Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

hymne à la joie

23-05-2016 source : L’Osservatore Romano

«La carte d’identité du chrétien est la joie»: l’«étonnement» face à la «grandeur de Dieu», à son «amour», au «salut» qu’il a donnés à l’humanité ne peut que conduire le croyant à une joie que même les croix de la vie ne peuvent érafler, car dans l’épreuve aussi existe «la certitude que Jésus est avec nous».

La méditation du Pape François, au cours de la Messe célébrée à Sainte-Marthe le lundi 23 mai, a été un véritable hymne à la joie. L’inspiration est venue de la liturgie du jour. Le Souverain Pontife a en particulier voulu relire le début du passage de la première Lettre de Pierre (1, 3-9) qui,  en raison de son «ton d’exultation», de sa «joie», de la manière de l’apôtre d’intervenir «de toute sa force» rappelle le début «de l’Oratorio de Noël de Bach».

Annnonce faite MarieCe sont des mots dans lesquels ont perçoit «l’étonnement devant la grandeur de Dieu», devant la «régénération que le Seigneur — ‘en Jésus Christ et pour Jésus Christ’ — a faite en nous». Et c’est «un étonnement plein d’allégresse, de joie»: immédiatement après, on trouve la «parole clé» dans le texte de la lettre, c’est-à-dire: «C’est pourquoi vous êtes comblés de joie».

La joie dont parle l’apôtre est durable. Voilà pourquoi, même si pendant quelque temps on est obligé d’être «affligés par les épreuves», cette joie du début «ne sera pas ôtée». En effet, celle-ci naît de «ce que Dieu a fait en nous: il nous a régénérés dans le Christ et nous a donné une espérance».

A partir de tout cela, on comprend que la joie est vraiment la «vertu du chrétien». Un chrétien «est un homme et une femme qui a la joie dans son cœur». Encore plus: «Il n’existe pas de chrétien sans joie». C’est pourquoi «la carte d’identité du chrétien est la joie, la joie de l’Évangile, la joie d’avoir été élus par Jésus, sauvés par Jésus, régénérés par Jésus; la joie de cette espérance que Jésus nous attend». Et également «dans les croix et les souffrances de cette vie», le chrétien vit cette joie, en l’exprimant d’une autre manière, c’est-à-dire avec la «paix» qui vient de la «certitude que Jésus nous accompagne, qu’il est avec nous».

Servant de contrepoint à cet hymne à la joie, la liturgie du jour propose «un autre mot», celui qui est lié à l’épisode de l’Évangile de Marc (10, 17-27) dans lequel on raconte l’histoire du jeune «qui s’était approché de Jésus pour le suivre». Jésus fait la proposition suivante à ce jeune: «Une seule chose te manque : va, ce que tu as, vends-le et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; puis, viens, suis-moi»; mais à ces mots il «s’assombrit et il s’en alla contristé ».

Ce jeune «n’a pas été capable d’ouvrir son cœur à la joie et il a choisi la tristesse». Mais pourquoi? La réponse est claire: «Car il avait de grands biens. Il était attaché à ses biens». Du reste, Jésus avait averti «que l’on ne peut pas servir deux maîtres: ou tu sers le Seigneur ou tu sers les richesses». En revenant sur ce thème, déjà affronté dans une homélie il y a quelques jours, le Pape a expliqué: «Les richesses ne sont pas mauvaises en elles-mêmes», ce qui est mauvais c’est «servir la richesse».

Et la tâche de chacun est d’aider les gens «à trouver Jésus, à ôter cette tristesse, afin qu’ils puissent se réjouir de l’Évangile, qu’ils puissent avoir cette joie qui est propre à l’Évangile».

Le Pape François a encore voulu approfondir ce concept central et lier la joie à l’étonnement qui naît — comme le rappelle saint Pierre dans sa lettre — «devant la révélation, devant l’amour de Dieu, devant les émotions de l’Esprit Saint». C’est pourquoi on peut bien dire que «le chrétien est un homme, une femme d’étonnement».

