quatre-vingts ans ? Et cependant au dernier âge de la vieillesse elle engendra Isaac, auquel la bénédiction de toutes les nations était promise.

De même Rachel, si agréable au Seigneur et si fort aimée du saint homme Jacob, fut longtemps stérile, et cependant elle engendra Joseph, qui devint le maître de l’Égypte et le libérateur de plusieurs nations prêtes à mourir de faim.

Lequel de vos chefs a été plus fort que Samson, ou plus saint que Samuel ? Et cependant ils eurent tous les deux des mères stériles. Si donc la raison ne te persuade pas par mes paroles, crois à la force des exemples qui montrent que les conceptions longtemps différées et les accouchements stériles n’en sont d’ordinaire que plus merveilleux.

Ainsi ta femme Anne enfantera une fille et tu la nommeras Marie, elle sera consacrée au Seigneur dès son enfance, comme vous en avez fait le vœu, et elle sera remplie du Saint-Esprit, même dès le sein de sa mère.

Elle ne mangera ni ne boira rien d’impur ; elle n’aura aucune société avec la foule du peuple au dehors, mais sa demeure sera dans le temple du Seigneur, de peur qu’on ne puisse soupçonner ou dire quelque chose de désavantageux sur elle.

C’est pourquoi en avançant en âge, comme elle-même doit naître d’une mère stérile, de même cette Vierge incomparable engendrera le Fils du Très-Haut, qui sera appelé Jésus, et sera le Sauveur de toutes les nations selon l’étymologie de ce nom.

Et voici le signe que tu auras des choses que je t’annonce. Lorsque tu arriveras à la porte d’or qui est à Jérusalem, tu y trouveras Anne ton épouse, Anne qui viendra au devant de toi, laquelle aura autant de joie de te voir qu’elle avait eu d’inquiétude du délai de ton retour. » Après ces paroles, l’ange s’éloigna de lui.

Évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie, ch.3

« O Marie, choisie par l’auguste Trinité, et destinée de toute éternité pour être la Mère du Fils unique du Père, annoncée par les prophètes, attendue par les patriarches, désirée par toutes les nations : sanctuaire sacré, temple vivant du Saint Esprit ; soleil sans tache, parce que vous avez été conçue sans péché ; souveraine du ciel et de la terre, Reine des anges, nous vous honorons avec humilité, nous voulons célébrer avec allégresse la mémoire de votre heureuse naissance ; nous vous supplions de venir naître spirituellement dans nos âmes, de les captiver par votre douceur et par votre amabilité, afin qu’elles soient toujours unies à votre doux et aimable cœur. » (Dom Guéranger – Année liturgique – 8 septembre, la nativité de la Très Sainte Vierge)

Prières quotidiennes 

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