Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Congrès mondial de la miséricorde à Manille

Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu
et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous. 2 Corinthiens 13,13

4e Congrès mondial – Manille 2017

Ce lundi 16 janvier 2017 débute le IVe Congrès apostolique mondial de la miséricorde.

Après Rome en 2008, Cracovie en 2011 et Bogota en 2014, il est organisé à Manille, la capitale des Philippines, jusqu’au 20 janvier prochain, sur le thème : « la communion dans la miséricorde et la mission pour la miséricorde » (WACOM 4).

Le cardinal Français Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, a été nommé envoyé extraordinaire du pape François à ce congrès.

Dans une lettre du 9 janvier dernier et adressée, en latin, au Primat des Gaules, le Pape rappelle « la nécessité urgente » « à notre époque » de répandre, à nouveau, la miséricorde dans le monde, non seulement au niveau spirituel mais aussi social.

Il confie au cardinal le soin de rassembler les participants en son nom, et d’exhorter « au commandement de la charité », à « propager la miséricorde par différentes œuvres » et  à « la vie spirituelle en famille, dans les paroisses et les communautés religieuses. »

Le cardinal avait été l’un des prédicateurs de la retraite internationale de juillet 2005 à Cracovie en Pologne durant laquelle est née l’initiative d’un Congrès mondial sur le thème de la miséricorde, encouragée ensuite par le Pape Benoît XVI.

16-01-2017 source : Radio Vatican

Baptême du Christ

La seule mission de l’Église est d’annoncer le Christ

Baptême du Christ

Dans sa méditation de l’Évangile du jour, place Saint-Pierre à Rome ce dimanche 15 janvier 2017, le Pape a parlé sur la scène du baptême de Jésus par Jean-Baptiste, qui avait reconnu en lui le Messie.

«Les gens venaient pour se repentir de leurs péchés», et Jésus vient de faire baptiser dans le Jourdain au milieu du peuple : «Jésus est le Messie, le roi d’Israël, mais pas avec la puissance de ce monde, mais comme Agneau de Dieu qui prend sur lui et enlève le péché du monde.»

Cette scène «n’est pas une anecdote, mais un fait historique». Elle exprime la mission de l’Église : répéter lors de chaque eucharistie «voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde», c’est faire porter le regard du peuple de Dieu vers «le Seigneur, humble au milieu des pécheurs».

«Ce geste liturgique représente toute la mission de l’Église, qui n’est pas de s’annoncer elle-même. Quand l’Église s’annonce elle-même, elle perd la boussole, elle ne sait pas où elle va. La seule mission de l’Église est d’annoncer le Christ, parce que c’est Lui et seulement Lui qui sauve le peuple du péché, le libère et le guide vers la terre de la vraie liberté.»

prière à méditer cette semaine –>
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des âmes assises

Jésus et la femme de Samarie au puits de Jacob

«Pour suivre Jésus, il faut savoir prendre des risques», sans craindre d’«apparaître ridicules» et sans être «trop bien élevés»; et en cela «les femmes sont plus fortes que les hommes».

L’invitation «à ne pas rester assis dans la vie, immobiles à regarder», a été relancée par le Pape lors de la Messe célébrée vendredi 13 janvier, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican.

Le Pape François s’est inspiré du passage évangélique de Marc (2, 1-12) proposé par la liturgie, qui raconte l’arrivée de Jésus à Capharnaüm: «Beaucoup de gens suivent Jésus, toujours, ici il n’y avait de place pour personne, jusqu’à la porte.»

L’Évangile nous parle donc de «ces personnes» qui «suivaient Jésus, qui marchaient, qui le cherchaient parce qu’il y avait quelque chose en Jésus qui les attirait: cette autorité avec laquelle il parlait, les choses qu’il disait et comment il les disait, comment il se faisait comprendre.» Et en outre, Jésus «guérissait et beaucoup de personnes le suivaient pour se faire guérir.»

«Le problème le plus grand n’était pas ceux qui suivaient Jésus, mais ceux qui restaient immobiles», les hommes «immobiles, qui étaient sur le bord du chemin, qui regardaient, assis».

Marc, dans son Évangile, écrit précisément «qu’étaient assis là plusieurs scribes», qui «ne suivaient pas» Jésus mais «regardaient du balcon; ils n’avançaient pas en marchant dans leur vie, ils ‘étaient au balcon’ de la vie; ils ne prenaient jamais de risques, ils jugeaient seulement; ils étaient purs et ne se mêlaient de rien.»

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