Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

se confier et espérer en Dieu

Lors de l’audience générale de ce mercredi matin 11 janvier, tenue en salle Paul VI, le Pape a poursuivi sa série de catéchèses sur l’espérance, en évoquant cette fois-ci un passage de l’Ancien Testament : le Psaume 115, qui dénonce les «fausses espérances dans les idoles».  Le Pape a rappelé qu’il fallait se méfier des faux prophètes qui diffusent des illusions.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi, 11 janvier 2017


Frères et sœurs, les Saintes Écritures nous mettent en garde contre les fausses espérances que le monde nous présente, en démasquant leur inutilité et en en montrant l’absurdité en dénonçant, en particulier, les idoles en lesquelles nous sommes tentés de mettre notre confiance.

Face aux difficultés de la vie, l’homme fait l’expérience de la fragilité de sa foi et sent le besoin de certitudes diverses, de sécurités et de consolations concrètes qui semblent remplir le vide de la solitude et adoucir la peine à croire. Au lieu de favoriser la vie elles conduisent à la mort.

Telles sont les idéologies avec leur prétention d’absolu, les richesses, le pouvoir et le succès avec leur illusion d’éternité et de puissance, la santé et la beauté physiques auxquelles tout est parfois sacrifié.

Il est nécessaire, bien que demeurant dans le monde, de nous défendre de ces illusions du monde, et de nous en remettre à Dieu vivant et vrai, né de Marie, mort sur la Croix et ressuscité dans la gloire, qui, seul, donne sa bénédiction. Espérer en Dieu nous fait partager sa vie et fait de nous ses enfants ; nous recevons sa bénédiction et nous sommes sauvés.

Le temps de Noël qui vient de s’achever a réveillé notre espérance. Que cette espérance entre maintenant dans notre vie de tous les jours, qu’elle nous soutienne dans les difficultés et donne sens à notre existence.

Que Dieu vous bénisse !


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Jésus est proche des gens, il les sert, d’où sa cohérence et son autorité

Jésus avait de l’autorité parce qu’il servait les gens, il était proche des personnes, et il était cohérent, au contraire des docteurs de la loi qui se sentaient comme des princes. Ces trois caractéristiques de l’autorité de Jésus ont été mises en lumière par le Pape dans l’homélie de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe. Il a souligné que, à l’inverse, les docteurs de la loi enseignaient avec une autorité cléricale, détachés des gens. Ils ne vivaient pas ce qu’ils prêchaient.

L’autorité de Jésus et celle des pharisiens sont les deux pôles autour desquels s’est fixée l’homélie du Pape. Jésus avait une autorité réelle, les autres une simple autorité formelle. Dans l’Évangile d’aujourd’hui on parle de l’étonnement des gens parce que Jésus enseignait «comme quelqu’un qui a de l’autorité», et non pas comme les scribes : ils étaient les autorités du peuple, mais ce qu’ils enseignaient n’entrait pas dans le cœur, alors que Jésus avait une autorité réelle : il n’était pas un «séducteur», il enseignait la Loi «jusqu’au dernier point», il enseignait la Vérité, mais avec autorité. Lire la suite →

Connaître, reconnaître Jésus, l’adorer et le suivre

Quatre petits livres qui s’appellent évangile, bonne nouvelle selon Matthieu, Marc, Luc et Jean., ici symbolisés par un homme, un lion, un taureau et un aigle

« Connaître et reconnaître Jésus, l’adorer, le suivre » : ce n’est qu’ainsi que le Seigneur sera véritablement «le centre de notre vie».

Et pour faire cela, il existe des petits gestes à la portée de tous : avoir toujours avec soi une édition de poche de l’Évangile pour pouvoir facilement le lire chaque jour, avec la récitation de brèves prières d’adoration comme le Gloria, en faisant bien attention toutefois à ne pas répéter les mots «comme des perroquets».

Telles sont les caractéristiques de la «simplicité de la vie chrétienne» – sans avoir recours à des « choses étranges ou difficiles » – que le Pape a proposées à nouveau lors de la Messe du lundi matin 9 janvier, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican.

Le temps liturgique que nous venons de vivre « avait au centre l’attente de Jésus puis la venue de Jésus : la naissance et les mystères de la naissance jusqu’au baptême ».

Ainsi, « aujourd’hui commence un nouveau temps liturgique et l’Église nous fait voir au centre de ce commencement également Jésus : Jésus comme la première et la dernière parole du Père. »

Et « cela est le centre de notre vie : Jésus Christ qui se manifeste, se fait voir, et nous sommes invités à le connaître, à le reconnaître dans la vie, dans les nombreuses circonstances de la vie. »

Lire la suite →