Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Visiter les malades est un acte de miséricorde

Visiter les malades et les personnes incarcérées est œuvre de miséricorde. Le Pape François a développé cette catéchèse ce mercredi 9 novembre 2016, lors de l’audience générale place Saint-Pierre. Il a référencé son enseignement sur l’épisode de la guérison de la belle-mère de Pierre, évoquée dans le premier chapitre de l’Évangile de Marc. Un exemple parmi d’autres de l’attention portée par Jésus aux personnes les plus marginalisées.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 9 novembre 2016
condensé

assister-les-maladesFrères et sœurs, la vie de Jésus a été faite de rencontres où les malades ont une place particulière. Pour cette raison, nous trouvons dans les œuvres de miséricorde la visite des malades mais aussi des prisonniers. En effet, les malades et les prisonniers sont dans une situation qui limite leur liberté. Or, Jésus nous offre la liberté qui provient de la rencontre avec lui et du sens nouveau qu’elle apporte à notre condition personnelle.

Une visite peut faire se sentir moins seule la personne malade, et un peu de compagnie, c’est un excellent médicament ! Un sourire, une caresse, une poignée de main sont des gestes simples, mais tellement importants pour celui qui se sent abandonné à lui-même ». « Les hôpitaux sont aujourd’hui de vraies cathédrales de la douleur, où toutefois se rend évidente aussi la force de la charité qui soutient et éprouve de la compassion.

Avec les œuvres de miséricorde, il nous invite à un geste d’une grande humanité : le partage. Un sourire, une caresse, une poignée de main sont des gestes simples mais tellement importants pour ceux qui se sentent abandonnés. Ne laissons pas seules les personnes malades! De la même manière, avec la visite des prisonniers, Jésus nous invite à ne pas nous faire juges des autres mais à tout faire pour rendre leur dignité à ceux qui en sont privés à cause du mal qu’ils ont fait.

Alors, pensons à ceux qui ont besoin de proximité et de tendresse, de se sentir accueillis et aimés. N’oublions pas que Jésus et les apôtres ont fait l’expérience de la prison et de la souffrance. Et, ne tombons pas dans l’indifférence mais sentons-nous interpelés pour rendre la joie et la dignité à ceux qui les ont perdues.

Dans les récits de la Passion nous connaissons les souffrances auxquelles le Seigneur a été soumis : capturé, traité comme un malfaiteur, moqué, flagellé, couronné d’épines.

En cette Année de la Miséricorde, devenons des instruments de la miséricorde du Seigneur qui accomplit des merveilles, en nous faisant proches des malades et en visitant les prisonniers. Que Dieu vous bénisse !

© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Prière pour servir à l’exemple de Marie

ANNONCIATION-FRA-FILIPPO-LIPPI
ANNONCIATION Fra Filippo LIPPI

Dieu, Père de toute bonté et de toute miséricorde,
tu m’as donné un cœur capable d’aimer et de se donner ;
béni-sois-tu ! Continue de le façonner à l’image de ton cœur.

A la suite de Notre-Dame de l’Annonciation,
je me présente à toi et je t’offre ma disponibilité et mon désir de servir.

Fais-moi la grâce d’accomplir ta volonté en étant utile à mes frères
et en faisant grandir l’Église dans la charité.

Donne-moi ton Esprit Saint, Esprit de force pour qu’il me donne
le courage d’accomplir ma mission avec désintéressement.

Donne-moi ton Esprit de charité pour que je sois
accueillant à tous et attentif à chacun.

Mets sur mes lèvres des paroles d’encouragement et de bienveillance
pour qu’à l’exemple de ton Fils bien aimé je sois doux et humble de cœur.

Donne-moi enfin la joie, celle de donner
qui est plus grande encore que celle de recevoir
pour qu’à l’exemple de la Vierge Marie je sache te dire
en toute vérité comme Marie, la servante du Seigneur:
« que tout se passe pour moi selon ta parole. » Amen !

Prière des bénévoles du Puy-en-Velay pour le Jubilé.

On ne peut pas servir Dieu et le monde

Pour bien servir le Seigneur nous devons nous garder d’être déloyaux et de rechercher le pouvoir. Le Pape François l’ a dit dans son homélie lors de la messe en la chapelle Sainte-Marthe ce mardi 8 novembre 2016.

dieu-et-largentOn ne peut pas servir Dieu et le monde. Le Pape se demande alors quels sont les obstacles qui nous empêchent de servir le Seigneur. Parmi ces obstacles, il y a la volonté de pouvoir. Or « Jésus nous a enseigné que celui qui commande devient comme celui qui sert. Ou, si quelqu’un veut être le premier, qu’il devienne le serviteur de tous. Jésus renverse les valeurs de la mondanité. »

« Le Seigneur nous a appris que l’on ne peut pas avoir deux maîtres. Ou l’on sert Dieu ou l’on sert l’argent ». Volonté de pouvoir et absence de loyauté, « enlèvent la paix et nous portent à être toujours anxieux, cela nous amène à vivre dans cette tension de la vanité mondaine, à vivre pour apparaître. »

« Le service de Dieu est libre : nous sommes des enfants, pas des esclaves. Et servir Dieu en paix, avec sérénité, quand lui-même nous a enlevé les obstacles qui enlèvent la paix et la sérénité, est de le servir avec liberté. » Malgré cette paix, il ne faut pas cesser de répéter que « nous sommes des serviteurs inutiles », conscients que seuls nous ne pouvons rien.