Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

l’Esprit Saint, signe de la présence du Christ

01-05-2016 source : RaJésus lumière du mondedio Vatican

« Nous ne sommes pas seuls : Jésus est près de nous, parmi nous, en nous ! ». C’est ce qu’a dit le Pape François en commentant l’Évangile de ce dimanche 1er mai 2016,  qui nous ramène au Cénacle, lorsque Jésus promet aux Apôtres le don de l’Esprit Saint.

Place Saint-Pierre pour la prière du Regina Coeli, le Saint-Père a expliqué que Jésus est présent dans l’histoire par l’intermédiaire de l’Esprit Saint. C’est Lui qui nous guide dans notre manière de penser, d’agir, de faire la distinction entre le bien et le mal. Il nous aide à pratiquer la charité de Jésus, à l’égard des autres et en particulier des plus nécessiteux.

L’Esprit Saint, dit Jésus aux Apôtres, “vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit” (Jn 14, 23-29). Cela est vrai dans les différentes circonstances de notre vie et « c’est ce qui se produit aujourd’hui encore dans l’Église, guidée par la lumière et par la force de l’Esprit Saint, pour qu’elle puisse porter à tous le don du salut, c’est-à-dire l’amour et la miséricorde de Dieu. »

Accueillir docilement l’Esprit Saint

Le signe de la présence de l’Esprit Saint c’est aussi la paix que Jésus donne à ses disciples, une paix qui jaillit de la victoire sur le péché et sur l’égoïsme qui nous empêche de nous aimer comme des frères. Les fidèles sont donc invités à accueillir docilement l’Esprit Saint.

« Que la Vierge Marie nous aide à accueillir avec docilité l’Esprit Saint comme Maître intérieur et comme mémoire vivante du Christ en notre chemin quotidien. »

En ce dimanche 1er mai, le Pape François a par ailleurs salué les fidèles des Églises d’Orient qui célébraient la fête de Pâques en souhaitant que le Seigneur ressuscité offre à tous les dons de sa lumière et de sa paix.

Et avant de prendre congé des fidèles, il a évoqué l’ouverture, ce lundi à Rome, d’une Conférence internationale sur « le développement durable et les formes les plus vulnérables du travail ». L’occasion pour  souhaiter que cet événement parvienne à sensibiliser les autorités, les institutions politiques et économiques et la société civile, en faveur de la promotion d’un modèle de développement qui tienne compte de la dignité humaine dans le respect des réglementations sur le travail et l’environnement.

Pas d’obstacle à la réconciliation

réconciliation du fils
réconciliation du fils

30-04-2016 source : Osservatore Romano

« Ne pas placer d’obstacle aux personnes qui veulent se réconcilier avec Dieu », c’est l’exhortation adressée par le Pape François aux confesseurs au cours de l’audience jubilaire dans la matinée du samedi 30 avril, sur une place Saint-Pierre à Rome.

En réfléchissant sur le lien entre miséricorde et réconciliation, après la proclamation du passage biblique tiré de la deuxième lecture aux Corinthiens (8, 17-21), le Pape est parti du présupposé que « Dieu n’a jamais manqué d’offrir son pardon aux hommes », parce qu’il « ne se résigne pas à la possibilité qu’une personne demeure étrangère à son amour, à condition toutefois de trouver en elle un signe de repentir. » Du reste, étant donné que « lorsque nous péchons », nous lui « tournons le dos », le Seigneur vient au secours des hommes. Comment ? Précisément à travers le confessionnal. Que « ce Jubilé de la miséricorde » soit « un temps de réconciliation pour tous. » «Tant de personnes voudraient se réconcilier mais ne savent pas comment faire. »

