Lors de sa visite au père Pedro Opéka et au village d’Akamasoa, voici ce qu’a dit le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État au Vatican : « Je suis venu partager avec eux la joie et apporter la présence et l’affection du Pape François. Vous savez que le Pape François est très proche des pauvres, il est un grand défenseur des pauvres. Je pense qu’ils se sentiraient très à l’aise avec ces personnes.»
Il a remercié spécialement dans son discours ce prêtre, argentin comme le Saint Père, qui a passé près de 47 ans de sa vie à lutter contre la pauvreté à Madagascar. « Au nom du Pape François, nous remercions particulièrement le père Pedro et toutes ces personnes qui se lancent dans les œuvres sociales. »
Père Pedro et des enfants d’Akamasoa
Depuis 28 ans, le père Pedro Opéka a retiré des milliers de familles de la pauvreté à Antananarivo, en créant Akamasoa. Actuellement, Akamasoa compte 26 000 résidents, 13 500 élèves, collégiens, lycéens et universitaires. 30 000 personnes par an y passent également pour bénéficier des assistances nutritionnelles et sanitaires. L’association compte une centaine de bénéficiaires qui ont réussi leurs études.
Le père Pedro, le maître d’œuvre de cet «oasis d’espoir», comme me dit Miangaly Ralitera dans L’Express de Madagascar, rappelle aux dirigeants, qu’ils ne doivent pas s’attendre à la «gloire», en rendant service à la Nation. « Pour moi, en tant qu’homme d’Église, le service est ma seule devise. Si vous ne rendez pas service à la population, qu’est-ce que vous avez à faire à votre place ? C’est un honneur d’aider nos enfants, nos jeunes, nos populations.»
église de Sainte Livrade sur Lot chapiteau Adam et Ève
C’est un véritable hymne aux femmes que le Pape a proposé au cours de la Messe célébrée dans la matinée du jeudi 9 février, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Pour sa méditation, le Pape François est parti des lectures du jour, tirées du livre de la Genèse (2, 18-25) et de l’Évangile de Marc (7, 24-30). Il a repris chaque point du passage de la Genèse : « Alors le Seigneur « ‘fit tomber une torpeur sur l’homme’ : il le fait dormir. Un homme seul, la solitude, à présent l’homme est endormi, le rêve de l’homme : il s’endormit. »
Et « artisanalement, est-il écrit littéralement, il prit une de ses côtes et façonna ‘une femme et la conduisit à l’homme’. Quand il la vit, l’homme dit : ‘Pour le coup, c’est l’os de mes os et la chair de ma chair ! Celle-ci sera appelée femme, car elle fut tirée de l’homme, celle-ci !’ » Pour l’homme, « c’est une chose différente de tout ce qu’il avait : c’est ce qui lui manquait pour ne pas être seul : la femme, il la découvrit, la vit. »
Mais « avant de la voir, il en a rêvé. » En effet, « pour comprendre une femme, il faut d’abord en rêver : on ne peut pas la comprendre comme tous les autres êtres vivants ; c’est autre chose, c’est différent ». C’est précisément « ainsi que Dieu l’a faite : pour être rêvée avant. »
« Souvent, quand nous parlons des femmes, nous parlons de façon fonctionnelle : la femme est pour faire ceci, pour faire, non ! Elle est d’abord pour une autre chose : la femme porte quelque chose qui fait que, sans elle, le monde ne serait pas ainsi » La femme « apporte une richesse que l’homme et toute la création et tous les animaux n’ont pas ».
De même « Adam, avant de la voir, l’a rêvée : il y a quelque chose de poétique, dans ce récit. Puis, le troisième passage, quand Adam dit ‘C’est l’os de mes os et la chair de ma chair’ : le destin de tous les deux ». On lit en effet dans la Genèse : « C’est pourquoi l’homme quitte son père et sa mère et s’attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair ». Oui, « une seule chair ». Lire la suite →
Frères et sœurs, l’Apôtre Paul nous enseigne que l’espérance chrétienne n’est pas seulement personnelle, mais aussi ecclésiale. Toute la communauté, en premier lieu les pasteurs, doit se faire proche des frères les plus éprouvés et qui perdent courage, par le réconfort de la consolation et de la compassion.
