Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

système financier qui détruit des millions de familles

En dénonçant l’idolâtrie d’un système financier qui détruit des millions de familles, François invoque un changement dans les règles du capitalisme qui continue à produire des mises à l’écart. Tel est le vœu contenu dans son discours adressé aux participants à la rencontre sur l’économie de communion – promue par le mouvement des Focolari – reçus dans la matinée du samedi 4 février. Le Pape s’est inspiré de deux termes dans sa réflexion, « économie » et « communion », que la « culture actuelle garde bien séparés », allant même jusqu’à les « considérer opposés ». Les héritiers spirituels de Chiara Lubich ont voulu les unir, en accueillant l’invitation de la fondatrice.

Le Pape a approfondi trois thématiques concernant l’argent, la pauvreté et l’avenir. En ce qui concerne la première, il a souligné l’importance de la « communion des utiles », car l’argent « est important, surtout lorsque l’on en n’a pas et de lui dépendent la nourriture, l’école, l’avenir des enfants ». Mais le fait d’en faire une idole est autre chose, or « lorsque le capitalisme fait de la recherche du profit son unique but, il risque de devenir une forme de culte. »

Concernant la pauvreté, le Souverain Pontife a fait l’éloge des « multiples initiatives, publiques et privées » pour la combattre. Et il a rappelé que « la raison de l’existence des impôts » tient « aussi à cette solidarité, qui est rendue impossible par l’évasion et la fraude fiscale ». Néanmoins, « le capitalisme continue à produire les mises à l’écart qu’il voudrait ensuite soigner. » Une hypocrisie évidente qui doit être combattue en s’orientant vers un changement des règles du jeu du système économique et social.

Concernant l’avenir, enfin, le Pape espère une augmentation de cette « expérience qui pour l’heure est limitée à un petit nombre d’entreprises ». Un espoir inspiré du principe de réciprocité, car – comme il l’a rappelé – « la communion n’est pas seulement le partage mais également la multiplication des biens ». Son souhait conclusif a été celui de « continuer à être les graines, le sel et le levain d’une autre économie », dans laquelle « les riches savent partager leurs richesses » et où « les pauvres sont appelés bienheureux. »

En dénonçant l’idolâtrie d’un système financier qui détruit des millions de familles, le Pape François invoque un changement dans les règles du capitalisme qui continue à produire des mises à l’écart. Tel est le vœu contenu dans son discours adressé aux participants à la rencontre sur l’économie de communion – promue par le mouvement des Focolari – reçus dans la matinée du samedi 4 février. Le Pape s’est inspiré de deux termes dans sa réflexion, « économie » et « communion », que la « culture actuelle garde bien séparés », allant même jusqu’à les « considérer opposés ». Les héritiers spirituels de Chiara Lubich ont voulu les unir, en accueillant l’invitation de la fondatrice.

4 février 2017 source : Osservatore Romano

Ô Marie, pourquoi je t’aime !

Ô Marie, pourquoi je t’aime !

Oh ! je voudrais chanter, Marie pourquoi je t aime !
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.

Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
O Marie devant toi, je baisserais les yeux !…

Madonne de la miséricorde – Pietro della Francesca – XVe siècle

Il faut pour qu’un enfant puisse chérir sa mère
Qu’elle pleure avec lui, partage ses douleurs
O ma Mère chérie, sur la rive étrangère
Pour m’attirer à toi, que tu versas de pleurs !…

En méditant ta vie dans le saint Évangile
J’ose te regarder et m’approcher de toi
Me croire ton enfant ne m’est pas difficile
Car je te vois mortelle et souffrant comme moi …

Lorsqu’un ange du Ciel t’offre d’être la Mère
Du Dieu qui doit régner toute l’éternité
Je te vois préférer, ô Marie, quel mystère !
L’ineffable trésor de la virginité.

Je comprends que ton âme, ô Vierge Immaculée
Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour
Je comprends que ton âme, Humble et Douce Vallée
Peut contenir Jésus, l’Océan de l’Amour!…

[…]
Bientôt je l’entendrai cette douce harmonie
Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir
Toi qui vins me sourire au matin de ma vie
Viens me sourire encor… Mère…. voici le soir !…

Je ne crains plus l’éclat de ta gloire suprême
Avec toi j’ai souffert et je veux maintenant
Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant !…

Sainte Thérèse de Lisieux

 

le chant d’espérance reçu en héritage de nos pères

Le Pape François a présidé, ce jeudi 2 février 2017, une messe à la basilique Saint-Pierre à l’occasion de la Fête de la Vie consacrée, en ce jour qui, dans la liturgie, commémore la Présentation de Jésus au Temple.

Un an après la clôture de l’Année de la Vie consacrée et deux mois après la fermeture de la Porte Sainte du Jubilé de la Miséricorde, cette célébration a été l’occasion pour le Pape d’exprimer un nouvel appel à ce que les religieux et consacrés vivent au milieu de leur peuple, en assumant leurs héritages mais sans se scléroser dans une attitude défensive par rapport aux bouleversements de la société.

«Le chant de Syméon est le chant de l’homme croyant qui, à la fin de ses jours, peut affirmer : c’est vrai, l’espérance en Dieu ne déçoit jamais. Ce chant d’espérance, nous l’avons reçu en héritage de nos pères. Cela nous fait du bien d’accueillir le rêve de nos pères pour pouvoir prophétiser aujourd’hui et retrouver ce qui un jour a enflammé notre cœur. Rêve et prophétie ensemble. Mémoire de la façon dont ont rêvé nos anciens, nos pères et mères et courage pour poursuivre, prophétiquement, ce rêve.»
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