Pour cela, « la communauté chrétienne doit favoriser le retour sincère à Dieu. » Et cela vaut surtout pour « ceux qui accomplissent le ministère de la réconciliation. » D’où la demande, que « personne ne demeure éloigné de Dieu à cause d’obstacles placés par les hommes, en particulier par le confesseur qui « doit être un père. » Plus encore, « il est à la place de Dieu le Père » et pour cela « doit accueillir les personnes qui viennent à lui. » C’est « un ministère très beau : ce n’est pas une salle de torture, ni un interrogatoire. » D’où l’invitation à se laisser réconcilier avec Dieu, même dans la conscience que « dans le monde, il y a plus d’ennemis que d’amis. » Une invitation à construire des « ponts de réconciliation », à tous les niveaux de la société : de la famille – « combien de frères se sont disputés et se sont éloignés uniquement pour l’héritage », aux nations.

pas de double vie pour les chrétiens

Un chrétien ne doit parcourir des «rues obscures» parce que là il n’y a pas «la vérité de Dieu». Mais s’il y chute, il peut compter sur le pardon et la douceur de Dieu, qui le ramène à la vie de la «lumière». Le Pape François l’a dit lors de la messe matinale à Sainte-Marthe du Vatican, ce vendredi 29 avril 2016.

Limpide, comme Dieu. Et sans péché, parce qu’il n’y a pas d’erreur reconnue qui n’attire la tendresse et le pardon du Père. «Ceci est la vie chrétienne», a résumé le Pape François en commentant l’extrait de la Lettre de saint Jean, celle dans laquelle l’Apôtre met les croyants face à la sérieuse responsabilité de ne pas avoir une double vie, lumière de façade et ténèbres dans le cœur, parce que Dieu est seulement lumière.

Cheminer dans la lumière

«Si nous disons ne pas avoir de péché, nous faisons de Dieu un menteur.» «Si toi tu dis que tu es en communion avec le Seigneur, alors, chemine dans la lumière ! Mais la double vie, non ! Ce mensonge que nous sommes tellement habitués à voir, dire une chose et en faire une autre… Toujours la tentation. Le mensonge, nous savons d’où il vient : dans la Bible, Jésus appelle le diable « père du mensonge », le menteur. Et pour cela, avec tant de douceur, ce grand-père dit à l’Église adolescente, à l’Église jeune fille : ‘Ne sois pas menteuse ! Toi, tu es en communion avec Dieu, chemine à la lumière. Fais des œuvres de lumière, ne dis pas une chose en en faisant une autre. Pas de double vie !’»

Plus grand que nos péchés

«Mes petits enfants» : au début de sa lettre, saint Jean donne un ton affectueux à son message, qui rejoint la douceur de l’Évangile du jour, où Jésus définit son joug comme «léger» et promet le repos aux fatigués et aux opprimés. D’une façon analogue, l’appel de Jean est de ne pas pécher, «mais si quelqu’un l’a fait, qu’il ne se décourage pas».

«Nous avons un Paraclet, une parole, un avocat, un défenseur auprès du Père : c’est Jésus-Christ, le Juste. C’est Lui qui nous justifie et qui nous donne la grâce (…). Si toi tu as un péché, regarde ceux qui t’attendent pour te pardonner. Toujours. Parce que Lui, le Seigneur, est plus grand que nos péchés.»

Transparents et dans la vérité

Ceci «est la miséricorde de Dieu, la grandeur de Dieu». Il sait que «nous ne sommes rien», que seulement de Lui vient la force et donc «il nous attend toujours».

«Cheminons dans la lumière, parce que Dieu est lumière. N’allons pas avec un pied dans la lumière et l’autre dans les ténèbres. Ne pas être des menteurs. Nous avons tous des péchés. Personne ne peut dire : « celui-ci est un pécheur, celle-là est une pécheresse. Moi, grâce à Dieu, je suis juste. » Non, un seul seulement est juste, Celui qui a payé pour nous. Et si quelqu’un pèche, Lui, Il nous attend, nous pardonne, parce qu’Il est miséricordieux et sait bien que nous sommes modelés, et se souvient que nous sommes poussière, a conclu François. Que la joie que nous donne cette Lecture nous fasse avancer dans la simplicité et dans la transparence de la vie chrétienne, surtout quand nous nous adressons au Seigneur, avec la vérité.»