Nous avons vu que saint Paul, dans la Première Lettre aux Thessaloniciens, exhorte à être sur la terre dans l’espoir de la résurrection (cf. 5,4 à 11), avec ce beau mot « nous serons toujours avec le Seigneur» (4,17). Dans le même contexte, l’apôtre montre que l’espérance chrétienne n’est pas seulement une respiration personnelle, individuelle, mais communautaire et ecclésiale. Nous espérons tous.
On ne peut espérer tout seul. Pour se nourrir, l’espérance a besoin d’un « corps » dans lequel les membres se soutiennent les uns les autres. Mais seuls espèrent vraiment ceux qui font l’expérience de leur pauvreté et de leurs limites et restent confiants dans le Seigneur.
Ce sont eux qui donnent le plus fort témoignage qu’au-delà de la tristesse et de la mort, le Seigneur aura le dernier mot. Ce témoignage d’espérance ne doit pas rester clos dans les limites de la communauté chrétienne. Il doit résonner au dehors comme un appel à construire des ponts et non des murs, à vaincre le mal par le bien, l’offense par le pardon.
Sainte Joséphine Bakhita, (1869-1947), née au Soudan dans la région du Darfour, fut enlevée toute jeune, vendue plusieurs fois à des marchands d’esclaves africains et a subi une servitude cruelle. Enfin libérée, elle devint chrétienne puis religieuse à Venise chez les Filles de la Charité, elle passa le reste de sa vie dans le Christ à Schio, au pays de Vicence, en subvenant aux besoins de tous, et mourut en 1947.
Aujourd’hui, nous célébrons cette Journée de prière et de sensibilisation contre la traite des êtres humains, cette année est consacrée en particulier aux enfants et aux adolescents.J’encourage tous ceux qui, de diverses manières, aident les mineurs qui ont été asservis et maltraités à se libérer de cette terrible oppression.J’exhorte tous ceux qui sont dans les positions gouvernementales à combattre ce fléau avec fermeté, en donnant la parole à nos plus jeunes frères et sœurs qui ont été blessés dans leur dignité.Tous les efforts doivent être faits pour éradiquer ce crime honteux et intolérable.
Que la mémoire de Sœur Joséphine Bakhita, qui, enfant, a été victime de la traite, augmente en vous, chers jeunes, l’attention à vos semblables les plus défavorisés et en difficulté; qu’elle vous aide, chers malades, à offrir vos souffrances pour l’éducation chrétienne des nouvelles générations.
Prions pour nos frères et sœurs Rohingyas, exploités, chassés de Birmanie, passant d’un côté à l’autre parce que parce que personne ne veut d’eux; Depuis des années, ils souffrent, sont torturés, tués, juste parce qu’ils sont de tradition et de foi musulmane.
Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France. Je serai de tout cœur en communion avec les pèlerins qui, samedi, fêterons Notre Dame de Lourdes, en particulier les malades. Et vous, chers malades, samedi prochain est le jour de la prière à Notre-Dame de Lourdes. Que la Vierge Immaculée vous donne le courage de l’espérance et vous garde dans la paix.
Quand Dieu a décidé de venir sur terre,il a autorisé le «oui» de la Vierge Immaculée. Elle a vécu comme toutes les femmesde son temps; mais, dans sa propre vie simple de tous les jours, elle a donné libre passage à Dieu : Faites commeMarie,donnezlibre passage à Dieu dans votre vie, et vous serez bénis.
Samedi, nous célébrons aussi la 25eJournée mondialedes malades. En établissant cette Journée, Saint-Jean-Paul II a écrit qu’il « voulait qu’elle soit pour tous les croyants » un temps de prière, de partage, de la souffranceofferte pour le bien de l’Église et il rappelait à tout le monde à voir dans le visage dufrère malade la Sainte Face du Christ »(Lettre instituant la Journée mondiale du malade, le 13 mai 1992, 3). Cette journée nous inspire le sentiment et le désir d’apporter soutien matériel et spirituel aux patients qui vivent parmi nous.
Enfin, je salue les jeunes et les jeunes mariés. Soyez encouragés, chers jeunes mariés, à faire confiance à la Providence, et pas seulement dans vos capacités. Le Mariage sans l’aide de Dieu ne va pas de l’avant, nous devons demander cette aide tous les jours.