C’est pourquoi «nous demandons aujourd’hui au Seigneur qu’il nous donne d’être étonnés devant lui, devant les nombreuses richesses spirituelles qu’il nous a données; et qu’avec cet étonnement, il nous donne la joie, la joie de notre vie et de vivre avec la paix dans notre cœur les nombreuses difficultés; et qu’il nous garde de rechercher le bonheur dans tant de choses qui, à la fin, nous attristent: elles promettent beaucoup, mais elles ne nous donneront rien!». En conclusion : «Rappelez-vous bien: un chrétien est un homme et une femme de joie dans le Seigneur, un homme et une femme d’étonnement».

La Trinité invite à vivre dans l’amour

22-05-2016 source : Radio Vatican

« L’Esprit Saint nous guide dans les nouvelles situations existentielles avec le regard tourné vers Jésus et, en même temps, ouvert aux événements et au futur ». Le Pape François, lors de l’angélus de ce dimanche 22 mai 2016, fête de la Sainte Trinité, a parlé des rapports qu’entretiennent Jésus, le Père et l’Esprit Saint, et sur ce que cela nous enseigne dans nos vies.

L’Esprit « nous aide à marcher dans l’histoire solidement enracinés dans l’Évangile mais aussi avec une fidélité dynamique à nos traditions et coutumes ». La mission de Jésus est ainsi prolongée par l’Esprit Saint. L’union qui caractérise la Trinité nous est insufflée par le baptême. « Dieu est une “famille” de trois personnes qui s’aiment tellement qu’elles forment une seule chose. Cette “famille divine” n’est refermée sur elle-même mais est ouverte, elle se communique dans la création et dans l’histoire et est entrée dans le monde des hommes pour appeler tout le monde à en faire partie ». Cela nous pousse « à vivre dans l’amour et dans le partage fraternel ».

Notre-Dame de Sheshan en ChineCes rapports, nous sommes appelés à les recréer entre nous, principalement dans les communautés ecclésiastiques, en vivant dans « la solidarité et dans l’amour réciproque ». C’est ainsi que « l’image de l’Église, icône de la Trinité » sera toujours plus évidente. « La fête de la Sainte Trinité nous invite [donc] à nous engager dans les événements quotidiens pour être levain de communion, de consolation et de miséricorde ». Dans cette mission, l’Esprit Saint est évidemment à nos côtés, tout comme la Vierge Marie, « miroir de la Trinité », qui nous aide à incarner notre foi « par des choix et des preuves d’amour et d’unité ».

« Mardi 24 mai, unissons-nous spirituellement aux fidèles catholiques en Chine, qui ce jour-là célèbrent avec une dévotion particulière la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie, « Soutien des chrétiens », vénérée dans le sanctuaire de Sheshan à Shanghai. Demandons à Marie de donner à ses enfants en Chine la capacité de discerner en tout temps les signes de la présence aimante de Dieu, qui accueille toujours, pardonne toujours. En cette année de la miséricorde puissent les catholiques chinois, ainsi que ceux qui suivent d’autres nobles traditions religieuses, devenir signe concret d’amour et de réconciliation. De cette façon, ils promouvront une culture authentique de la rencontre et l’harmonie dans la société tout entière, l’harmonie qu’aime tant l’esprit chinois. »

chanter, Marie, pourquoi je t’aime

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et la Vierge Marie

Poésie de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t’aime
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
Ô Marie, devant toi, je baisserais les yeux !…
Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime
Et tu consens pour nous à t’éloigner de Lui.
Aimer c’est tout donner et se donner soi-même
Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse
Il savait les secrets de ton cœur maternel,
Refuge des pécheurs, c’est à toi qu’Il nous laisse
Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel.

***

Prions :
Marie en ce mois qui t’est consacré, nous venons à toi.
Tu connais toutes les intentions de nos cœurs,
nous avons confiance en toi et en ton intercession
auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur.
Écoute notre prière…(exprimer nos intentions dans le silence)

Un Notre Père, puis un Je vous Salue Marie.